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    Script Saison 9 Episode 6

Générique

Titre US : The One With The Male Nanny
Titre FR : Celui qui Ă©tait le plus drĂ´le

Écrit par Marta Kauffman et David Crane
Réalisé par Kevin S. Bright
Transcrit par Christoph Päper et Gabriela
Traduit par Guillaume Martin

Fiche dĂ©taillĂ©e et photos - Titres Saison 9 - Résumé de l'épisode - Script en anglais

Script V.F.

[Scène : La chambre d’hôtel de Chandler à Tulsa. Il dort lorsque le téléphone sonne.]

Chandler: (dĂ©croche le tĂ©lĂ©phone, il a une voix rauque.) AllĂ´ ? (Il tousse pour s’éclaircir la voix, mais celle-ci est toujours rauque.) AllĂ´ ?

Monica: (dans son appartement, elle crie.) J’adore mon nouveau boulot !

Chandler: Chéri, tu es en train de crier.

Monica: Un peu que je crie ! Mon premier jour s’est super bien passĂ©. La cuisine est deux fois plus grande de celle de chez Allessandro.

Chandler: (baille) Oh, c’est génial.

Monica: Oui, et elle est propre. Attention, pas seulement propres aux exigences des services de santĂ©, propre aux exigences de Monica !

Chandler: (apparemment pas intéressé.) Formidable.

Monica: Oh, et les gens sont très sympa. Tout particulièrement un maître d’hôtel, il s’appelle Geoffrey, tu vas l’adorer. Il est le gars le plus drôle que j’ai jamais rencontré. (Chandler qui était à moitié rendormi se relève brusquement dans son lit et ne croit pas ce qu’il vient d’entendre.)

Opening Credits

[Scène : Central Perk. Phoebe et Mike sont sur le canapé, ils se tiennent la main. Phoebe met du lait dans son café.]

Mike: C’est agréable.

Phoebe: Je sais ! (Phoebe prend une dose de sucre, la secoue, puis rĂ©alise qu’elle ne peut pas l’ouvrir avec une seule main. Mais elle ne veut pas lâcher la main de Mike. Elle essaye de l’ouvrir avec une main.)

Mike: Tu as besoin de tes deux mains ?

Phoebe: Oui, en quelque sorte. (Mike lâche la main de Phoebe.) Et ça, c’est comment ? (Elle prend la main de Mike et la pose sur son sein, elle ouvre la dose de sucre et le verse dans son cafĂ©. Mike y rĂ©flĂ©chit et approuve. Puis ils se reprennent la main. Joey entre et voit la scène.)

Joey: (Avec une voix douce) Oh, regardez-vous, main dans la main... ça devient sĂ©rieux ? (Phoebe et Mike sont embarrassĂ©s. Ils bafouillent et regardent ailleurs.) Vous n’en avez pas encore parlĂ© ? (Ils ne disent rien mais sourient.) Est-ce que je vous mets mal Ă  l’aise ? (Les sourires sont forcĂ©s, il s’adresse Ă  Mike.) Si tu Ă©tais plus fort, tu me frapperais, hein ? (Il se dirige vers le bar.)

Phoebe: Je suis désolée... il est apparemment beaucoup trop tôt pour que nous ayons cette conversation.

Mike: Vraiment ?

Phoebe: (rĂ©pond très rapidement) Peut-ĂŞtre pas, hein ?

Mike: Bon, lorsque j’ai divorcé, je ne pensais pas que je pourrais retomber amoureux avant longtemps... Et je ne pensais pas rencontrer quelqu’un comme toi...et, cela peut paraître fou, mais j’aimerais que tu acceptes ceci... (Il essaye de sortir quelque chose de sa poche, mais ce n’est pas aisé. Phoebe a l’air surprise. Il a trouvé quelque chose.) Non, pas ça. C’est un chewing-gum. (Il cherche encore un peu.) Oh, cinq dollars... j’adore trouver ce genre de chose. Euh, peu importe...

Phoebe: (impatiente) Je sais Mike, si tu continuais Ă  chercher ?

Mike: Oh, désolé. (Il cherche encore et finit par sortir une clé.)

Phoebe: Oh, une clé. Pour être honnête, je préfère les cinq dollars.

Mike: C’est la clé de mon appartement.

Phoebe: (très surprise) Oh, waou ! Grand pas pour Phoebe et Mike !

Mike: Oui, et je ne veux pas que tu te sentes obligée de me donner la clé de ton appartement.

Phoebe: Oh non, je le veux.

Mike: Oh, Dieu merci. (Il rit nerveusement, et Phoebe sort son trousseau de son sac.)

Phoebe: Oui, je commençais à croire que je ne rencontrerais personne avec qui j’aurais envie de faire ça... Tiens. (Phoebe et Mike sont tous les deux très fiers.)

Mike: C’est cool, hein ?

Phoebe: Oui.

Joey: (Assis Ă  sa table) Oh, je le sais... C’est incroyable, ces petites choses ouvrent des portes. Hein ! (Il mime le fait d’ouvrir une porte avec sa propre clĂ©. Phoebe le regarde. Elle est heureuse.)

