Scripts saison 1 V.F. |
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Script Saison 1 Episode 5 |
Générique |
Titre US : The One With The East German Laundry Detergent
Titre FR : Celui qui lave plus blanc
Écrit par Jeff Greenstein et Jeff Strauss
Réalisé par James Burrows
Transcrit par Eric Aasen
Traduit par John Trisconi
Fiche détaillée et photos - Titres Saison 1 - Résumé de l'épisode - Script en anglais
Script V.F. |
[Les six sont là]
Monica : On peut passer à autre chose? C’est pas si terrible que ça.
Ross : Pas si terrible que ça? C’est incroyable. Attend, tu fouilles un peu dedans, tu fais un petit geste et bam, tu as un soutien-gorge à la main. Autant que je sache, il n’y a rien qu’un homme puisse faire se rapprochant de cela. Pas vrai?
Rachel : Allons! Vous les mecs, vous pouvez pisser debout.
Chandler : On peut? D’accord, j’essaie maintenant.
Joey : Ok, vous savez ce qui me rend fou? Les femmes peuvent se mater la poitrine à chaque fois qu’elles le désirent. Elles baissent la tête et voilà. Comment vous faites pour travailler, ça reste un mystère pour moi.
Phoebe : Oh, vous savez ce que je ne peux pas digérer? La façon qu’ont les mecs de pouvoir faire tant de vilaines choses, et de ne même plus s’en soucier par après.
[longue pause]
Ross : Les orgasmes multiples!
[Les six sont là]
Chandler : Ce soir, c’est samedi soir, le grand soir, le soir des rencards, samedi soir, le sa-me-di soir!
Joey : Pas de projets, hein?
Chandler : Pas un en vue.
Ross : Même pas, comment dire, rompre avec Janice?
Chandler : Oh, d’accord, d’accord, la ferme.
Monica : Chandler, personne n’aime rompre avec quelqu’un. Tu dois seulement le faire.
Chandler : Non, je sais, mais c’est tellement dur, tu vois? Enfin, tu es assis là avec elle, elle n’a aucune idée de ce qui se passe, et tu as finalement le courage de le lui dire, et surgit l’horrible instant de pure maladresse où tu lui tends l’addition.
Joey : Pourquoi dois-tu rompre avec elle? Sois un homme, arrête de l’appeler.
Phoebe : Tu sais, si tu veux, je le ferais avec toi.
Chandler : Oh, merci, mais je crois qu’elle penserait qu’on se met à plusieurs contre elle.
Phoebe : Non, je veux dire que tu romps avec Janice et moi avec Tony.
Ross : Tony?
Monica : Oh, tu veux rompre avec Tony?
Phoebe : Ouais, je sais, il est doux, mais c’est plus aussi drôle qu’avant, tu sais? Je sais pas si c’est moi, ou sa grève de la faim, ou, je sais pas.
Rachel : [qui fait le service] Est-ce que quelqu’un désire encore autre chose?
Ross : Oh, ouais, la semaine dernière tu avais un merveilleux genre de petit pain au chocolat croustillant couvert de noisettes. [Rachel lui lance un regard sombre] Rien, juste un... un... je vais bien.
Phoebe : [à Rachel] Quel est le problème? Pourquoi es-tu si exécrable?
Rachel : C’est mon père. Il veut me donner une Mercedes décapotable.
Ross : Ce type, il me rend fou.
Rachel : Ouais, ben, c’est une Mercedes si je rentre à la maison. Oh, c’était horrible. Il m’a appelé jeune fille.
Chandler : Ooh, je déteste quand mon père m’appelle comme ça.
Monica : Est-ce qu’il t’a redonné du "Tu n’es pas assez mûre pour ça"?
Rachel : Oh, oui, oui. En fait, j’en ai eu la longue version disco, avec trois chœurs de "Tu n’y arriveras jamais toute seule".
Phoebe : [dans le rythme] Hu-hum, hu-hum.
Angela : [qui est une superbe femme en robe, entre] Salut, Joey.
Joey : Mon Dieu, Angela. [Angela prend un siège au comptoir]
Monica : Woah, se faire larguer par toi lui a apparemment fait du bien.
Phoebe : Est-ce que tu vas y aller?
