Scripts saison 3 V.F. |
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Script Saison 3 Episode 22 |
Générique |
Titre US : The One With The Screamer
Titre FR : Celui qui s’énervait
Écrit par Scott Silveri et Shana Goldberg-Meehan
Réalisé par Peter Bonerz
Transcrit par Eric Aasen
Traduit par Isabelle Juhasz
Fiche détaillée et photos - Titres Saison 3 - Résumé de l'épisode - Script en anglais
Script V.F. |
Rachel: Tu es encore en attente, Phoebe ? Je devais rappeler mon père il y a 2 heures.
Phoebe: Je l’ai eu. Il veut que tu l’appelles dès que tu peux. ll est à Machin-truc.
Rachel: Machin-truc ? C’est quoi, ça ?
Phoebe: C’est ce que je dis quand j’ai oublié le vrai nom.
Rachel: Raccroche. Ca suffit maintenant. Allez !
Phoebe: Non, Rachel ! lls n’attendent que ça. Ma garantie expire demain. Si je raccroche...ils répareront pas mon téléphone pourri gratuitement. On ne peut pas les laisser gagner. C’est nous ou eux !
Chandler: Vas-y Phoebe !
Joey, entrant: Salut !
Tous : Salut !
Joey: Je dois revérifier les billets pour ce soir. Qui a quoi ?
Chandler, Phoebe, Rachel: J’en ai un.
Monica : ll m’en faut 2. J’irai avec Pete...mon petit copain. J’ai un petit copain maintenant !
Joey: C’est noté. Ross, et toi ?
Ross: Euh...oui, moi aussi, il m’en faut 2.
Monica : Ah bon ? Qui est le n° 2 ?
Chandler: " Qui est le n° 2 ?" : le jeu le plus dur des égoutiers.
Ross: C’est...c’est quelqu’ un.
Phoebe : Quelqu’un avec qui tu pourrais (elle regarde Rachel)...sortir ?
Ross: Peut-être. C’est une femme qui travaille avec moi . J’espère que ça te dérangera pas, Rachel .
Rachel : Non. Non, pas du tout. Pas le moins du monde. Moi aussi, je comptais venir avec quelqu’ un.
Joey : Mais tu m’as dit un billet.
Rachel : Je voulais dire : " moi, plus une personne" .
Joey : OK. (A Phoebe et Chandler). Vous avez tous voulu dire ca ?
Ross: Bon. A ce soir.
Joey : OK !
Rachel: OK !Salut !
Chandler : Salut !
Monica : Salut !
Ross sort.
Rachel: Bon ! ll me faut un mec. (Elle court vers sa chambre.)
Joey : Vous allez enfin rencontrer Kate.
Tous : Oh !
Joey, à Chandler : Au fait, j’ai pris ton parfum. J’espère qu’elle aimera.
Monica : Mais qu’est-ce que tu fous, Joey ? Ça marchera jamais. Elle sort déjà avec un mec.
Chandler: Et puis je n’ai pas de parfum.
Joey : La bouteille verte à côté de la mousse à raser...
Chandler: Ah ! C’est le vermifuge pour le canard .
Horrifié, il se frotte la nuque et sent sa main.
Monica, à Phoebe : Tiens, tu peux mettre ça. (Elle lui tend un sweat-shirt).
Phoebe : Merci.
Monica : De rien.
Phoebe : (Elle est toujours au téléphone). Je pose le téléphone. (Elle pose le combiné). Mais je suis toujours là. Ne partez pas, je suis là ! (Elle commence à enfiler le sweat-shirt).Ne me laissez pas tomber, je suis là. (Elle a enfilé le sweat-shirt, mais sa tête est coincée dans une manche). Une seconde. Une seconde. Donnez-moi une seconde. (Frénétique, elle essaie de faire passer sa tête dans le sweat-shirt. Monica sort de la salle de bains). Attendez ! une seconde !
Monica : Phoebe ?
Phoebe : Quoi ? Monica, j’ai peur !
Monica : Calme-toi. C’est une manche. Tout simplement. OK ?
Phoebe : OK.
Monica : Et en plus, il y a un haut-parleur. (Elle met le téléphone en position haut-parleur).
Voix artificielle : Merci de rester en ligne. Votre appel compte pour nous.
Monica : Bon, raccroche maintenant. On va être en retard .
Phoebe s’apprête à raccrocher, mais ...