[Scène : L’appartement de Ross et Rachel. Ils sont assis dans le canapé, ils discutent avec une nourrice potentielle.]

Rachel: Je ne recommence pas à travailler avant quatre semaines, mais nous souhaiterions que notre nourrice commence dès aujourd’hui, pour qu’Emma ait le temps de s’adapter.

La nourrice potentielle : (avec une voix douce et attentionnée) Je pense que c’est très intelligent. Plus on peut rendre la transition délicate, mieux c’est. (Ross et Rachel ont l’air charmés par la réponse.)

Rachel: Très bien, est-ce que vous avez des questions ?

La nourrice potentielle : Non.

Rachel: Très bien. Merci beaucoup d’être venue. (Ils se lèvent et se dirigent vers la porte.)

Ross: Merci.

Rachel: Ce fut un plaisir de vous rencontrer. Nous vous rappellerons.

La nourrice potentielle : Oh, en fait, j’ai une question. (Elle commence Ă  tripoter ses cheveux.) Est-ce que vous participez Ă  des “ rave party â€ť ?

Ross: Euh,... nous n’y avions pas vraiment pensé.

La nourrice potentielle : D’accord. Mais si vous devez vous absenter plusieurs jours, j’aimerais être prévenue au moins trois jours à l’avance.

Rachel: Dacodac ! (Et elle claque la porte au visage de la nourrice tandis que Ross dĂ©chire le formulaire.) On ne trouvera jamais de nourrice.

Ross: Mais si, voyions. Il nous reste encore des entretiens. (Ils s’assoient et Rachel soupire.) Et les choses empirant, nous pourrons toujours reconsidérer la première que nous avons rencontrée.

Rachel: (indignĂ©e) Quoi, cette blonde sans soutiff ?

Ross: Elle Ă©tait bonde ? (Il a l’air surpris puis finalement comprend ce que Rachel a dit... On frappe Ă  la porte.) Une seconde ! Bon celle-ci s’appelle Sandy, elle a un diplĂ´me de puĂ©ricultrice... elle est restĂ©e trois ans dans sa dernière famille.

Rachel: Bien. (Ross ouvre la porte.)

Sandy: (un homme) Bonjour. Je suis Sandy.

Ross: Et c’est une brésilienne...

[Scène : L’appartement de Phoebe. On frappe à la porte et Phoebe ouvre.]

Phoebe: Oh mince ! David !

David: Salut ! Est-ce que je te dĂ©range ?

Phoebe: (excitĂ©e) Non, je t’en prie, entre ! Waou ! Que fais-tu lĂ  ? Tu es revenu de Minsk ?

David: Euh, juste pour quelques jours... je suis là pour expliquer aux gens qui nous paient pour c’est une bonne chose que nous dépensions tout leur argent et... ne trouvions rien.

Phoebe: Peu importe, tu es présent.

David: Oui, et lorsque je suis arrivé à New-York, j’ai pris un taxi à l’aéroport, et lorsque le chauffeur m’a demandé la destination, je lui ai donné ton adresse... sans trop y réfléchir.

Phoebe: Ah ! OĂą sont tes bagages ? (David rĂ©flĂ©chit un instant.)

David: Merde !

Phoebe: Bon, je vais appeler la compagnie de taxis.

David: Attends, nous appellerons plus tard. Peux-tu rester lĂ , juste un moment ? Waou ! Il y a une vieille expression russe qui dit : Schto ya ztez vigul... ui ! En gros, ça veut dire : cette chose que je regarde, Waou !

Phoebe: Merci ! En fait non, tu devrais plutĂ´t me voir lorsque... Oh, en fait non, je suis pas mal.

David: Tu plaisantes ? Tu sais, lorsqu’on ne voit pas quelqu’un pendant longtemps, on se construit une image de cette personne dans la tĂŞte, et on se dit : non elle ne peut pas ĂŞtre aussi belle que ça, ... et pourtant tu l’es ! (Phoebe est enchantĂ©e.) Est-ce que tu vois quelqu’un ? (Phoebe est toujours sous le charme des paroles de David.)

Phoebe: Non...

[Scène : L’appartement de Monica et Chandler. Monica est assise dans le canapé. Phoebe fait les cent pas dans la pièce.]

Phoebe: Je suis la personne la plus mĂ©chante au monde. Comment n’ai-je pas pu dire Ă  David que je voyais Mike ?

Monica: Peut-ĂŞtre ne t’en a-t-il pas laissĂ© l’occasion ?

Phoebe: Il a dit : Est-ce que tu vois quelqu’un ? Et j’ai dit non.

Monica: Oh, ça aurait été l’occasion.

Phoebe: Oui, je sais. Mais je regardais ses yeux et je pensais : Oh, c’est David. David est lĂ  et il est tellement irrĂ©sistible.

Monica: Vraiment ? Le scientifique ?

Phoebe: Vraiment ? Chandler ?

Monica: Continue...

Phoebe: Après, ça s’est empiré parce que je lui ai donné rendez-vous pour demain soir.