Joey : Non, ouais, non, bon oui mais pas maintenant. Je veux pas avoir l’air trop pressé. Un Mississippi, deux Mississippi, trois Mississippi (Note: c’est une façon américaine pour les enfants de compter les secondes assez précisément. En Français, on utiliserait la méthode: "Mille-un, mille-deux, mille-trois..." ...Regardez Poltergheist!). Ca doit jouer, maintenant. [il marche vers elle] Salut Angela.
Angela :[sans prêter trop d’attention] Joey.
Joey : Tu as l’air en forme.
Angela : C’est parce que je porte une robe qui redresse mes seins.
Joey : Pas besoin de le dire.
[Ross et Rachel discutent à part à une table du Central Perk]
Ross : Alors, euh, Rachel, qu’est-ce que tu, euh, qu’est-ce que tu fais ce soir?
Rachel : Oh, ce soir, c’est la grande soirée glamour. Moi et Monica allons faire notre lessive au Salon-lavoir.
Ross : Oh, tu veux entendre une sacrée coïncidence? Devine qui fais aussi sa lessive là-bas?
Rachel : Qui?
Ross : Moi. C’était pas clair? Hé, pourquoi je n’irais pas avec vous deux?
Rachel : Tu n’as pas de buanderie dans ton immeuble?
Ross : Oui, j’ai une buanderie dans mon immeuble, euh, mais il y a un problème avec... les rats. Apparemment, ils sont attirés par le sèche-linge, et ils y rentrent, pour en sortir tout... pelucheux. Bref, disons sept heure?
Rachel : Bien sûr.
[retour sur Angela et Joey au comptoir]
Angela : Oublie ça, Joey. Je suis avec Bob à présent.
Joey : Bob? C’est qui, ce Bob?
Angela : Bob est génial. Il est malin, il est sophistiqué, et il a un vrai boulot. Toi, tu vas à trois auditions par mois et tu te prends pour un acteur, mais Bob-
Joey : Allons, on était bien ensemble. Et pas que pour les galipettes, mais aussi pour causer.
Angela : Ouais, mais désolé, Joe. Tu as dit "Restons de bons amis", alors devine quoi?
Joey : [en souriant] Quoi?
Angela : [elle crie] On est que des amis.
Joey : Bon, bon, alors pourquoi on irait pas dîner à quatre ce soir? En tant qu’amis?
Angela : Quels quatre?
Joey : Tu sais, toi et Bob et moi et ma petite amie, euh... [et il aperçoit...] Monica!
[Joey essaie de convaincre Monica d’être sa petite amie pour la soirée]
Joey : Monica, je te le jure, ce mec est parfait pour toi.
Monica : Oublie ça. Pas après ton cousin qui pouvait faire l’alphabet en rotant.
Joey : S’il te plaît. Il est génial. Il s’appelle Bob. C’est le... [il réfléchit] frère d’Angela. Il est malin, il est sophistiqué, et il a un vrai boulot. Moi, je vais à trois auditions par mois et je me prend pour un acteur, mais Bob lui-
Monica : [elle regarde par la fenêtre] Oh, mon Dieu, aidez-nous.
Joey : Quoi?
Monica : Le moche tout nu change les carreaux de sa cuisine. Beurk!
Joey : Beurk. Ecoute, je te demande une faveur. Si je fais ça pour son frère, peut-être qu’Angela reviendra vers moi.
Monica : Qu’est-ce qui t’arrive? Tu sors avec des tonnes de filles.
Joey : [fier] Je sais, mais j’ai fait une énorme erreur. Je n’aurais jamais dû rompre avec elle. Tu m’aideras? S’il te paît?
[Chandler est avec Ross qui téléphone]
Ross :OK, à plus. [il raccroche] Bon, Monica ne vient pas, il n’y aura que moi et Rachel.
Chandler : Une minute, boy-scout, es-tu certain d’avoir tout prévu?
Ross : C’est de la lessive. La prédiction est minimale.
Chandler : Il n’y a que toi et Rachel, rien que vous deux? C’est un rendez-vous. Tu t’apprêtes à sortir.
Ross : Nooon.
Chandler : Siiii.
Ross : Alors qu’est-ce que tu suggères? Que je me re-rase, que je prenne du vin, ou quoi?