Voix artificielle : Merci de patienter. Vous êtes le client suivant.
Phoebe : Oui ! Je suis le client suivant ! Et dire que tu voulais que je raccroche !
Chandler, entrant, le poussin et le canard sous le bras : On peut emmener un canard et un poussin au théâtre ?
Monica : Bien sûr que non.
Phoebe : Non.
Chandler : Je voulais juste qu’ils l’entendent de la bouche de quelqu’un d’autre.
Ross : Hé, Rachel !
Rachel : Oh ! Salut !
Ross : Salut !
Rachel : Comment ca va ? (Elle s’apprête à l’embrasser sur la joue mais, se rappelant la présence des autres, elle s’arrête et lui tapote l’épaule).
Ross : Bien.
Rachel : Bien.
Ross : On dirait bien qu’on est les premiers.
Rachel : On dirait. Les premiers ! Ouais !
Ross : On est les meilleurs !
(Un silence gêné s’installe.)
Rachel : Au fait ! Tommy, voici Ross. Ross, lui c’est Tommy.
Tommy : Salut !
Ross : Salut. Pardon. Voici Cailin.
Ils vont les uns vers les autres afin de se serrer la main, mais ils s’emmêlent les bras, et Ross dit :
Ross : Et ! rompez !
Un rire gêné s’ensuit.
Rachel : Euh...Je vais aux toilettes.
Tommy : OK.
Cailin :Je t’accompagne.
Tommy : Je cherche nos places.
Ross : OK. (Les filles s’en vont). (A Tommy).C’est un peu...un peu...gênant.
Tommy : Ah bon ?
Ross : Ben, parce que Rachel et moi, on sortait ensemble.
Tommy : Je...Je n’étais pas au courant.
Ross : Alors, ça... Ca, c’est gênant. Alors, qu’est-ce que ...
Tommy : On doit être là.
Ross : Ah oui !
Tommy : Eh oui...
Ross : OK. (Il voit deux personnes s’asseoir sur leurs sièges). Euh...Excusez-moi . Je suis désolé, mais je crois que vous êtes assis à nos places.
L’homme : Non, je ne pense pas.
Tommy : Je peux voir votre billet ?
L’homme : Le voilà. (il lui tend son billet).
Ross, regardant le billet : C’est bien ça. Vous voyez, c’est D-1 3.
L’homme : Oh, je croyais que c’était...
Tommy : Vous croyiez quoi ? Ça n’a pas marché, crétin ! Vous êtes débile ou quoi ? Hein ? C’est écrit D-13. Vous êtes cerné de numéros pairs. C’est un indice ?
L’homme : L’ouvreuse m’a dit...
Tommy : Mais bien sûr ! Elle se trompe jamais...avec toutes les études qu’elle a faites ! Dégagez ! (Ils se lèvent). Voilà ! (Il leur jette les billets à la figure.) (A Ross, calmement). Tu veux te mettre près de l’allée ?
Ross : Non, ça va. (Il s’asseoit, stupéfait).
Chandler apercevant Joey : Le voilà.
Monica : Notre star !
Joey : Alors, qu’en pensez-vous ?
Chandler : C’était presque aussi bien que la pièce avec les 2 filles nues sur le tape-cul.
Joey : J’y étais pas dans celle-là.
Chandler : Je sais.
Joey, apercevant Kate : Hé, Kate ! Viens les rencontrer tous. Tout le monde, voici Kate.
Monica : Salut !
Le metteur en scène, s’introduisant dans le groupe : Pardon. Pardon. (A Kate).Mon amour. (Il l’embrasse).Viens ! (Ils s’en vont).
Chandler: Alors c’est elle que tu aimes ?
Joey : Ouais.
Ross, attirant Chandler vers le buffet : Tu sais quoi ? Le mec avec qui Rachel est venue est dingue. ll a salement engueulé de parfaits inconnus. C’est pas bon signe.
Chandler : Attends, attends ! Tu n’aimes pas le type avec qui sort Rachel ? C’est étonnant.
[ Coupure et retour sur Rachel, Tommy et Joey. ]
Joey : Salut, Lauren. Voici la doublure de Kate, Lauren.
Rachel : Salut. Je t’ai déjà vue quelque part.
Lauren : Salut !
Rachel : Mais ! Je t’ai déjà vue quelque part.
