Scripts saison 8 V.F. |
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Script Saison 8 Episode 17 |
Générique |
Titre US : The One With The Tea Leaves
Titre FR : Celui qui voyait dans les feuilles de thé
Écrit par Steven Rosenhaus et R. Lee Fleming, Jr.
Réalisé par Gary Halvorson
Transcrit par Eric Aasen
Traduit par Guillaume Martin
Fiche détaillée et photos - Titres Saison 8 - Résumé de l'épisode - Script en anglais
Script V.F. |
Rachel: Joey ? Tu es là ?
[Pendant ce temps là, chez Monica et Chandler. Monica, Chandler et Joey déjeunent.]
Joey: (entend Rachel, il bondit en gardant son assiette à la main) Oh mince ! C’est Rachel !
Monica: Joey, tu dois lui parler !
Joey: Non, je ne peux pas ! Non ! Pas après l’autre soir, c’est vraiment trop... bizarre, vous voyez ? Ne lui dites pas que je suis là ! (Il s’apprête à courir se cacher dans la salle de bain, et son bagel tombe de son assiette par terre.) Ne mangez pas ça ! (Il entre dans la salle de bain quand Rachel entre.)
Rachel: Salut !
Chandler: Salut !
Monica: Salut Rachel !
Rachel: Joey est là ?
Chandler: Je ne le vois pas. (A Monica) Tu le vois ?
Monica: Je ne le vois pas. Il est peut-être dans le sucrier ! (Elle ouvre le sucrier) Joey ? Non ! (Elle ferme le sucrier et ils rigolent tous les deux.)
Rachel: Hé bien, au moins vous vous faites rire mutuellement.
Monica: Quoi de neuf ?
Rachel: Je ne l’ai pas vu depuis le soir où il m’a, vous voyez... je ne sais pas, je pense qu’il m’évite. Qu’est-ce que ce bagel fait par terre ?
Monica: Nous jouions à un jeu.
Rachel: Beurk, Chandler était nu ? Le genre de situation qui ressemble à un essayage de bague ?
Monica: Oui.
Chandler: Quoi ? ! Non ! Non ! !
Rachel: Bien. Ecoutez, si vous voyez Joey, dites-lui juste... qu’il me manque. (Elle sort et Joey entre.)
Monica: (A Joey) Tu as entendu ça ?
Joey: Oui, un jeu nu avec un bagel ? (Il ramasse son bagel.) (A Chandler) Mec, je ne sais pas. C’est plutôt un petit trou.
Monica: Joey, tu dois lui parler.
Joey: Je ne peux pas ! Vous ne savez pas ce que c’est de se mettre à nu en face de quelqu’un et de se faire jeter comme ça.
Chandler: (incrédule) Moi, je ne sais pas ce que c’est ? ! ! Jusqu’à ce que j’aie environ 25 ans, j’ai toujours cru que la seule réponse à « Je t’aime » était « Hé merde ! ».
Monica: Hého ? Pas de rejet ? Je me suis fait jeter dans mon camp pour les gros ! Les enfants sont vraiment très cruels quand ils ont faim.
Joey: Bon d’accord, qu’est-ce que je fais alors ?
Monica: C’est Rachel. Qu’est-ce que tu veux faire, ne plus jamais lui adresser la parole ? Je sais que c’est étrange, ça te met mal à l’aise, mais tu devrais au moins essayer.
Joey: Oui, d’accord. (Il s’apprête à prendre une bouchée du bagel susmentionné.) Waou ! (Il s’arrête.) J’ai presque oublié que ce truc était sur ta...
Chandler: (l’interrompt) Nous n’y avons pas joué ! ! !
Phoebe: Bon, quand vous aurez terminé avec votre thé, je lirai dans le marc de thé pour vous dire votre avenir.
Chandler: Je ne savais pas que tu lisais dans le marc.