Monica: Phoebe !

Phoebe: Je sais ! (Elle se dĂ©signe du doigt.) Diablesse ! Et j’aime tellement Mike, tout se passe bien. Oh mince !

Monica: N’est-ce pas ironique que David revienne le jour oĂą tu Ă©changes tes clĂ©s avec Mike ?

Phoebe: (sarcastique) Heinhein, oui, et connaissant mon goût pour l’ironie, tu peux imaginer combien je suis heureuse.

Monica: Que vas-tu faire ?

Phoebe: Il faut que je dise à David que rien ne peut se passer entre nous. Sauf si je ne lui dis pas. Tu vois, situation morale compliquée, pas de bien, pas de mal...

Monica: Tu dois le dire Ă  David !

Phoebe: Je savais que j’aurais du avoir cette conversation avec Joey.

[Scène : Le couloir entre les deux appartements. Chandler revient chez lui.]

Chandler: (en colère) Le mec le plus drĂ´le qu’elle ait rencontrĂ© ! (A la porte) Je suis drĂ´le, hein ? Qu’est-ce que tu en sais, tu es une porte. Tu ne comprends que les blagues du genre “ Toc-toc qui est lĂ  ? â€ť (Il rit de sa blague, puis se renfrogne de nouveau.) Garde-les pour quand tu seras dedans. (Il entre.)

Monica: Saluuuuuuuuuut !

Chandler: Salut !

Phoebe: Salut !

Chandler: Alors... L’Oklahoma est un lieu de dingue, et encore plus depuis que j’y suis ! (Monica regarde Phoebe, qui comme elle ne sait pas quoi dire.) Et pourquoi tout le monde s’extasie devant les poĂŞles Ă  frire dans ce pays, alors qu’il y en a partout ailleurs !

Monica: (Ne croit pas ce qu’elle entend) Ta cabine Ă©tait pressurisĂ©e ?

Chandler: (Rit et se dĂ©place vers Phoebe.) Et ne me parlez pas de la manière dont ces gens parlent !

Phoebe: Bien. (Elle s’éloigne.)

Chandler: Quel est leur problème avec les mots ? ! Ils contractent deux mots, ensembles... on ne peut pas faire ça, parce que si c’est le cas, je dis pourquoi s’arrĂŞter lĂ  ? Alors, ton nouveau caniche devient ton nouniche. Et le poulet grillĂ© ? Ca devient pouillĂ©. Serveur, s’il vous plaĂ®t, je prendrais le pouillĂ©. (Monica rit.) Tu vois, c’est drĂ´le !

Monica: Non, ça me rappelle juste un truc que ce gars a fait hier au boulot. Je t’ai parlĂ© du mec drĂ´le, Geoffrey, hein ?

Chandler: Oui, il est apparu...

Monica: Il a fait ce truc... tu aurais du être là, mais ça ressemblait à Lizza Minelli coincée dans notre congélo, mangeant un poulet cru. (Phoebe éclate de rire.)

Chandler: (A Phoebe) Tu Ă©tais lĂ  ?

Phoebe: Non, mais ça a l’air trop drĂ´le !

[Scène : L’appartement de Ross et Rachel. Ils discutent avec Sandy.]

Sandy: Je comprends combien il doit être difficile de laisser votre enfant avec une personne inconnue. C’est comme laisser derrière soit un morceau de son cœur... (Ross s’ennuie, tandis que Rachel est émue.)

Rachel: Sandy, c’est exactement ça...

Ross: Etes-vous homo ? (Rachel est embarrassĂ©e.)

Rachel: Ross !

Sandy: Ce n’est rien. Cette question revient souvent étant donné mon métier. Mais je suis hétéro. Je suis fiancé d’ailleurs.

Rachel: Oh !

Sandy: Elle se prénomme Deliah.

Rachel: Oh, comme c’est beau.

Ross: (sceptique) Vous ĂŞtes donc un homme... nourrice ?

Sandy: Je comprends que ce soit peu orthodoxe pour certaines personnes, mais je crois que s’occuper d’un enfant est ce qu’on peut faire de plus épanouissant dans sa vie.

Ross: Mais bien sĂ»r !

Sandy: Lors de mon dernier contrat, j’ai rencontrĂ© Daniel lorsqu’il Ă©tait âgĂ© de trois semaines. J’ai eu la joie de le voir grandir, et devenir cette personne formidable. Lorsque je suis parti, je lui ai dit : on se reverra bientĂ´t ; et il a rĂ©pondu : Skdandy... (Ross et Rachel sont surpris.) C’est ainsi qu’il m’appelait... je te verrais chaque jour, juste ici... (Il dĂ©signe son cĹ“ur et se met Ă  pleurer avant d’avoir pu finir sa phrase. Rachel essaye de le rĂ©conforter pendant que Ross n’en croit pas ses yeux.)

Ross: Oui, les enfants disent vraiment n’importe quoi. (Dans l’autre pièce, Emma se met à pleurer.)

Rachel: Oh, elle a sûrement besoin d’être changée.

