Scripts saison 1 V.F. |
|||
fanfr.com > scripts > saison1vf |
Script Saison 1 Episode 8 |
Générique |
Titre US : The One Where Nana Dies Twice
Titre FR : Celui qui hallucine
Écrit par Marta Kauffman et David Crane
Réalisé par James Burrows
Transcrit par Eric Aasen
Traduit par Dimitri Bourrié
Fiche détaillée et photos - Titres Saison 1 - Résumé de l'épisode - Script en anglais
Script V.F. |
Shelly : Salut, beauté. Ça va ?
Chandler : Nouilles japonaises lyophilisées sous les néons, ça pourrait être mieux ?
Shelly : Une question ! Tu es célibataire ? Je connais quelqu’un qui serait parfait.
Chandler : « Parfait » peut poser un problème. Tu aurais dit : dépendant ou autodestructeur...
Shelly : Tu veux un rencard, samedi ?
Chandler : Oui, s’il te plaît.
Shelly : Il est mignon. Il est drôle...
Chandler : C’est un « il » ?
Shelly : Ben, oui ! Mon Dieu !
Chandler : Bien, Shelly ! J’ai plus qu’à me tirer par la chasse d’eau !
Chandler : Ça m’a dégoûté de mes nouilles. C’est idiot ! Vous imaginez qu’elle ait pu croire ça ?
Rachel : Quand je t’ai rencontré, je me suis dit... que peut-être... tu étais...
Chandler : Ah oui ?
Rachel : Mais à l’anniversaire de Phoebe, tu parlais à mes seins... alors j’ai changé d’avis.
Chandler : Vous avez pensé pareil, quand vous m’avez rencontré ?
Monica : Moi, oui.
Phoebe : Je crois.
Joey : Pas moi.
Ross : Moi non plus. Quoique, à la fac, Susan Salvadore le pensait.
Chandler : Tu rigoles ? Tu l’as détrompée ?
Ross : Non. J’avais envie de sortir avec elle alors... je lui ai dit que t’étais avec Bernie Spellman... qui l’aimait bien aussi.
[Joey congratule Ross pour ce coup de maître. Chandler est estomaqué.]
Chandler : J’en suis baba ! Qu’est-ce que j’ai ?
Phoebe : Je sais pas. Tu es intelligent, tu es drôle...
Chandler : Ross aussi ! Vous avez pensé ça de lui ?
[Evidemment, personne ne l’avait pensé une seconde. Tout le monde rigole.]
Chandler : C’est quoi ?
Monica : J’en sais rien, tu es... T’as une qualité.
Tous : Oui exact !
Chandler : Une qualité ? Bon ! Je craignais que vous soyez trop vagues.
[Le téléphone sonne, Monica répond.]
Monica : [à Rachel] Paolo t’appelle de Rome.
Rachel : Il appelle de Rome ! [Rachel prend le téléphone.]
Ross : [à Joey ] Il appelle de Rome ? C’est facile ! Il suffit d’aller à Rome !
[Rachel passe le téléphone à Monica.]
Rachel : Ton père, sur l’autre ligne. Fais vite... je parle à Rome !
Monica : [prend le téléphone] Quoi de neuf, papa ? [pause] Ross, c’est Nana.
Ross : Comment elle va ?
Tante Lilian : D’après le médecin, c’est une question d’ heures.
Monica : Ça va, maman ?
Judy : Moi ? Ca va. Je suis contente que tu sois là. Tes cheveux sont bizarres ! Qu’est-ce qui a changé ?
Monica : Rien.
Judy : C’est peut-être ça.
[Monica prend Ross de côté.]
Monica : Incroyable ! Sa mère est...
Ross : Calme-toi, calme-toi . On est ici pour un moment. Pense à tes jules et à ta carrière.
[L’hôpital plus tard, tout le monde parle de Nana]
Monica : Les bonbons à la menthe au fond de son sac...
Ross : Ils étaient ignobles ! Vous savez ce que j’adorais ? Ses sucrettes ! Elle en volait toujours, au restaurant.
Jack : Pas seulement au restaurant ! Chez nous !
[Une infirmière arrive, avec une mauvaise nouvelle.]
L’infirmière : Mme Geller ?
[Peu de temps après, Monica et Ross sont dans la chambre de Nana.]
Ross : Elle fait si petite !
Monica : C’est vrai.
Ross : Au moins, elle a rejoint pépé et tante Phylis.
Monica : Au revoir, Nana.
[Nana a un sursaut de vie. Ross et Monica appellent une infirmière.]
Judy : Que se passe-t-il ?