Phoebe: Oh oui, je le fais depuis des années. J’ai du m’arrêter parce que j’étais trop douée. Et vous savez qu’une des grandes joies de la vie est sa merveilleuse imprévisibilité. N’est-ce pas ? De plus le thé a tendance à me donner la courante.
Monica: Bon, j’ai terminé. Lis le mien.
Phoebe: D’accord. (Elle regarde au fond de la tasse.) Oh, je vois une échelle. (Elle vérifie dans son livre.) Ce qui peut signifier aussi bien une promotion qu’une mort violente.
Monica: (paniquée) Je suis chef-cuisinier ! ! Je ne peux pas être promue !
Phoebe: Uh-hmm. Uh-hmm, suivant ?
Rachel: J’ai fini. Lis le mien.
Phoebe: Bien. (Elle procède de même.) Euh, oh ! Je vois un cercle.
Rachel: Ah.
Phoebe: Oh ! (Elle vérifie dans son livre.) Ce qui peut signifier aussi bien que tu vas avoir un bébé ou faire une découverte scientifique !
Rachel: Heu, je suis allé pas mal au labo ces derniers temps.
Chandler: Que dis le tien Phoebe ?
Phoebe: Euh... Waou, bon. (Elle vérifie son livre de nouveau.) Waou ! ! Génial ! Oh, je vais rencontrer un mec ! Et bientôt ! Et ce sera l’homme de mes rêves. Probablement pas le mec dont j’ai rêvé la nuit dernière. (Elle désigne Chandler.)
Ross: (Entre) Salut ! Est-ce que quelqu’un a vu ma chemise ? Elle est saumon clair.
Monica : Tu veux dire ta chemise rose ?
Ross: Saumon clair !
Monica: Non, je n’ai pas vu ta chemise rose.
Ross: Génial ! J’ai dû la laisser chez Mona. Je le savais !
Chandler: Je suis sûr que tu peux en acheter une autre chez Jenifer.
Ross: C’est ma chemise préférée ! D’accord ? Je l’adore !
Rachel: Alors demande à Mona de te la rendre !
Ross: Je ne sais pas. Enfin, je pourrais. C’est juste que nous ne nous sommes pas quittés en très bons termes. Et si je vais là-bas, je vais ignorer la seule chose qu’elle m’ait demandé quand nous avons rompu, aller me faire foutre et mourir. (Il s’en va.)
Phoebe: (remarque un mec qui la regarde) Oh, attendez une seconde... cela fait plusieurs semaines que je vois ce gars partout où je vais. Nous prenons le même bus. Nous allons à la même librairie, chez le même teinturier ; c’est peut-être le mec du thé. (Le mec se lève pour partir, et sourit à Phoebe.)
Chandler: Phoebe, tu as vu ça ? ! Il t’a complètement maté ! Il est trop mignon ! (Regarde son thé.) Le mien ressemble à un Village People, ça veut dire quoi ?
(Joey entre.)
Rachel: Salut.
Joey: Salut.
(Il marche doucement vers l’autre côté du canapé et s’assoit à la petite table. Un silence gêné suit.)
Rachel: Bien.
Joey: Oui.
(Encore plus de silence gêné)
Monica: Le thé donne la courante à Phoebe.
Rachel: Je pensais que Joey et moi serions bien lorsque nous serions ensemble, mais il semble qu’on ne sait même plus comment se comporter l’un envers l’autre.
Chandler: Je sais que c’est dur, mais les choses vont s’arranger.
Rachel: Comment le sais-tu ? Et si ça s’empire encore et toujours jusqu’à ce que nous ne puissions même plus être dans la même pièce en même temps ? !
Chandler: Je ne suis pas un bon conseiller, puis-je donc essayer une réflexion comique ? Un peu de fromage ?
Monica: Chéri, que fait le C.D. de Bruce Springsteen dans la boîte de Kat Stevens ?
Chandler: Disons juste que si je ne trouve pas la bonne boîte, je mets le C.D. dans la boîte d’à côté.
Monica: Oui, où est le C.D. de Kat Stevens alors ?