Sandy: Oh, je peux le faire, si vous le souhaitez...

Rachel: Oh, d’accord. (Sandy part dans la chambre d’Emma.) Je l’adore, je l’adore, je l’adore...

Ross: Oh, je t’en prie Rachel, c’est un mec !

Rachel: Et alors ? Il est intelligent, qualifiĂ©. Donne-moi une seule bonne raison de ne pas le prendre Ă  l’essai.

Ross: Parce que, c’est bizarre !

Rachel: Pourquoi ?

Ross: Quel mĂ©tier est-ce pour un homme ? Nourrice ? C’est comme une femme qui voudrait ĂŞtre...

Rachel: (Elle a une expression du genre : Vas-y, essaye de le dire !) Oui ?

Ross: Roi ?

Sandy: J’espère que ça ne vous dérange pas si j’ai utilisé ma lotion maison sur Emma. C’est un mélange de calendula et de miel. Ca va soigner cette petite irritation en un clin d’œil... De plus, ça garde les mains douces... (Rachel sourit.)

Rachel: (chuchote et implore) S’il te plaĂ®t ? (Ross laisse tomber.) Oui ! Sandy, vous ĂŞtes engagĂ©.

Sandy: C’est gĂ©nial ! (Il est Ă©mu et secoue ses mains devant son visage pour sĂ©cher ses larmes comme le ferait une femme.) Je suis dĂ©solĂ©. C’est tellement Ă©mouvant d’être accueilli dans une nouvelle famille.

Rachel: Oh, venez lĂ  !

Ross: Vous devez au moins ĂŞtre bi...

Commercial Break

[Scène : L’appartement de Joey. Joey lit Jeune et Jolie, lorsque Chandler entre.]

Chandler: Salut ! (Joey ne lève pas les yeux et fait signe Ă  Chandler d’attendre une seconde, ce qu’il fait.) J’ai besoin de ta complicitĂ© pour une blague. Lorsque Monica sera lĂ , j’ai besoin que tu m’interroges sur les camions de pompiers.

Joey: Oh, je ne sais pas, je ne suis pas très doué pour jouer des rôles.

Chandler: (N’en croit pas ses oreilles) Heureusement que tu ne vis pas de cette activitĂ© alors !

Joey: A qui le dis-tu ? (Chandler fait les gros yeux et acquiesce.) Pourquoi fait-on ça ?

Chandler: Monica a dit que son Maître d’hôtel est l’homme le plus drôle qu’elle ait jamais rencontré.

Joey: SĂ©rieusement ? Elle a vraiment dit ça ?

Chandler: Oui ! Ai-je tort d’être furieux ?

Joey: Noooooooooon ! Etre drĂ´le, c’est ton truc !

Chandler: Oui !

Joey: Sans ça, tu es simplement “ nul avec les femmes â€ť.

Chandler: Oua... (Il s’arrête lorsqu’il réalise ce que Joey vient de dire. Il le fusille alors du regard. Monica entre.)

Monica: Salut !

Joey: (voit Monica) Camion de pompiers ! (Les yeux de Chandler doublent de taille. Il se retourne vers Monica qui ne comprend pas. Puis il se retourne vers Joey qui articule “ Je t’en prie â€ť sans un son.)

[Scène : L’appartement de Phoebe. Phoebe vient de laisser entrer David qui amène une bouteille de vin.]

David: Waou, tu es encore plus belle qu’hier.

Phoebe: Oh...

David: En fait, je vais t’embrasser. (David attrape Phoebe et veut l’embrasser.)

Phoebe: Oh, attends !

David: Oh, ça ne suffit pas pour un baiser, je comprends, ça avait l’air sexy dans ma tête... mais...

Phoebe: Non, ce n’est pas ça. (Ils s’assoient sur le canapé.) Tu te rappelles que lorsque tu m’as demandé si je voyais quelqu’un, j’ai répondu non, mais en fait si, ... il s’appelle Mike.

David: Oh... oh...

Phoebe: Oui, j’aurais du te le dire.

David: Non..., enfin si !

Phoebe: Je suis désolée.

David: Oh, ce n’est rien, je comprends... Es-tu heureuse avec cet homme ?

Phoebe: Je suis heureuse.

David: Merde ! Je suis dĂ©solĂ©, je ne voulais pas dire ça, je souhaite que tu sois heureuse... mais seulement avec moi. Non... ce n’est pas juste. Oh, peu importe, largue-le ! Oh, non, je ne le pense pas. Enfin, si... Je suis dĂ©solĂ©. Je devrais probablement partir...

Phoebe: David, il faut que tu saches que de te dire ça fut une des choses les plus difficiles que j’ai eu à faire dans ma vie.

David: Euh, et l’entendre ne fut pas franchement une partie de Vladnik... peut-on au moins s’étreindre ?

Phoebe: Bien sur. (Ils s’étreignent et Phoebe soupire... puis David soupire à son tour et se dirige vers la porte.) Tu sais, un baiser sur la joue ne serait pas inapproprié...

David: Non... non...