Ross : L’infirmière a dit que Mémé était décédée. Eh bien, pas tout à fait !
Judy : Quoi ?
Ross : Elle n’est pas décédée ! Elle est là ! Elle est revenue !
Tante Lilian : [entre] Qu’est-ce qui se passe ?
Judy : Elle est peut-être morte.
Tante Lilian : Elle est peut-être morte ?
Jack : On enquête.
[Monica et l’infirmière retournent dans la chambre de Nana.]
Ross : Je vais voir !
L’infirmière : Ça n’arrive presque jamais.
Ross : Maintenant, elle est décédée.
[Scène : Central Perk, les quatre autres sont là.]
Chandler : Il faut que je sache. C’est mes cheveux ?
Rachel : [exaspérée] Oui, Chandler. C’est exactement ça : tes cheveux. Tu as des cheveux homosexuels.
[Monica et Ross entrent.]
Rachel : Alors, elle est... ?
Ross : Deux fois !
Phoebe : Ca craint !
Joey : Ca va ?
Ross : Je sais pas. C’est bizarre. Je sais qu’elle est partie, mais je ne me sens pas...
Phoebe : Elle est peut-être pas vraiment partie.
Ross : Non, elle est partie !
Monica : On a vérifié ! A fond.
Phoebe : Peut-être qu’on ne part jamais vraiment. Depuis que ma mère est morte, de temps en temps j’ai l’impression qu’elle est là, vous savez ? Et Debbie, ma meilleure amie au collège, frappée par la foudre sur un mini golf. J’ai toujours des vibrations « Debbie » quand je me sers de ces crayons jaunes. Elle me manque.
Rachel : Tiens, Phoebe. [Elle lui donne un crayon jaune.] Tu veux ça ? Je l’ai taillée ce matin.
Joey : Je crois pas à tout ça. Quand t’es mort... t’es mort, t’es parti, rongé par les vers. [µTout le monde le regarde, choqués. Joey veut changer de sujet.] Alors, Chandler a l’air gay ?
Phoebe : [essaye le crayon] Je sais pas qui c’est, mais c’est pas Debbie. [Elle rend le crayon à Rachel.]
Ross : Ça devait être un cercueil fermé.
Judy : On peut quand même la faire belle.
[Ils ouvrent un placard bloqué par une armoire.]
Judy : Mon cœur, tu peux aller là-dedans ?
Ross : Pourquoi pas ?
[Ross passe par-dessus l’armoire et tombe derrière.]
Ross : Mon appareil !
[Scène : Appartement de Monica. Monica parle à son père.]
Jack : Je pensais à une chose. Quand mon heure viendra...
[Monica semble ennuyée.]
Jack : Ecoute-moi ! Quand mon heure viendra, jetez mon corps à la mer.
Monica : Quoi ?
Jack : Jetez mon corps à la mer. Ce serait sympa.
Monica : C’est quoi, « sympa » ?
Jack : Ca vous ferait une sortie. Bateau de location, pique-nique...
Monica : Et puis, on jetterait ton corps à l’eau. Ce serait sympa !
Jack : On croit me connaître. On dit : « Jack Geller, il est sans surprise. » Quand je serai parti, on dira : « Enfoui sous les flots ? Tiens... »
Monica : C’est sûrement ce qu’on dira.
Jack : J’aimerais bien !
Chandler : Salut, beauté !
Shelly : Je suis désolée, pour hier.
Chandler : Ne t’en fais pas. Crois-moi d’autres ont fait la même erreur. Qu’est-ce que j’ai de spécial ?
Shelly : Je sais pas. Tu as une...
Chandler : Une qualité.
Shelly : C’est dommage. Toi et Lowell, vous feriez un super couple.
Chandler : Lowell ? Du service finances ? Tu me voyais avec lui ?
Shelly : Il est mignon.
Chandler : [déçu] C’est pas Brian, du personnel .
Shelly : Brian est... ?
Chandler : J’en sais rien. Mais si tu veux me caser case-moi avec quelqu’un comme lui .
Shelly : Je trouve Brian au-dessus de tes moyens.
Chandler : Pardon ! Tu m’en crois pas capable ? Parce que je pourrais très bien décrocher un Brian ! [Il se rend compte qu’il devient gay.] J’en suis vraiment pas !
Ross : [Il tend une robe.] Celle-ci ?
Tante Lilian : Non.
Ross : Je vous ai montré toutes les robes. Si vous ne voulez pas qu’elle passe l’éternité en culotte jaune décidez-vous pour la robe bordeaux.
Tante Lilian : De toute façon, elle aurait trouvé à redire.