Lauren : On s’est croisées dans votre immeuble. Je venais de coucher avec Joey. ll m’a plaquée le lendemain.
[ Coupure et retour sur Monica, Pete et Cailin. ]
Cailin : Alors, comment vous êtes-vous rencontrés ?
Pete : En résumé : je l’ai poursuivie pendant 2 mois...puis je lui ai fait un chèque de 20 000 $ et elle a craqué.
Monica : La version longue : je le largue parce qu’il dit ce résumé.
[Coupure et retour sur Joey au moment où son agent, Estelle, approche. ]
Estelle : Joey, mon chou, tu étais génial .
Joey : Voici mon agent, Estelle.
Estelle : Bonsoir. (A Rachel et Monica). Vous étiez formidables, les filles. (A Joey).Elles ont un agent ?
Joey : Elles étaient pas dans la pièce.
Rachel : On n’est pas actrices.
Estelle : Quel dommage ! Avec ce visage (elle désigne Monica) et cette poitrine (elle désigne Rachel), je ferais quelque chose d’étonnant.
Chandler : Je pourrais l’emprunter ?
[ Coupure. Quelques instants plus tard. ]
Cailin : Salut. Tu ne m’as pas oubliée ?
Ross : Salut ! Oui !!Tommy vient de se faire doubler aux toilettes. ll va exploser. (Il regarde intensément dans sa direction).
Cailin : Je vais rentrer.
Ross : Rentrer ? Pourquoi ?
Cailin : Je ne sais pas. Je n’ai pas forcément envie...de rester là à attendre qu’ un type se décide à crier ou non.
Ross : Mais je suis persuadé qu’il va crier.
Cailin : Au revoir, Ross.
Ross : Oui, c’est ça, au revoir.
Le Metteur en scène, faisant son entrée un journal à la main : Voilà, mes amis ! (Il commence à lire la critique). "Boxing Day. ""Au théâtre Lucille Lortel ...blablabla. Joey Tribbiani joue de façon très inégale. Mais il est loin d’être le plus nul du spectacle. "
Joey : Oui !
Le Metteur en scène : " Le jeu de Kate Miller est maladroit, maniéré et risible... " (Kate, déprimée, s’éloigne). Blablabla...Etc. Nous y voilà. " La mise en scène...de Marshall Townend est... " Il s’arrête, puis relit la critique. Dégoûté, il jette au loin le journal. Merci à tous. Vous avez foutu ma vie en l’air. Maintenant, tronches de nullards, empiffrez-vous...avec les gâteaux de ma mère. Excusez-moi .
Joey s’avance et ramasse le journal. Toute la bande l’observe.
Joey : Ça vous dérange si je le garde ?
Monica : Salut.
Rachel : Salut.
Phoebe : Oh, la pièce est finie ?
Monica : Oui. Où étais-tu ?
Voix artificielle : Merci de votre patience. Vous êtes le prochain client.
Monica : Ça fait 5 heures que tu es le prochain client. Ça te rend pas folle ?
Phoebe : Non. J’ai trouvé de quoi m’occuper.
Rachel et Monica se dirigent vers leur chambre, s’arrêtent et reviennent dans le salon, l’air égaré.
Phoebe : Ah oui, au fait ! (A Monica). J’ai mis tes affaires dans sa chambre et ses affaires dans ta chambre.
Elles se regradent, hochent la tête et réintègrent leur nouvelle chambre.
Joey : Hé ! Ca va ?
Kate : lmpeccable.
Joey : Tu sais, les critiques de théâtre sont des gens qui n’ont pas pu être acteurs. Tu sais ce que tu devrais faire ?
Kate : Devenir critique.
Le metteur en scène, ivre, faisant son entrée : J’ai mal .(S’adressant à Joey et Kate). Qu’ un fléau...s’abatte sur vos maisons à tous deux. (Il repart.)
Kate : Au fait, il m’a larguée après avoir lu la critique.
Joey : C’est élégant !
Kate : Ouais... Je sais vraiment les choisir. J’ai renoncé à un soap pour ça.
Joey : Moi aussi j’ai renoncé à un boulot.
Kate : Ah oui ? Quoi ?
Joey : Euh...Retirer les griffes des chats. Tu sais quoi ? Je te raccompagne chez toi .En chemin, on passera par tous les kiosques à journaux et on brûlera tous les Times et les Post.
Kate : Pourquoi le Post ?
Joey : Tu l’as pas lu ?