Chandler: Dans la boîte de James Taylor.
Monica: Et où est le C.D. de James Taylor ?
Chandler: Chérie, je vais t’économiser du temps : 200 C.D., pas un seul dans la bonne boîte.
Monica: Bon. Pas de panique. Chacun prend une respiration profonde. Nous allons devoir passer un peu de temps à mettre les C.D. dans les bonnes boîtes.
Chandler: Il faudrait d’abord convenir d’un système de rangement. Tu vois, comme par ordre alphabétique ou par genre.
Monica: Euh je ne sais pas. Nous devons vraiment avoir une discussion à ce sujet.
Rachel: Oh mon Dieu ! ! ! ! ! Vous avez de gros problèmes ! Je me sens vraiment mal pour vous !
Monica: Oui, je suis désolée. Toi et Joey, vous pensez trop à cette situation inconfortable, vous avez juste besoin de changer de sujet. La prochaine fois que tu le vois, essaye de l’amener à parler de quelque chose d’autre.
Rachel: Oh, oui. C’est pas bête.
Monica: Oui. Par exemple, tu peux avoir un problème à ton travail sur lequel tu as besoin de son avis.
Rachel: Oh, je peux faire ça.
Monica: Bien. (A Chandler) Euh chéri, la bande-son de Miami Vice ? C’est nécessaire ?
Chandler: Ils les donnaient au magasin (Monica le fusille du regard) contre de l’argent.
Joey: (entre) Salut !
Rachel: Salut.
Monica: Je ne sais vraiment pas quoi te dire Rachel. Je ne sais pas, peut-être que Joey pourrait t’aider avec ton, ton très gros problème de travail.
Rachel : Quoi ?
Monica: Oui, Joey, elle a... Rachel a un gros problème à son travail, c’est vraiment un casse-tête. (A Chandler) Tu sais, si nous voulons dîner, nous devrions partir. Oui. (Elle et Chandler sortent.)
Joey: Alors euh, tu as euh... un problème ?
Rachel: Oui, c’est euh... c’est en fait euh... , c’est—c’est rien.
Joey: Oui. D’accord. (Silence gêné.) Donc, je vais y aller.
Rachel: Oui—Non attends ! Joey, c’est un problème. C’est humm... mon patron.
Joey: Oui ?
Rachel: Oui, et euh mon bébé.
Joey: Oui ?
Rachel: Mon patron veut m’acheter mon enfant !
Joey: Quoi ? ! C’est pas vrai !
Rachel: Je te l’avais dit, c’est vraiment un gros problème.
Joey: Il veut acheter ton bébé ? !
Rachel: T’arrives à le croire ? !
Joey: C’est dingue ! !
Rachel: C’est ce que je lui ai dit !
Joey: Bon, comment est-ce arrivé ?
Rachel: Je vais te le dire ! (Pause) Mon patron et sa femme—Ils ne peuvent pas avoir d’enfant. Donc humm, et c’est—Nous étions au réveillon de Noël, et il était saoul, et il m’a dit, « Rachel, je veux acheter votre bébé. »
Joey: Mince ! Quand tu disais que c’était un problème à propos de ton patron et de ton bébé, je pensais qu’il s’agissait de congés maternité.
Rachel: Ohh ! ! Oui ! (Pause) Oui, ça aurait été un problème beaucoup moins grave.
Phoebe: Oh bonjour.
Le gars : Oh, c’est vous. Je vous vois partout. Je m’appelle Jim, Jim Nelson.
Phoebe: Oh, Jim, Jim Nelson, je m’appelle Phoebe, Phoebe Buffay. C’est vrai que nous nous voyons souvent ces derniers temps.
Jim: En effet. Peut-être nous verrons nous au dîner demain soir, disons vers 20h ?
Phoebe: Hé bien peut-être. (Elle s’éloigne.) Oh ! (Elle se retourne et ils échangent des informations relatives à la soirée.)