Judy : C’est vrai . Va pour la bordeaux.
Ross : Bon choix ! J’arrive. [Il commence à grimper sur l’armoire.]
Tante Lilian : Attends ! Les chaussures.
Ross : [Il revient en arrière et passe une paire de chaussures.] Celles-ci ?
Judy : C’est de la chaussure de jour.
Ross : Et là où elle va, tout le monde sera plus smart ?
Tante Lilian : Il n’y en a pas avec un talon plus fin ?
Ross : Je n’ai pas de chaussures de soirée en bordeaux. J’ai de l’argenté qui irait peut-être ?
Tante Lilian : Il faut que ce soit bordeaux.
Tante Lilian : Sauf si on prend une autre robe.
Ross : Regardez ! Attendez. J’ai peut-être quelque chose au fond. [Il sort une boîte à chaussures, l’ouvre. Elle est pleine de sachets de sucre.]
Judy : Tout va bien, chéri ?
Ross : C’est juste des trucs de Nana. [Il tente d’attraper autre chose au-dessus de sa tête et il perce une boîte. Des centaines de sachets de sucre tombent sur lui.]
Ross : Alors, vous êtes prêts ?
Monica : Maman m’a appelée pour me déconseiller le chignon. J’ai de vilaines oreilles ?
Ross : Certains jours, ça m’obsède.
Phoebe : [entre] Je suis en retard . J’avais perdu mes boules.
Rachel : Tu veux dire : « tes boucles » ?
Phoebe : J’ai dit quoi ?
[Rachel met ses chaussures.]
Monica : C’est les chaussures ?
Rachel : Paolo les a envoyées d’ Italie.
Ross : [jaloux] Quoi ? On n’a pas de chaussures, ici ?
[Joey et Chandler entrent.]
Joey : On est prêt ?
Chandler : On n’est-y pas beaux tous? [Pause. Ils le regardent.] C’est des trucs comme ça, hein ?
Monica : C’était un très bel enterrement.
Judy : Oui, très beau. Dans mes bras, ma chérie. [Elles se serrent dans les bras.] Tu sais, je crois qu’il est temps que tu mettes de la crème de nuit.
[Joey regarde un match sur une mini-TV, discrètement sous son manteau, mais Chandler l’a vu.]
Joey : Quoi ?
Chandler : Rien. Ton manteau a la même voix que Brent Musberger.
Joey : Mate ça. Les Giants contre les Cowboys !
Chandler : Tu regardes du foot à un enterrement ?
Joey : C’est pas commencé. Je regarderai à la réception.
Chandler : Tu es effrayant !
[Rachel marche dans une flaque de boue.]
Rachel : Les chaussures de Paolo !
Ross : [sarcastique] Elles sont pas abîmées, j’espère.
Phoebe : Quelle belle journée ! [Monica la regarde.] Je parlais du temps.
Ross : L’air... les arbres... Même si Mémé est partie... il y a quelque chose de presque... Je ne sais pas... [Ne regardant pas où il marche, il tombe dans un trou destiné à un cercueil.]
Tous : Ross !
Ross : Non, ça va. C’est juste... ma plus grande peur qui se réalise, mais...
Phoebe : Je regarde juste si ton muscle n’est pas tétanisé... oh !
Ross : Quoi ?
Phoebe : Tu as oublié un passant.
Ross : Non...
Phoebe : Il est tétanisé.
Judy : Tiens, mon cœur. J’ai pris ça après mon accident de golf. [Elle lui donne une boîte de comprimés puis se tourne vers Monica et lui recouvre ses oreilles avec ses cheveux.]
Ross : Merci maman.
[Le temps a passé. Au buffet, Chandler et Andréa désirent le même morceau de viande.]
Andréa : Pardon. Je suis Andréa, la fille de Dorothy.
Chandler : Moi, c’est Chandler et je sais absolument pas qui est Dorothy.
[Le temps passe. Ross sort de la salle de bain complètement stone.]
Phoebe : Regarde qui est debout ! Tu te sens comment ?
Ross : Hyper bien ! Je me sens hyper bien. Ces cachets ont marché !
Monica : Combien en as-tu pris ?
Ross : Pas les deux premiers. Mais les deux seconds, oui. Je vous aime, les gars. Vous êtes les meilleurs. J’aime ma sœur. [Il embrasse Monica.] J’aime Phoebe. [Il embrasse Phoebe.]
Phoebe : C’est trop mignon !
Ross : Chandler ! Je t’aime, mon vieux. Et si t’as envie d’être gay, sois gay ! Ça me dérange pas.