Kate : Non. Et toi ?
Joey : Non. Pourquoi ?
Kate, ivre : Alors, tu penses vraiment que les journalistes sont jaloux de moi ?
Joey : Evidemment. Tu as du talent et tu es belle.
Kate : Tu es gentil . Et mignon.
Joey : Et c’est pour ça qu’ils m’ont descendu.
Ils s’embrassent.
Joey : Hé ! Attends un peu.
Kate : Quoi ?
Joey : Je ne te comprends pas. D’abord, tu me détestes. Ensuite, tu couches avec moi .Puis, tu veux plus me voir. Puis, tu me reprends ?
Kate : Et alors ? Tu n’étais jamais sorti avec une actrice ?
Joey : Kate, est-ce que tu m’apprécies, au moins ?
Kate : Mais bien sûr.
Joey : Alors pourquoi tu m’as jeté ? Comment ça se fait que tu es restée avec lui ?
Kate : J’en sais rien. Je fais toujours ça. Je choisis toujours le mec le plus intelligent...ou le plus talentueux. Pourquoi pas choisir un mec comme toi ?
Joey : Merci .
Kate : Enfin, tu vois ce que je veux dire : un mec vraiment gentil . Joey, tu es tellement...tu es tellement...
Elle s’évanouit et s’écroule sur l’épaule de Joey.
Joey : ( Il vérifie qu’elle n’est pas en train de baver sur sa chemise.) OK. OK. OK ! ( Il l’allonge et la recouvre d’une couverture. )Voilà. Je vais t’allonger les jambes. (Il la regarde. )Bonne nuit, Kate. Fais de beaux rêves. ( Il ramasse une corbeille à papiers ). Je mets ce récipient ici en cas de besoin pressant.
Voix artificielle : Veuillez ne pas quitter. Votre appel compte pour nous.
Monica, sortant de sa chambre : Pheebs ! Tu veilles depuis 24 heures. Va dormir.C’est pas sain.
Phoebe : Non, ça va très bien. Tu sais pourquoi ? C’est grâce à la riboflavine.
Joey, entrant, gaiement : Salut !
Monica :Salut ! Tu portes les mêmes vêtements qu’ hier.
Joey : Oui. J’ai passé la nuit chez Kate, mais il s’est rien passé. Pheebs, où étais-tu ?
Phoebe : Je suis désolée. Je tiens absolument à voir ta pièce. Ta pièce compte pour nous. Merci de ta patience. Ta pièce sera la prochaine pièce que j’irai voir.
Monica : Bon. Que s’est-il passé avec Kate ?
Joey : C’était super. Je l’ai raccompagnée chez elle. On a tellement de points communs. Elle s’est écroulée. Puis, elle s’est réveillée. On a parlé toute la nuit. Et maintenant on est dingues l’ un de l’autre.
Monica : Joey, tu as eu "ta nuit" !
Joey : Quoi ?
Monica : Quand deux personnes se rendent compte qu’elles s’aiment...que...qu’elles parlent pendant des heures et...et qu’elles se révèlent à l’autre.
Joey : Tu - tu crois ?
Monica : Est-ce qu’elle a parlé de sa famille ?
Joey : 2 frères, 1 décédé.
Monica : C’est bon ça !
Joey : Ah oui ?
Monica : Oui .
( Triomphants, ils se serrent dans les bras l’un de l’autre ).
Gunther, portant une tasse qu’il tend à Chandler : De la part de la fille assise au bar.
Chandler : Oh oh !
Il se retourne et regarde la fille au bar. Elle murmure quelque chose à l’oreille de Gunther, qui revient et récupère la tasse.
Gunther : Désolé. Elle t’a pris pour un autre.
Rachel : Quelle heure est-il ?
Monica : 13 h.
Ross : 13 h.
Chandler : 7h15. ( Monica le regarde). Ma montre marche pas.
Rachel : Tommy devrait bientôt arriver. On va déjeuner.
Ross : Je ne voulais pas te le dire, mais... bon, je pense que tu ne devrais plus le voir.
Rachel : Ah bon ?
Ross : Ce type est méchant. Vraiment très méchant. Ne t’approche pas de lui .
Rachel : Peut-être même que je devrais ne m’approcher d’aucun mec.