Ross: Mona ? (Pas de réponse, il s’éloigne donc mais se rappelle soudain où est cachée la clé de secours. Il cherche sur le sommet d’une lampe dans le couloir et attrape la clé. Il l’admire, triomphant, tandis que la douleur relative à la chaleur extrême de la clé court de son système nerveux vers son cerveau, et lorsqu’elle arrive au cerveau, elle commande à sa main de lâcher la clé chaude et à sa bouche de se tordre de douleur. Après cela, il met sa manche par-dessus sa main, reprend la clé et ouvre enfin la porte. Il entre.) Bon, si j’étais une chemise saumon, où me mettrais-je ? (Il entend une clé dans la serrure, et alors que la porte s’ouvre, il saute derrière le canapé.)
Mona: (entre avec un homme) Je suis désolée d’avoir renversé du vin sur ta chemise.
L’homme : Oh, ce n’est rien.
Mona: Non, c’est toujours mouillé. Laisse-moi la laver avant que ça ne tache. Oh, j’ai quelque chose que tu peux mettre en attendant. Tiens. (Elle lui donne la chemise de Ross.)
L’homme : Oh, euh, Je ne sais pas si j’ai envie de porter une chemise de femme.
Mona: Non, c’est une chemise d’homme.
L’homme : Mais c’est un rose immonde. (Ross épelle « C’est saumon ! ! »)
Chandler: Oh ma chérie, nous sommes vraiment fait l’un pour l’autre. Nous avons tous les deux une copie de la bande-son de Annie.
Monica: Chéri, les deux sont à toi.
Rachel: (entre) Salut ! Merci pour le conseil de parler à Joey !
Monica: Oui ? Le problème de travail ?
Rachel: Oh, c’était parfait ! J’avais vraiment l’impression que nous étions amis à nouveau.
Chandler: Qu’est-ce que tu as dit que tu avais comme problème ?
Rachel: Oh, ce n’est pas important. L’important c’est que je—Je crois vraiment que tout va bien se passer.
M. Zelner : Puis-je vous aider ?
Joey: Vous pensez que vous pouvez acheter le bébé de mon amie comme ça ? !
Phoebe: C’est quand même marrant que nous nous rencontrions si souvent. C’est comme si quelqu’un voulait vraiment que nous soyons ensemble.
Jim: Quelqu’un le veut. Moi.
Phoebe: Oh, petit coquin. Bien joué.
Jim: Bon, parle-moi un peu de toi.
Phoebe: Hé bien, je suis masseuse, et je travaillais ici...
Jim: Tu aimes faire la fête ?
Phoebe: Oh oui, j’adore les fêtes.
Jim: Tu es sauvage, n’est-ce pas ?
Phoebe: Oui, je crois, un peu.
Jim: C’est pas grave, je le suis aussi.
Phoebe: (un peu effrayée) Bon ! Je vis à New-York, une ville assez sauvage je crois, depuis euh—Enfin, depuis mes 14 ans !
Jim: Je suis désolé. Je te fixe. C’est que tu as les plus beaux yeux.
Phoebe: Oh arrête.
Jim: Et ta poitrine ! Hmmm ! ! !
Phoebe: Bon. Ecoute, tu deviens bizarre. Mais je vais t’accorder le bénéfice du doute, parce qu’il semble que l’Univers veuille vraiment que nous soyons ensemble. Donc, pourquoi ne pas recommencer ? Et tu me parlerais un peu de toi.
Jim: D’accord.
Phoebe: Bien.
Jim: J’écris de nouvelles érotiques, pour enfants.
Phoebe : Quoi ? !
Jim: Elles sont très impopulaires.
Phoebe: Oh mince !
Jim: Oh, et tu seras peut-être intéressée de savoir que j’ai une Pg.B.
Phoebe: Waou ! Vraiment ?
Jim: Ouais, (il regarde son pantalon) une Plutôt Grosse...
Phoebe: Très bien. (Elle se lève et s’en va.)
Joey: (entre) Salut !