Phoebe: Enfin... (David embrasse Phoebe sur la joue, se dirige vers la porte et se retourne de nouveau.)

David: A Minsk...

Phoebe: Oui ?

David: ... c’est deux sur chaque joue, ...puis un sur les lèvres.

Phoebe: Si c’est la coutume à Minsk... (Ils s’embrassent deux fois sur les joues... puis s’arrêtent... David se tourne vers la porte.) A New-York... c’est... (David l’attrape par le cou et l’embrasse à pleine bouche.)

[Scène: L’appartement de Ross et Rachel. Rachel et Sandy sont sur le canapé. Sandy tient Emma. Ross entre. Sandy et Rachel essuient leurs larmes avec un mouchoir.]

Rachel: (la voix pleine de larmes) Oh... (Elle se retourne vers Ross.) Salut...

Ross: (très inquiet) Tout va bien ?

Rachel: Oh oui, très bien. Sandy me racontait juste la façon dont il avait demandé sa fiancée en mariage. C’était vraiment très beau.

Sandy: Sa fleur favorite est le camélia, comme dans le poème...

Rachel: Non, je ne peux pas l’entendre de nouveau...

Sandy: En fait, je ne peux pas la raconter de nouveau... (Il essuie ses larmes de nouveau.)

Ross: Et je suis heureux de ne pas l’avoir entendue... (Rachel regarde Ross avec un signe de dĂ©sapprobation.) Rachel, je peux te parler une minute ?

Rachel: Oui ! (A Sandy) Excuse-moi. (Elle se dirige vers la cuisine avec Ross et soupire.)

Ross: Tu te rends compte que cet homme a pleurĂ© trois fois dans notre appartement ? Hein ? Je n’ai pas pleurĂ© autant depuis que j’ai emmĂ©nagĂ©.

Rachel: Ecoute Ross, il est... juste sensible. C’est tout.

Ross: (prend un gâteau) Bon, bon, c’est justement le problème. Il est trop sensible. (Il mord dans le gâteau.)

Rachel: Quoi ? Trop sensible pour s’occuper de notre enfant ?

Ross: (la bouche pleine) Oui, enfin tous les trucs que ce garçon fait... (Il regarde le gâteau) C’est dĂ©licieux !

Rachel: Sandy a fait des Madeleines.

Ross: C’est exactement de ça que je parle. Quel genre d’homme fait de la pâtisserie fine française, hein ? Elles sont meilleures que les cookies... fait main... avec des morceaux. (Il reprend un morceau de Madeleine.)

Rachel: Oui, d’accord, mais je ne sais pas quoi dire... je ne t’ai jamais regardé comme refusant les hommes sensibles. Parce que tu n’es pas toi-même du genre camionneur.

Ross: Oh... il y a sensible... et trop sensible.

Rachel: D’accord. A partir de quand est-on trop sensible ? (On entend de la musique en provenance du salon. Ross ouvre la porte et ils voient Sandy jouant de la flĂ»te pour Emma. Rachel est Ă©mue. Ross, lui, voit que son opinion est confirmĂ©e. Il retourne dans la cuisine et lâche la porte qui vient frapper Rachel.)

[Scène : L’appartement de Phoebe. David et elle s’embrassent toujours dans le salon.]

Phoebe: Humm, non, je ne peux pas faire ça... ce n’est pas bien...

David: Mais c’est agréable... et ce qui est agréable est bien. Et ce qui est bien n’est pas mal. Continue à m’embrasser.

Phoebe: Non, non. Non.

David: Mais...

Phoebe: Ecoute David, si tu n’étais pas parti, nous serions probablement encore ensemble, mais tu es parti et maintenant je suis avec Mike et je l’aime beaucoup.

David: Oh, oui, bien, d’accord... mais Schto ya ztez vigul... ui... (David enlace Phoebe. Puis on entend un bruit de clé dans la porte, et celle-ci s’ouvre. C’est Mike.)

Mike: Oh, la clĂ© marche ! (Il regarde la scène comme s’il ne voulait pas y croire.)

Phoebe: (DĂ©signe David) Et merci pour ce massage facial. Merci.

[Scène: L’appartement de Monica et Chandler. Monica est dans la cuisine. Ross entre.]

Ross: Est-ce que Rachel t’a dit que nous avions engagĂ© une nourrice mâle ?

Monica: Oui ! Je trouve ça gĂ©nial !

Ross: Oh vraiment ? Elle t’a dit qu’il jouait de la flĂ»te, rĂ©citait de la poĂ©sie, et cuisait des Madeleines ?

Monica: Oh, comment sont-elles ?

Ross: (Lève les yeux au ciel) Plus légères que l’air... (redevient sérieux) Mais ce n’est pas le problème.

Joey: Salut !

Ross: Salut ! Rachel et moi avons engagĂ© une nourrice mâle.

Joey: (Surpris.) Vraiment ? Des hommes font ça ? C’est... bizarre !

Ross: Merci !

Joey: C’est comme une femme qui voudrait...

Ross: Voudrait quoi ? Quoi ? Quelle est la fin de la phrase ?