Chandler : Eh bien, tu devrais repenser aux sous-vêtements sales. Ce sera en gros la première fois qu’elle verra tes caleçons... tu veux qu’ils soient dégoûtants?
Ross : [tout penaud] Non.
Chandler : Oh, et euh... l’adoucissant textile?
Ross : OK, OK, qu’est-ce qui ne va pas avec mon Snuggles? Il dit que je suis sensible, plutôt chaleureux, tu sais, comme ce petit ourson chaleureux... [Ross montre son adoucissant et Chandler le dévisage] OK, j’en prendrais une autre en chemin.
Chandler : Tu peux y aller.
[Joey et Monica sont au bar en attendant Bob et Angela]
Monica : Merci pour le verre. Alors, il ressemble à quoi ce Bob? Il est grand? Petit?
Joey : Ouais.
Monica : Alors?
Joey : Alors quoi?
Monica : Tu n’as jamais rencontré Bob, pas vrai?
Joey : Non, mais il-
Monica : Oh mon Dieu, Joey, pour ce qu’on en sait, cet homme est peut-être horriblement- [Angela et Bob arrivent. Bob a l’air d’un top model]
Angela : Salut Joey!
Monica : -horriblement séduisant. Maintenant, je vais me taire.
[Chandler et Phoebe sont là, prêts à rompre avec leur partenaire]
Chandler : [excité] Où sont-ils? Où sont-ils?
Phoebe : [zen] C’est super. On ne fait jamais rien, tous les deux.
Chandler : C’est génial. Demain, on pourrait louer une bagnole et rouler sur quelques chiots.
Phoebe : [choquée] Oooh, je ne veux pas faire ça!
[Janice et Tony, leurs petits amis respectifs, entrent]
Chandler : On est parti.
Phoebe : OK, passe une bonne rupture.
Chandler : Hé Janice!
Janice : Oh mon Dieu, je suis si contente que tu m’aies appelé. Je viens de passer la pire des pires journées.
Chandler : Hé, ça c’est pas bon. [à la serveuse] Je peux avoir un express et un lait par ici, s’il vous plaît?
Janice : On a reçu les négatifs de cette séance de photo, celle avec les petits légumes. Bref, ça craignait vraiment, alors, j’ai fini plus tôt la journée et j’ai fait les magasins... [elle regarde dans ses sacs] ...et je t’ai trouvé, je cherche, je cherche, je cherche, je t’ai trouvé... [Chandler voit Phoebe rompre avec Tony. Elle lui parle quelques secondes, le prend dans ses bras et il part. Chandler tombe des nues tellement c’était facile]
Chandler : [stupeur] Quoi?
Janice : Hein?
Chandler : [en se rattrapant] Quoi... qu’est-ce que tu m’a trouvé?
Janice : je t’ai trouvé... ceci! [une paire de chaussettes]
Chandler : Des chaussettes Bullwinkle [personnage de dessin animé, c’est un élan]. C’est tellement mignon.
Janice : Je savais que tu avais des Rockys, and je me suis dit que tu pouvais mettre Bullwinkle et Bullwinkle, ou Rocky et Rocky, ou mélanger les deux, l’élan et l’écureuil. C’est comme tu veux.
Chandler : C’est génial. [les boissons arrivent, et Chandler descend son express cul-sec] Bien, je vais me chercher un autre express. Tu veux un autre lait?
Janice : [dont la tasse est pleine] Non, non, je vais finir le mien.
Chandler : [il va au comptoir, vers Phoebe] C’est tout?
Phoebe : Ouais, c’était vraiment difficile.
Chandler : Oh oui, cette embrassade avait plutôt l’air brutal!
Phoebe : OK, toi, t’étais pas là.
[Rachel attend Ross. Une femme rustre sort les vêtements de Rachel de sa machine et met les siens à sa place]
Rustre : Chaud devant. On se bouge.
Rachel : Oh, excusez-moi. J’utilisais cette machine.
Rustre : Ouais, ben, maintenant tu l’utilises plus.
Rachel : Mais je l’ai réservée. J’ai mis mon panier dessus.
Rustre : Oh, je suis navrée, c’était votre panier? Il est très joli. Malheureusement, je ne vois pas de lessive.