Rachel: Salut ! Oh, Joey, écoute, merci de m’avoir écouté hier, à propos de mon problème, c’était important pour moi.
Joey: Pas de problème. Oh, saches que ce mec ne t’ennuiera plus avec cette histoire de bébé désormais.
Rachel: (inquiète) Quoi ?
Joey: Disons juste que je m’en suis occupé.
Rachel: Oh-oh-oh, dis-m’en juste un peu plus.
Joey: Ne t’inquiète pas ! Je lui ai juste dit, très gentiment, « On n’achète pas les bébés des autres, alors dégage ! ».
Rachel: Quoi ? !
Chandler et Monica : Quoi ? !
Rachel: Non ! Joey, il ne voulait pas acheter mon bébé, je l’ai inventé !
Joey: Quoi ? ! Pourquoi ? !
Rachel: Pour que nous ayons un sujet de conversation ! Pour que nous ne soyons plus gênés !
Joey: Et tu n’aurais pas pu inventer autre chose ? !
Monica: Tu as dit que ton patron voulait acheter ton bébé ? !
Rachel: (A Joey) Je n’arrive pas à croire que tu aies hurlé sur mon patron ! ! Je—Je vais perdre mon boulot ! Qu’est-ce que je vais faire ? !
Chandler: Tu pourras toujours vendre ton bébé.
Rachel: Oh Joey, je n’arrive pas à croire que tu aies impliqué mon patron ! Je vais me faire virer !
Joey: Tu m’as menti !
Rachel: C’est elle qui m’a dit de le faire ! (Elle désigne Monica et Joey la fusille du regard.)
Monica: Chandler a deux albums de Annie !
Mona: (voit Ross) Oh mon Dieu ! Ross ! !
Ross: Salut ! !
Mona: Ross, mais qu’est-ce que tu fais ? !
Ross: Je ne me touche pas, si cela peut vous mettre un peu moins mal à l’aise.
Rachel: Bonjour. Vous vouliez me voir ?
M. Zelner : Entrez s’il vous plaît. Asseyez-vous. (Elle s’exécute.)
Rachel: Bon, écoutez M. Zelner...
M. Zelner : Oh, je crois qu’il est préférable que je parle d’abord.
Rachel: Oui. (Elle lui fait signe de continuer.)
M. Zelner : J’ai demandé à Lee, du bureau des Ressources Humaines, d’être présente comme témoin de notre conversation.
Rachel: Oh non.
M. Zelner : Si j’ai d’une quelconque manière insinué que je voulais acheter votre bébé... j’en suis désolé. D’accord ? Lorsque je vous ai demandé la semaine dernière à quelle date était prévue la délivrance, ça ne signifiait certainement pas que je voulais savoir quand vous alliez me livrer votre bébé. Oui, je veux être très clair sur ce point, je comprends qu’il s’agit de votre bébé, et qu’il n’est pas à vendre.
Rachel: Bien, si nous sommes d’accord sur ce point. (Elle sort avec un air suffisant.)
Phoebe: Oh, c’est ici.
Monica: Ce n’est pas ton teinturier habituel.
Phoebe: Je sais, mais l’autre tordu avec qui je suis sorti l’autre jour y va, donc j’ai dû en trouver un autre. J’ai dû changer aussi de loueur de vidéo, de banque, d’épicerie...
Monica: Quoi ? !
Phoebe: Un nouvel épicier. L’Univers a dit que je devais rencontrer un mec gentil et regarde sur quoi je suis tombé ? (Elle regarde vers le ciel.) Quand je vais monter là-haut, je vais botter quelques culs.
Monica: Ne t’inquiète pas Phoebe, tu vas rencontrer quelqu’un. Si je peux rencontrer un mec bien, tu peux aussi le faire.
Phoebe: Oui, nous pouvons le faire, et nous le ferons.
(Elles entrent chez le teinturier.)
Phoebe: Oh, tu n’es pas obligée d’entrer avec moi.