Ross : Je ne dis pas ça parce que je suis jaloux. (Chandler et Monica lui lancent un regard dubitatif. ). Je ne suis pas jaloux. Ce mec a engueulé, il a totalement engueulé un couple qui était assis à nos places.
Chandler : Et à la fin du spectacle...il s’est levé et... tu sais quoi ? (Il commence à taper dans ses mains. ) Il s’est mis à se frapper les mains.
Ross : OK ! Très bien !Vous ne voulez pas me croire. Très bien. (Il s’apprête à partir. )
Monica : On plaisantait.
Chandler : Ross ! Non ! Ross !
Monica : Ross !
[ Coupure et retour à l’extérieur du Central Perk. ]
Ross : Vous ne voulez pas me croire. Vous me prenez pour un rigolo. Je suis un rigolo... (Il se retourne et manque de renverser son café sur Tommy).
Tommy : Hé !
Ross : Oh, pardon, Tommy.
Tommy : Qu’est-ce qu’il y a dans la tasse ?
Ross : Euh...
Tommy : Qu’est-ce qu’il y a dedans ?
Ross : Du café.
Tommy : Du café glacé ? Dis-moi qu’il est glacé.
Ross : ll est... il est chaud ...
Tommy : Du café chaud ! Andouille ! Tu voulais m’asperger de café chaud ? Gros naze, crétin, balourd avec ta coupe de cheveux naze et débile.
[ Coupure et retour à l’intérieur du Central Perk. Ross donne de petits coups sur la fenêtre ; alors que Tommy continue de lui crier dessus il essaye désespérément d’attirer l’attention de la bande. ]
Rachel, ne remarquant pas Ross : Qu’est-ce que tu préfères en été ?
Monica : Hmmm...Aller à la plage. J’aime quand il fait jour tard .
Rachel : Oui...
Tommy, faisant son entrée gaiement après avoir crié sur Ross, qui le suit, choqué : Salut !
Rachel : Tommy ! Tiens, dis-moi ! Qu’est-ce que tu préfères en été ?
Tommy : Je ne sais pas...Peut-être l’odeur de l’ herbe fraîchement coupée.
Chandler : Pas mal, celle-là.
Ross s’énerve devant le calme maintenant revenu chez Tommy.
Joey : Désolé. Désolé, je suis en retard. Mon canard et mon poussin se sont bagarrés. C’était affreux.
Le directeur du théâtre : On t’a attendu pour lever le rideau. Allez ! On y va !
[ Coupure et retour sur la scène, où Lauren remplace Kate. On sonne à la porte. ]
Lauren, venue ouvrir la porte : Vic ! Où étais-tu, mon chou ?
Joey, surpris de ne pas se retrouver face à Kate, prend laurie dans ses bras et murmure : Où est Kate ?
Lauren, murmurant : Elle a trouvé un boulot à L.A.
Joey, stupéfait : Quoi ?
Lauren : Je t’ai attendu toute la nuit. Où étais-tu ? (Joey ne répond pas). Où étais-tu, Vic ?
Joey : Oh ! Euh...Va à la fenêtre. Je vais descendre te montrer quelque chose.
Lauren, regardant par la fenêtre ce qui se passe en bas : Qu’est-ce que tu caches là ? Qu’est-ce que tu caches comme ça sous cette bâche ?
Joey, s’agrippant à la fenêtre de l’extérieur, passant sa tête à l’intérieur et murmurant : Quand part-elle ?
Lauren, murmurant : Ce soir. Qu’est-ce que tu fiches ?
Joey, faisant semblant de crier depuis le deuxième étage : Je remonte.
Tommy : Je peux passer un coup de fil ?
Phoebe : Oh, je...(Elle se met à baragouiner de manière incohérente. )
Chandler : Va plutôt téléphoner chez nous, en face. Elle...a... quelques problèmes.
Ross : ( Il sort de la cuisine, une tasse de café à la main, et manque de percuter Tommy) .Oups ! Désolé, Tommy. J’ai failli renverser mon café chaud sur toi .
Tommy : Mais tu ne l’as pas fait.
Ross : Non, mais...il est... chaud .
Tommy s’en va téléphoner chez Chandler et Joey.
Rachel : Arrête, Ross. Ça devient pénible.
Ross : Mais pourquoi personne ne me croit ?
Phoebe : Moi, je te crois.
Ross : C’est vrai Pheebs ?
Phoebe : Oui. Mais (elle montre le téléphone) je l’ai aussi crue quand elle a dit que je serais la prochaine.