Rachel : Comment?
Rustre : Pas de lessive, pas de réservation. OK?
Ross : [il va vers Rachel] Qu’est-ce qui se passe?
Rachel : Salut, euh, rien. Cette horrible bonne femme vient de me prendre ma machine.
Ross : Ton panier était dessus?
Rachel : Oui, mais il n’y avait pas de lessive.
Ross : Et alors?
Rachel : Eh ben, pas de lessive, pas de réservation.
Ross : Pas de lessive? [à la Rustre] Excusez-moi, une petite minute. C’est la machine de mon amie.
Rustre : Hey, hey, hey, ses affaires étaient pas dedans.
Ross : Hey, hey, hey, c’est pas la règle et vous le savez. [ils se dévisagent, et la Rustre repart avec ses habits. Ross parle aux gens qui regardent] C’est bon, le spectacle est terminé. Y’a rien à voir. [à Rachel] OK, faisons cette lessive.
Rachel : C’était fabuleux. Je ne peux même pas rendre une soupe.
Ross : C’est parce que tu es tellement douce, gentille, euh... tu, tu... hé, tu as besoin de détergent. [il sort un énorme paquet de détergent]
Rachel : C’est quoi, ça?
Ross : Uberweiss. C’est nouveau, c’est allemand, c’est extra-fort. [Rachel charge sa machine] Rachel, tu... est-ce que tu vas séparer ces vêtements?
Rachel : Oh Seigneur. Oh, je suis nul en lessive. Est-ce que je suis censée faire une machine pour les chemises et une autre pour les pantalons?
Ross : Rachel, tu ne l’as jamais fait auparavant?
Rachel : En fait, pas moi-même, mais j’en connais qu’il l’ont fait. OK, tu m’as eu. Je suis vierge en lessive.
Ross : Bon, ne t’inquiète pas, j’utiliserais le cycle doux. OK, euh, en principe, tu fais une machine pour le blanc, une tout autre pour les couleurs, et une troisième pour tes, euh, ton linge délicat, ce qui englobe les soutiens-gorge et les petites culottes.
Rachel : [elle brandit une culotte blanche] OK, et pour ces culottes blanches en coton? Elles vont avec le blanc ou le délicat?
Ross : [très perturbé] Euh, ça, ça, ce serait au tribunal de trancher.
[Monica, Joey, Angela et Bob sont assis à une table]
Monica : [à Joey] Il est tellement beau. [à Angela et Bob] Alors, où avez-vous grandi, vous deux?
Angela : Brooklyn Heights.
Bob : Cleveland. [à environ 800 kilomètres de Brooklyn, selon ma mappemonde. NdT]
Monica : Comment ça se fait?
Joey : [crie presque] Oh mon Dieu.
Monica : Quoi?
Joey : J’ai tout à coup eu l’impression de tomber. Mais c’est pas le cas.
[Joey et Bob discutent au bar sans les filles]
Joey : Alors, toi et Angela, hein?
Bob : Ouais. Pas mal.
Joey : T’as de la chance, mon gars. Tu sais ce qui me manque le plus chez elle? Ce petit bruit de grignotement quand elle mange. Comme un petit écureuil heureux, ou une belette.
Bob : Ah, je n’avais pas vraiment remarqué.
Joey : Oh, oui, oui, prêtes-y attention.
Bob : Monica, elle est géniale.
Joey : Ouais, mais ça ne va pas durer. Elle en veut trop au lit pour moi. Sexuellement.
[Monica et Angela discutent en se maquillant]
Monica : Je dois te dire que Bob est terrible.
Angela : Ouais, n’est-ce pas?
Monica : C’est tellement bien de rencontrer un mec qui est malin et amusant, et qui a, je dirais, huit ans d’expérience en sentiments derrière lui.
Angela : Tu sais quoi d’autre? Il est incroyable au lit.
Monica :Woah. Mon frère ne m’a même pas dit quand il a perdu sa virginité.
Angela : Ah. C’est sympa.
[Phoebe coach Chandler sur la façon de rompre avec Janice]
Phoebe : OK, tu peux faire ça. C’est comme arracher un sparadrap. Faut faire vite, et ensuite la plaie est exposée. [Chandler, découragé, retourne au canapé, vers Janice]
Chandler : Janice. Salut Janice. OK, on y va. Je crois qu’on ne devrait plus se revoir. Janice.