Monica: Tu plaisantes ? C’est dans cet endroit qu’on enlève les tâches ! Hein ? C’est comme Disneyland pour moi ! Je reste là pour regarder la danse des chemises propres. (Elle indique l’endroit et se dirige vers la penderie électrique déroulante.)
Phoebe: Bien.
(Un homme entre, il ressemble étrangement à Alec Baldwin, déjà vu dans A la recherche d’Octobre rouge, Pearl Harbor, et d’autres encore.)
L’homme : (A Phoebe) Oh, excusez-moi, vous avez laissé tomber ç... (Il regarde Phoebe.) Waou !
Phoebe: Quoi ? !
L’homme : Je suis désolé, c’est que vous êtes tellement, incroyablement belle.
Phoebe: Oh, oui, j’en suis moi-même désolée, mais qu’allez-vous faire ?
L’homme : J’espère que vous ne croyez pas que je suis fou, mais je crois que j’étais destiné à ramasser ce truc, vous croyez à ce genre de chose ?
Phoebe: Un peu. (Elle se retourne et regarde vers le ciel.) (A l’Univers) Vous l’avez échappé bel.
L’homme : Ca vous dirait d’aller boire un café ?
Phoebe: J’adorerais. Je vais le dire à mon amie.
Monica: (à l’employé) Oh, une tâche d’encre ! Je peux regarder comment vous faites partir ce genre de truc ?
Phoebe: (regarde autour d’elle) Elle a dû partir.
Rachel: Salut.
Joey: Alors. Que s’est-il passé ?
Rachel: Ca va aller. Ils sont tellement soulagés que je ne leur fasse pas un procès qu’ils m’ont donné un mois de congé maternité payé en plus. Aussi longtemps que je comprends bien que l’argent ne constitue pas le paiement de cet enfant ou de n’importe quel autre enfant que je pourrais porter.
Chandler: Waou, Ralph Lauren ferait vraiment n’importe quoi pour bien montrer qu’il n’est pas dans le commerce des enfants.
Rachel: Chandler, tu nous laisse une minute ?
Chandler: Oh, pardon, vous me jetez de mon propre salon ?
Rachel: Oui.
Chandler: Je serais là-bas. (Il va dans la chambre.)
Rachel: Joey, je suis vraiment désolée de t’avoir menti. J’essayais juste de rendre les choses...
Joey: Je sais. Je sais.
Rachel: Ca a marché. Enfin je veux dire, je ne sais pas toi, mais je n’ai plus pensé à notre truc depuis ce moment là.
Joey: Hé tu as raison. C’était à nouveau un petit peu nous.
Rachel: Oui ! Ca me manque.
Joey: A moi aussi. Je n’ai plus pensé à comment je m’étais mis là-dedans, comment j’avais dit tous ces trucs, et que tu ne ressentais pas la même chose et que c’était gênant.
(silence gêné)
Rachel: Ma gynéco a essayé de me tuer.
Ross: (au téléphone) Article J 437-A, couleur : baies des bois. (On frappe à la porte alors qu’il raccroche. Il ouvre la porte à Mona.) Salut, heu écoute, entre. (Elle entre.) Je suis—je suis désolé à propos d’hier. Vraiment. C’est juste que... (Il prend la chemise rose.)
Mona: (l’interrompt) Ecoute Ross, tu n’as pas à t’excuser. Je comprends pourquoi tu étais là.
Ross: Vraiment ?
Mona: Oui, tu as toujours des sentiments pour moi. Et pour être honnête, j’ai toujours des sentiments pour toi. Et j’espérais que nous pourrions arranger ça Ross, mais c’est impossible. C’est trop compliqué avec toi, Rachel et le bébé. C’est que ça ne devait pas durer.
Ross : (feint de commencer à pleurer) Oui, tu as raison.
Mona: Ross, nous... nous devons être forts. Bon, je vais y aller. (Elle ramasse la chemise que Ross vient de laisser tomber.) Je peux ? En souvenir de toi ?
Ross: (rit) Non. (Il reprend la chemise.)