[ Coupure et retour chez Chandler et Joey. Tommy est au téléphone. ]
Tommy, avisant le poussin : Hé !Salut, mon petit bonhomme. (Il prend le poussin dans ses mains) .Monsieur le poilu. Comment ca va ? (Il se met à le caresser). Ahhh ! (Le poussin défèque sur sa main). Beurk ! oh ! Beurk ! Dégueulasse. lmbécile ! Espèce de sale petite créature jaune à poils. " Regardez-moi, je suis si mignon. Je suis un poussin dégueulasse. " Quel crétin ! Comment ça se fait que ta race a pas encore disparu ? (Derrière lui, le canard bat des ailes et cancane.) (Au canard). Pourquoi tous ces coin-coin ? Espèce d’ersatz de Donald !
Toute la bande, sur le seuil, l’observe.
Chandler : Ne t’approche pas de ce canard .
Tommy : Pardon, mon petit poussin. Désolé que t’aies chié sur moi .( Au moment de sortir, il s’arrête). (A Rachel). Je suppose que c’est fini entre nous. Bordel !
Il part. La bande, consternée, garde le silence.
Kate : Joey !
Joey : Salut !
Kate : Je suis contente de te voir. Je t’ai cherché partout.
Joey : Que se passe-t-il ? Tu vas à L.A. ?
Kate : Ils me réclament toujours à General Hospital.
Joey : Mais...et nous, alors ?
Kate : C’était merveilleux, hier soir. Mais je ne ne peux pas rester que pour toi .
Joey : Reste pour les musées alors !
Kate : Je suis désolée.
Le directeur : Joey, en scène !
Joey : Tu peux attendre la fin ? Je t’emmènerai à l’aéroport pour te dire au revoir.
Lauren, appelant depuis la scène : Où es-tu, Vic ?
Kate : Mon vol est dans une heure. Je...J’y vais.
Lauren : Vic ? Vic ? Vic !
Joey, à Lauren : Une minute !
[Coupure et retour à la fin de la pièce. ]
Joey : J’en ai bien l’impression. (Il se rend compte que Kate est là et le regarde. Il se détourne légèrement de Lauren, montrant que ses paroles s’adressent à Kate. Mais dans la salle il donne l’impression de parler à Lauren.) Ecoute-moi ... Je vais te dire adieu très vite parce que ça me fait souffrir. Sache que je ne t’oublierai jamais. Tu as des choses à faire de ton côté...et moi aussi . A présent... je vais monter dans mon vaisseau spatial . (De la fumée s’échappe du plafond, et une échelle, que bordent deux rangées de lumières vives clignotantes apparaît). Je passerai sur Blargon 7 me recharger en carburant. Lorsque je reviendrai dans 200 ans...tu seras morte depuis longtemps. Mais moi, je n’aurai pas vieilli . (Il monte sur l’échelle). Tu diras à ton arrière-arrière petite-fille...de me chercher. Tu vois, Adrienne...mon trésor...je veux absolument la rencontrer.
L’échelle remonte peu à peu, emmmenant Joey dans son vaisseau spatial pour son voyage jusqu’à Blargon 7. Kate agite la main en signe d’adieu.
Lauren : Au revoir, Vic ! Lauren lui fait un signe de la main en guise d’adieu.
Monica : Phoebe, ça fait 2 jours...
Phoebe : Je sais. Heureusement que c’est un numéro commençant par "801 " ...
Ross : Phoebe, c’est "800" , les numéros verts. "801 " , c’est...c’est l’indicatif de l’ Utah.
Phoebe : Non, non. C’est forcément "800" .(Elle s’empare du mode d’emploi pour vérifier le numéro.) Toutes les grosses boîtes ont un numéro commençant par "800" . Toutes. (Elle trouve le numéro). Toutes les grosses boîtes de l’ Utah...
Rachel : Phoebe !
Phoebe : Pardon. Je vous rembourserai .
Chandler : Elle ne raccroche toujours pas.
Tous : Raccroche. Raccroche ce téléphone !
Phoebe : Bon, bon, d’accord ! (Elle raccroche violemment le téléphone, et le casse). Oh oh !
Monica : Quoi ?
Phoebe : Je crois que je l’ai cassé. Mais c’est pas grave. Voilà le numéro qu’il faut appeler.
Monica, sarcastique : Oh.