Janice : D’accord. C’est toi qui sait. [elle est très bouleversée, et commence à gesticuler pour respirer] Arrête, arrête, arrête. [Chandler panique]
[Ross et Rachel sont assis sur les machines à laver]
Rachel : OK, je sais que ça va avoir l’air stupide, mais je sens que si je peux le faire, si j’arrive à faire ma propre lessive, il n’y aura rien que je ne pourrais faire.
Ross : Ca ne m’a pas l’air stupide. Tu sais, c’est comme la première fois où j’ai dû faire me faire à manger, quand Carol est partie. [la machine se met à sonner] Désolé, c’était tout le temps dont nous disposions. A suivre pour Ross... [il ouvre la machine] Oh-oh.
Rachel : Quoi oh-oh?
Ross : [il essaie de lui cacher] Oh-oh, oh-oh, la lessive est faite. C’est une chanson. La chanson de la lessive qu’on va chanter. [il chante] Oh-oh, la lessive est faite, oh-oh, oh-oh.
Rachel : Ross, c’est quoi le problème?
Ross : Rien, rien. Eh-oh, la lessive est faite.
Rachel : Allez, montre-moi.
Ross : D’accord, d’accord, c’est seulement que tu as laissé une chaussette rouge dans la machine pour le blanc, et que tout est devenu un peu rose.
Rachel : Ooh, tout est rose.
Ross : Oui, euh, à part la chaussette rouge, qui est toujours rouge. Je suis désolé, ne sois pas triste, ça peut arriver à tout le monde.
Rachel : Mais c’est pas le cas! C’est arrivé à moi. Oh Seigneur, je vais ressembler à un énorme marshmallow. Qu’est-ce que je fais? Qu’est-ce que je fais? Mon père à raison. Je ne peux pas vivre toute seule! Je ne peux même pas faire la lessive. [la femme Rustre de tout à l’heure passe à côté , et... éclate de rire]
[Angela a la main dans la chemise de Bob, et Monica se sent mal à l’aise de voir ces "frère et sœur" se caresser]
Monica : Quelque chose n’a pas marché avec le chien géant, et ils n’arrivaient pas à gonfler sa tête. Alors, euh, sa tête était en train de pendre lamentablement sur Broadway, d’accord, et je me dis... [Angela et Bob se caressent] que c’est pas tellement approprié, tout ça. Euh, j’ai quelque chose dans l’œil, euh, Joey, tu peux venir voir ça à la lumière, s’il te plaît? [Joey et Monica s’éloigne de la table] Oh mon Dieu!
Joey : Quoi?
Monica : Youhou! On est à la même table? On dirait... les cocktails aux Appalaches! [?!?]
Joey : Mais non, ils sont proches.
Monica : Proches? Elle a sa langue dans son oreille.
Joey : Oh, comme si vous ne vous étiez pas livré à quelques caresses, toi et Ross.
Monica : Joey! C’est malsain, c’est dégoûtant, c’est... c’est pas vrai, hein?
Joey : Qui peut dire ce qui est vrai? Je dis que...
Monica : Oh mon Dieu, à quoi tu pensais?
Joey : D’accord, je n’en suis pas très fier, OK? En fait, je le suis peut-être un peu.
Monica : [elle le cogne doucement] Oh!
Joey : Aïe!
Monica : Je m’en vais.
Joey : Attend, attend, attend. Tu le désires, je la désire. Il t’apprécie.
Monica : Vraiment?
Joey : Ouais. Je pensais qu’on pourrait se mettre entre les deux et casser leur couple.
Monica : Je suis tellement désolée, je ne peux pas croire que j’aie fait ça, mais je ne pouvais plus m’arrêter de rire à cause de ton histoire sur Norman Mailer.
Joey : [il regarde Angela manger comme un écureuil ses cuisses de poulets] Euh, garçon, encore un plat d’ailes de poulet.