Monica: Oui. ? Quelle est la fin de cette phrase ?

Joey: Porter un pĂ©nis. (Monica ne croit pas ce qu’elle vient d’entendre. Ross fĂ©licite Joey.) Bref, est-ce que tu as dit Ă  Chandler qu’un gars de ton boulot Ă©tait le plus drĂ´le que tu avais rencontrĂ© ?

Monica: Oui, et alors ?

Ross: Waou !

Joey: HĂ©ho ! Tu connais Chandler ? !

Monica: C’est Ă  cause de ça qu’il est bizarre ? Il est jaloux ? C’est n’importe quoi, ce n’est pas comme si j’étais attirĂ© par Geoffrey...

Joey: Et alors ? Etre drĂ´le, c’est le truc de Chandler. Comme pour Ross, son truc c’est... (Il ne trouve rien qui convienne.)

Ross: Les sciences ? L’enseignement ? Etre un bon père ?

Joey: ... Non... (il cherche désespérément.)

Monica: Je n’arrive pas à croire qu’il soit aussi jaloux...

Joey: Monica, il faut que tu fasses quelque chose, pour voir quels dommages tu as pu créer... Parce qu’il se sent... (La porte s’ouvre et Chandler entre avec une pizza.)

Chandler: Salut !

Joey: Oh, Chandler ! ! !

Chandler: De quoi parlez-vous ?

Ross: Euh, Rachel et moi avons engagĂ© une nourrice mâle. (Joey fait un geste du genre “ T’arrives Ă  croire ça ? ! â€ť)

Chandler: Vous avez engagĂ© une nourrice mâle ? Vous avez engagĂ© une nourrâle ? (Monica se met Ă  rire, de façon exagĂ©rĂ©e. Joey rĂ©alise qu’il devrait rire aussi, il s’exĂ©cute alors et pousse Ross Ă  le faire aussi. Les trois se marrent, et Chandler semble heureux.)

Chandler: Peu m’importe la nourrice mâle, mais je rejette catégoriquement une infirmière mâle. (Ils rient tous comme des baleines, d’un rire faux.)

Monica: Ohohoh, c’est ta tournĂ©e !

Chandler: Si j’avais su que vous veniez, j’aurais amené plusieurs pizzas. (Ils éclatent tous de rire une nouvelle fois.)

Monica: Bon, Chandler, il faut que tu arrĂŞtes. (Monica essuie ses larmes de rire.)

Chandler: Qu’y a-t-il de drĂ´le ? (Ils rĂ©alisent que ce n’était pas une blague.)

Monica: Ecoute, je ne sais pas, c’est la façon de le dire, tu es drĂ´le. Tu as un talent comique. Tu es un mec drĂ´le ! (Chandler se retourne vers Joey.)

Chandler: Tu lui as parlĂ© de notre conversation ? (Joey Ă©clate de rire, puis redevient rapidement sĂ©rieux.)

Joey: Oui...

Chandler: C’était donc des rires de pitiĂ© ? Des rires de pitiĂ© ? (Ross et Joey sortent de la cuisine.)

Monica: Chéri, écoute, tu ne dois pas te faire de soucis à propos de Geoffrey.

Chandler: Oh oui ? Est-il plus drĂ´le que moi ?

Monica: Euh, tu es drôle, mais tu n’as pas le même genre d’humour. Tu es plus sarcastique... lui fait des jeux de mots et même des poèmes comiques en cinq vers.

Chandler: Je fais aussi des poèmes en cinq vers... Il était une fois un homme appelé Chandler, sa femme l’a tué à petit feu.

Monica: ChĂ©ri, tu sais que je te trouve hilarant. Tu te rappelles cette blague que tu m’as racontĂ©e la semaine dernière ? Celle de Jerry Lewis et de la fille avec un Ĺ“il paresseux ? (Il rit.) Elle m’a achevĂ©.

Ross: HĂ©, c’est moi qui ai inventĂ© cette blague et je te l’ai racontĂ© ! (Il dĂ©signe Chandler du doigt. Joey fait un geste vers Ross du genre “ Mais qu’est-ce que tu fous ? ? â€ť)

Joey: Tu sais vraiment pas la fermer...

Ross: Ouais ! C’est mon truc...

Commercial Break

[Scène : L’appartement de Phoebe. David est toujours là. Mike ferme la porte.]

Mike: Alors... combien d’hommes ont ta clĂ© ?

Phoebe: Non, non, non, non, non... ce n’est pas... aussi grave que ça en a l’air... vraiment. J’étais juste en train de dire au revoir à un vieil ami.

Mike: Il a du rouge à lèvres sur la bouche.

David: Oh, euh,... il se trouve que nous portons la mĂŞme teinte.

Phoebe: Non, euh, ... David et moi sommes sortis ensemble... mais il y a longtemps, et il vit à Minsk. Il n’est en ville que pour quelques jours.

Mike: Et tu l’as... 

Phoebe: Non, non...

Mike: ...embrassĂ© ?

Phoebe: Oh, hé bien, oui...