[Andréa quitte Chandler immédiatement et revient près de son amie.]
Andréa : [à son amie] Tu avais raison.
Ross : [toujours stone] Rachel !C’est toi que j’aime... le plus ! [Il s’assoit à côté d’elle.]
Rachel : [Elle fait de l’humour.] Tu sais qui j’aime le plus ? Toi !
Ross : Tu piges pas ! [Il s’écroule de sommeil sur Rachel. Elle ne peut plus bouger.]
[Coupe sur Joey qui regarde son matche dans un coin.]
Jack : Qu’est-ce que tu as ?
Joey : [ment] Un problème d’audition.
Jack : Quel est le score ?
Joey : Les Giants mènent 17 à 14. Il reste 3 minutes.
Jack : Magnifique ! [Il regarde avec lui.]
[Le temps a passé. tous les hommes regardent le match.]
[Coupe sur Rachel toujours avec Ross allongé sur elle.]
Rachel : [à Phoebe] Tu peux me passer un cracker ?
Judy : [à Monica] Ta grand-mère aurait détesté ça.
Monica : C’est sûr ! En plus, c’est son enterrement.
Judy : J’aurais eu droit à : « Pourquoi j’ai pas de jambon en gelée ? » « Tu économises sur les fleurs ! » Mais si j’avais dépensé plus : « Tu gaspilles. Pourquoi des fleurs ? Je suis morte. »
Monica : On croirait l’entendre.
Judy : Tu sais ce que c’est, de grandir... avec quelqu’ un qui critique tout ce que tu dis ?
Monica : J’imagine !
Judy : Je te le dis, c’est un miracle que ta mère soit devenue si encourageante !
Monica : Un vrai miracle ! Dis-moi une chose, maman. Si tu devais recommencer... Je veux dire, si elle était là, maintenant... tu lui dirais ?
Judy : Lui dire quoi ?
Monica : Qu’elle te rendait dingue, à obséder sur le moindre petit détail . Sur tes cheveux, par exemple.
Judy : Je ne suis pas sûre de savoir où tu veux en venir.
Monica : Ça aurait arrangé les choses, de lui dire la vérité ?
Judy : Il y a des choses qu’il ne faut pas dire. C’est mieux, quand les gens s’entendent.
Monica : Oh...
Judy : Un peu de vin ?
Monica : Je crois, oui .
Judy : [Elle veut lui recouvrir ses oreilles mais réalise.] Ces boucles d’oreilles te vont à ravir.
Monica : Merci.
Judy : Elles sont à toi .
Monica : En fait, elles étaient à Nana.
[Il y a un cri de désappointement dans le coin des hommes.]
Jack : Là, je suis abattu ! [Il se rend compte de sa gaffe.] Encore plus que tout à l’ heure.
Rachel : Qui c’est, le bonhomme tout nu ?
Ross : Ce petit bonhomme, c’est moi .
Rachel : Regardez le petit truc.
Ross : Oui, c’est mon pénis. Soyons adultes.
Chandler : Qui c’est, eux ?
Ross : Fais voir.
Monica : C’est Nana, au centre.. [Elle retourne la photo.] « Moi et la bande au Java Joe’s. »
Rachel : Monica, tu ressembles à ta grand-mère. Elle avait quel âge ?
Monica : Voyons... 1 939... 24, 25 ans.
Ross : C’était une joyeuse bande.
[Ils se regardent tous en souriant, nostalgiques.]
Joey : [Il casse l’ambiance.] Regardez ! J’ai Monica toute nue !
Ross : [Il prend la photo.] Non, c’est encore moi. J’essayais un truc.
Chandler : Salut, Lowell .
Lowell : Salut, Chandler.
Chandler : Ça va, au service finances ?
Lowell : C’est Mardi Gras, sans les masques en papier mâché. Et toi ?
Chandler : Ça va. Ecoute... Je ne sais pas ce que Shelly t’a raconté... mais j’en suis pas.
Lowell : C’est ce que je lui ai dit.
Chandler : C’est vrai ? Tu arrives à deviner ?
Lowell : Assez bien. La plupart du temps. On a une espèce de radar.
Chandler : Tu ne penses pas que j’ai une... une qualité ?
Lowell : Au nom des miens, je dois dire que non ! Au fait, ton ami Brian, du personnel, il en est !
Chandler : Ah oui ?
Lowell : Mais très au-dessus de tes moyens ! [Il sort.]
Chandler : Au-dessus de mes moyens ! Je pourrais décrocher un Brian, si je voulais ! [Brian entre.] Salut, Brian. [Il sort.]