[Chandler essaie toujours de calmer les choses avec Janice, et il y a une douzaine d’express posés sur la table devant lui. Il est très excité]
Chandler : C’est comme ça, Janice. Tu sais, on dirait qu’on est assez différents. Je suis plutôt bing! bing! bing! Et toi plutôt boum! boum! [Chandler donne par mégarde une gifle à Janice dans l’œil] ...boum.
Janice : Aïeuh!
Chandler : Oh mon Dieu, je suis désolé. Tu vas bien?
Janice : Aïe, euh... c’est ma lentille. Rien que ma lentille. Je reviens tout de suite. [elle part]
Chandler : [à Phoebe] Je lui ai tapé dans l’œil! Je lui ai tapé dans l’œil! C’est la pire rupture dans l’histoire mondiale.
Phoebe : Oh mon Dieu. [Chandler commande un autre express] T’en as pris combien?
Chandler : Oh, je ne sais pas... un million?
Phoebe : Chandler, calme, calme-toi. Retourne chez ton doux chez-toi. La la la la la la la.
Chandler : Je vais bien.
Phoebe : Très bien.
[Janice revient des toilettes]
Chandler : Ca ne va pas. La revoilà.
Phoebe : Attend ici. Respire.
[Phoebe va vers Janice, lui parle quelques secondes et la prend dans ses bras. Janice sourit à Chandler et s’en va en lui faisant adieu de la main]
Chandler : Comment tu fais ça?
Phoebe : C’est comme un don.
Chandler : On devrait toujours-toujours rompre ensemble.
Phoebe : Oh, ça me plairait.
[Rachel sort ses vêtements un peu rose]
Ross : Tes habits sont propres. C’est le plus important.
Rachel : Oh, je suppose. A part que tout ressemble à de la confiture, à présent. [la Rustre se ramène et embarque la corbeille à roulette de Rachel, la pauvre!] Oula, excusez-moi, s’il vous plaît! Il est à nous, ce chariot.
Rustre : Ouais, ouais, écoute, je fais du 120 de tour de taille. Toi, tu perds tes fringues. Alors maintenant, tu te pousses de mon chemin.
Rachel : [elle regarde Ross qui lui fait signe d’insister] Je suis désolée, vous savez, je n’ai peut-être pas été très claire. Euh, c’est notre chariot.
Rustre : Hey, hey, hey, il n’y a rien dedans.
Rachel : Hey, hey, hey, hey, arrête d’inventer les règles!
Rustre : Laisse-moi!
Rachel : [elles se battent pour le chariot, et Rachel finit par rentrer dedans] Très bien, écoute, ma vieille. Si tu veux ce chariot, tu devras me prendre avec! [la Rustre l’observe, puis s’en va. Ross vient vers Rachel] Ouiii! Tu as vu ça?
Ross : T’étais incroyable! Une femme nouvelle, mesdames et messieurs.
Rachel : Je ne pourrais pas l’avoir fait sans toi.
[Rachel se redresse alors et embrasse Ross avec un grand sourire. Notre amoureux est ébahi et ne prononce plus un mot pendant un moment]
Ross : OK, euh, hum, plus de vêtements dans le séchoir? [il se retourne et se cogne la tête contre une porte de séchoir ouverte, pour se retrouver par terre. Il se redresse aussi sec] Je vais bien, je vais bien.
Rachel : T’en es sûr?
Ross : Non.
[Ross, Rachel et Phoebe sont là. Rachel tient de la glace sur la tête de Ross]
Rachel : Ooh, tu es sûr que ça va?
Ross :Ouais.
Rachel : Ca fait toujours mal?
Ross : Ouais.
Phoebe : [qui voit la lessive de Rachel] Quelle super idée. Tout tes habits sont de la même couleur. Je vais le faire.
[Monica et Joey entrent]
Monica : Salut.
Phoebe : Hé, comment ça s’est passé?
Joey : A la perfection.
Monica : On a déchiré ce couple, on est s’est gardé les morceaux.
Ross : Quelle merveilleuse histoire. Hé, au fait, je vais bien.
Monica : Oh, je suis désolée.
Rachel : Où est Chandler?
Phoebe : Oh, il avait besoin de temps pour s’exprimer sa joie.
[on voit Chandler courir par la fenêtre, en criant de joie]
Chandler : Je suis libre! Je suis libre!
Phoebe : Ca doit le faire.