David: Oui, mais euh, vous devriez savoir qu’elle vous aime beaucoup. En fait, je crois que vous n’avez pas conscience de la chance que vous avez, mon pote. (Il le désigne du doigt.)

Mike: Ne me montrez pas du doigt !

David: Pourquoi ? Qu’est-ce que vous allez faire ?

Mike: Hé bien... je vais... je vais vous montrer ce que je vais faire... (Il engage le doigt de David et ils commencent un combat, utilisant leur doigt comme une épée. Ils s’envoient des noms d’oiseaux.)

Phoebe: ArrĂŞtez ! ArrĂŞtez ! Avant que quelqu’un ne se fasse vraiment mal ! (Ils arrĂŞtent et Phoebe prend la veste de David et la lui donne.) Tiens, David, tu devrais partir maintenant.

David: Bien, ... mais... si jamais je reviens de Minsk, (il désigne Mike du doigt), tu ferais bien d’être prudent.

Mike: Et si jamais je vais Ă  Minsk, tu devrais ĂŞtre prudent.

David: Oh, tu vas aller Ă  Minsk ?

Mike: C’est possible.

David: Vraiment ? Si c’est possible, vas-y plutĂ´t au printemps, le pays est magnifique Ă  cette Ă©poque.

Phoebe: Bon, les gars ?

David: Oui. Au revoir Phoebe. (Il s’approche pour l’embrasser.)

Mike: Tu te moques de moi ?

David: Oh, euh, non. Et prends bien soin d’elle. (Il sort.)

Phoebe: Je suis désolée, vraiment désolée... si tu veux reprendre ta clé, je comprendrais très bien.

Mike: Ca ne se reproduira jamais, n’est-ce pas ?

Phoebe: Exact ! Jamais ! Je le jure ! (Ils s’embrassent... la porte s’ouvre et David entre de nouveau.)

David: Je... je voulais juste dire, si tu viens à Minsk, voici mon numéro de téléphone. (Il donne sa carte à Mike.) On se fera une fiesta de Vladnik. (Il sort.)

[Scène : Ross arrive devant son appartement et s’arrête devant sa porte. Il entend deux flûtes à l’intérieur. Lorsqu’il entre, Sandy et Joey sont en train de jouer pendant que Rachel écoute.]

Joey: Oui ! Ross, Ă©coute ça ! Sandy m’a appris les Trois Petits Cochons !

Ross: A bon ? On aurait plutĂ´t dit Une Souris Verte.

Joey: Nooon. Une Souris Verte, ça fait comme ça... (Il place ses doigts sur la flûte.)

Ross: (Jette un regard furieux à Joey, et le désigne du doigt.) Je jure devant Dieu... ! (Joey est choqué.)

Sandy: Qui veut jouer aux marionnettes ?

Joey: Moi, je veux y jouer !

Sandy: Alors, veuillez accueillir chaleureusement... Les Pleurnichards... Qui veut ĂŞtre M. Mâchouilles et qui veut ĂŞtre M. Grincheux ?

Ross: Bon, bon... Comment une enfant de deux mois est-elle censĂ©e comprendre les spectacles de marionnettes ?

Sandy: En fait, des études ont montré que les mouvements et les couleurs aidaient au développement cérébral... Les personnages sont pour le plaisir des adultes. (Il fait un clin d’œil à Rachel et Joey. Le visage de Ross montre sa désapprobation. Joey s’en aperçoit et dit...)

Joey: Je veux ĂŞtre M. Mâchouilles. (Et il faut un geste du genre “ Et toc ! â€ť en direction de Ross.)

Ross: Oh, c’est pas vrai !

Sandy: Bien, je crois que nous savons maintenant qui sera M. Grincheux... (Ross va dans la cuisine.)

[Scène : La cuisine de Ross et Rachel. Ross prend une bière dans le réfrigérateur et ouvre la bouteille. Rachel entre à son tour dans la cuisine.]

Rachel: C’était plutĂ´t grossier !

Ross: Oh, je suis désolé. Excuse-moi auprès de Sandy et des pleurnichards.

Rachel: Tu sais, il ne fait que son travail...

Ross: Hé bien, je suis désolé si je suis le seul à ne pas apprécier Gary Poppins... mais je ne peux pas continuer comme ça.

Rachel: Oh, allons, Ross...

Ross: Non ! Je suis navrĂ©, mais je ne te forcerais jamais Ă  engager quelqu’un avec qui tu serais aussi mal Ă  l’aise...

Rachel : (soupire) Oh, tu as raison.

Ross: Merci !

Rachel: Bon, puisque c’est toi qui veux virer Sandy, il va falloir que tu le fasses. (Ross se dirige vers le salon, déterminé à virer Sandy.)

[Scène : Le salon. Joey et Sandy jouent avec les marionnettes.]

Sandy: (avec une voix de marionnette) Tu vois M. Mâchouilles, c’est pour cela que c’est important de partager.

Joey: (ému) J’en apprends tellement avec toi.

[Scène : Chez Monica et Chandler. Monica et Joey sont assis à table. Chandler sort de la chambre avec sa valise.]

Chandler: Bon, je retourne Ă  Tulsa, donc si ton ami maĂ®tre d’hĂ´tel a des blagues sur l’Oklahoma Ă  me faire parvenir, qu’il me les envoie sur www.hahanotsomuch.com !

Monica: ChĂ©ri, calme-toi ! Hier soir, Geoffrey a racontĂ© une blague misogyne. Il n’est plus si drĂ´le finalement !

Chandler: Vraiment ? Tu vois, c’est pour ça que ça doit rester d’un certain niveau intellectuel ?

Monica: Bon, ne rate pas ton avion. Tu sais que je t’aime.

Chandler: Je t’aime aussi. (Monica et Chandler s’embrassent. Il se retourne vers Joey.) Et... je t’aime comme un ami. (Ils s’étreignent.)

Joey: Bon, a plus !

Chandler: A plus ! (Il quitte l’appartement.)

Joey: (A Monica) Est-ce que ce gars a vraiment racontĂ© la blague ?

Monica: Noooon... Il me fait toujours mourir de rire. J’ai tellement rit hier soir... que je me suis pissé dessus.

[Scène : L’appartement de Ross et Rachel. Sandy plie des vêtements de bébé. Ross et Rachel entrent dans le salon.]

Ross: Allons-y...

Rachel: Je ne peux pas voir ça. C’est comme licencier Casimir. (Ross se dirige vers le canapé sur lequel Sandy est assis.)

Ross: Sandy... Euh, nous... nous devons parler. Je crains que ça ne marche pas.

Sandy: (surpris) Oh...

Ross: Oui, euh, ... Rachel et moi, pensons que tu es génial... Avec Emma... euh... mais nous avons le sentiment...

Rachel: (Derrière la porte de la chambre.) Toi ! ! ! Tu as le sentiment !

Ross: J’ai... le sentiment... que le courant ne passe pas. Je suis désolé. Nous serons très heureux de te faire une recommandation...

Sandy: Oh, non, non, non... Ce n’est rien. J’ai de nombreuses offres d’autres familles. Je vous avais choisi parce que... c’est vous que je préférais.

Rachel: (de la chambre) Oh, abruti de Geller !

Ross: Bref, je suis content qu’il n’y ait pas de ressentiment.

Sandy: Non, pas du tout. Il faut ĂŞtre heureux avec chaque personne qui vit sous son toit... NĂ©anmoins, si ça ne vous gĂŞne pas, j’aimerais savoir quel Ă©tait le problème ? Peut-ĂŞtre pourrais-je l’amĂ©liorer dans le futur.

Ross: Non, c’est juste... euh, rien, aucun de vos gestes... c’est un problème personnel.

Sandy: Qu’est-ce... ? (Ross hĂ©site.) S’il vous plaĂ®t ? (Sandy penche la tĂŞte.)

Ross: C’est juste que je ne suis pas très à l’aise avec les hommes qui sont aussi sensibles que vous.

Sandy: C’est juste... Et pourquoi cela ?

Ross: Pourquoi ? Je ne sais pas. (Sandy penche la tĂŞte de nouveau.) Peut-ĂŞtre Ă  cause de mon père ?

Sandy: Hein... ?

Ross: Euh, lorsque j’étais jeune, c’était un homme plutôt rude... Et moi, enfant, je n’étais pas l’athlète que je suis aujourd’hui.

Rachel: (de la chambre) Oh, ahaha !

Ross: Je joue au squash... ! Bref, j’ai toujours le sentiment qu’il pensait de moi que j’étais trop sensible.

Sandy: Cela a du ĂŞtre dur ?

Ross: C’était dur... je me souviens... j’étais dans ma chambre... je jouais avec mes dinosaures... je jouais et j’apprenais... et mon père entrait et disait... â€ś Qu’est-ce que tu fais avec ces trucs ? Quel est ton problème ? Pourquoi tu ne joues pas dehors... comme un vrai garçon ? â€ť

Sandy: Mais vous ĂŞtes un vrai garçon ?

Ross: Je sais ! (Ross se met Ă  pleurer.) Et l’étĂ©, quand il fait chaud, pourquoi tu ne portes pas un dĂ©bardeur ?

Sandy: Ce n’est rien ! Pleurer, c’est bien. Ca fait partir les bobos.

Ross: Et c’est reparti...

Closing credits

[Scène : L’appartement de Joey. Joey et Sandy sont assis au comptoir de la cuisine. Joey tient M. Mâchouilles et Sandy tient M. Grincheux.]

Sandy/M. Grincheux : Et tu sais quels sont les navires qui ne coulent jamais ?

Joey/M. Mâchouilles: Non, lesquels ?

Sandy/M. Grincheux : Les navires de l’amitié...

Joey: Waou, tu es génial...

Sandy: Oh, je dois y aller.

Joey: Aah... Combien je te dois ?

Sandy: Vingt dollars.

Joey: C’est le collège le moins cher qui soit.

Fin

© Fan Club Français de Friends & Friends Generation 2