Scripts saison 9 V.F. |
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Script Saison 9 Episode 15 |
Générique |
Titre US : The One With The Mugging
Titre FR : Celui qui se faisait agresser
Écrit par Peter Tibbals
Réalisé par Gary Halvorson
Transcrit par Johannes Pohl
Traduit par Sabrina Boully
Fiche détaillée et photos - Titres Saison 9 - Résumé de l'épisode - Script en anglais
Script V.F. |
Chandler : (excité) Les gars, les gars, j’ai de super nouvelles ! Devinez quoi...
Joey : Hum, ah, Monica est enceinte ?!
Monica : (choquée) Vraiment ? (Elle regarde tout le monde, soudainement embarrassée) Bon, oublions ça.
Phoebe : Alors, tes bonnes nouvelles ?
Chandler : Merci. J’ai trouvé un job dans la pub. (Tout le monde applaudit)
Monica : (embrassant Chandler) Oh, chéri, c’est incroyable !
Phoebe : (curieuse) Chouette, combien c’est payé ? (Tout le monde la regarde indigné) Oh, allez... (sur la défensive) allez, si je ne sais pas qui gagne le plus comment je saurais celui que j’aime le plus ! (Elle regarde Joey) Hey Joey ! (Joey lui fait un clin d’œil)
Chandler : En fait, ce n’est pas rémunéré, c’est un stage interne.
Joey : Oh, c’est cool. On a des stagiaires aux “Jours de notre vie”.
Chandler : C’est ça. Donc, cela va être la même chose sauf que... je ne coucherais pas avec toi. (Joey acquiesce)
Ross : Alors, euh, quel genre de truc tu penses faire là-bas ?
Chandler : Et bien, c’est un programme de formation, mais à la fin, ils engagent les personnes qu’ils ont aimées.
Phoebe : (enthousiaste) C’est génial.
Chandler : Ouais, je veux dire, il y aura probablement des tâches ingrates à faire, tu sais, servir le café pour un homme d’âge mûr c’est un peu humiliant.
(Au même moment, Gunther pose sur la table une tasse de café devant Chandler)
Chandler : (souriant maladroitement) Humiliant et noble !
(Gunther lui jette un regard mauvais en partant)
Ross : Tu sais, si je n’avais pas déjà un travail, je pense que j’aurais été bon dans la publicité.
Monica : Ross, tu n’as pas inventé “Buvez du lait ?”
Ross : Si, je l’ai fait, je l’ai fait ! (Il regarde Joey, déçu) J’aurais du l’écrire !
Joey : (entrant) Salut !
Monica : Salut !
Joey : Où est Chandler ? Je voudrais lui souhaiter bonne chance pour son premier jour. (Monica sourit) ... et j’ai senti du bacon. (il en prend)
Monica : Il vient juste de partir.
Joey : (étonné) Qui ? (Monica semble atterrée)
Rachel : (entrant) Joey ! Tu ne voudras jamais le croire : elle a appelé.
Joey : (debout, surpris) Vraiment ?
Rachel : (enthousiaste) Tu l’as !
Joey : (toujours surpris) Vraiment ?
Monica : De quoi elle parle ?
Joey : Je ne sais pas, mais ça a l’air sympa.
Rachel : Ton agent a appelé. Tu as l’audition.
Joey : Avec Lennart Haze?
Rachel : Oui.
Joey : Oh mon Dieu, c’est génial ! C’est *** pour une pièce sur Broadway... et dans un vrai théâtre, pas comme celui sous l’épicier comme la dernière fois.
Monica : C’est un bon spectacle ?
Joey : Et bien, ça doit l’être, car je l’ai lu et j’y ai compris que dalle.
Rachel : Oui et Lennart Haze joue dedans...
Joey : Ouais, ouais, et il le met en scène.
Monica : (soupirant) Il était tellement bon dans ce film sur MacBeth.
Rachel : (incrédule) Tu l’as vu ?
Monica : Non, mais... j’ai vu la bande-annonce. Ils la passent juste avant Jackass.
Rachel et Joey : (regardant Monica, une expression de reconnaissance sur leur visage) Ah !
Joey : Ouais, il a fait du bon boulot.
Rachel : Oh, oui. Oh, je l’ai adore dans cette pub sur les portables.
Joey : (riant presque) Je sais. Quand le singe le frappe au visage avec l’énorme telephone en caoutchouc. (Ils rient)
Monica : Hey ! Peut-être que le singe sera à l’audition !
Joey : (s’asseyant) Ne me rends pas plus nerveux que je ne le suis déjà !
Chandler : (entrant) Salut, tout le monde.
Stagiaire : Est-ce que vous voulez une tasse de café, Monsieur ?
Chandler : Oh, non, non, je suis un stagiaire, tout comme vous les mecs...à part que je porte une cravate, un attaché-case... et du fait que je peux me louer une voiture.
Stagiaire : Sérieusement, vous êtes un stagiaire ?
Chandler : Ouais, ben, je commence une nouvelle carrière et, vous savez, il faut recommencer depuis le début.
Stagiaire : (secouant la tête incrédule) Dur !
Chandler : Oui. Ecoutez, je sais que je suis un peu plus vieux que vous les gars, mais ce n’est pas comme si j’étais Bob Hope (il s’assoie)
(Tout le monde lui lance un regard inquisiteur)
Chandler : Le comédien ? USO ?!
Stagiaire : (le corrigeant) Euh, c’est USA, monsieur.
(Chandler met sa tête dans ses mains, désespéré)
Récéptioniste : Voici Joey Tribbiani. Joey, ce sont les producteurs et, comme vous l’avez probablement remarquez, c’est.
(Lennart Haze se retourne dans sa chaise pour faire face à Joey)
Joey : C’est si incroyable de vous rencontrer.(Ils se serrent les mains) Je suis un tel fan de votre travail.
Lennart : Et bien, j’ai... J’ai eu de la chance de... d’avoir beaucoup de bons rôles.
Joey : M’en parlez pas ! « Soirées et week-ends illimités ! »
Lennart : Vous-vous moquez de moi ? Parce que je ne suis pas un vendeur. (Il se lève et marche, l’air menaçant, vers Joey) Je n’ai pas fait ça pour l’argent, j’y crois à ces portables. J’ai failli perdre un cousin à cause d’un mauvais opérateur téléphonique.
Joey : Non, Je-je-je ne me moquais pas de vous, honnêtement, je-je pense que vous étiez super dans ces pubs.
Lennart : Vraiment ?
Joey : Oui.
Lennart : Et bien, j’apporte une certaine crédibilité au rôle.
Joey : (regagnant confiance) Vous plaisantez ? Quand ils vous propulsent hors de ce canon...
Lennart : Peeeeeooooooooch (Il mime sa sortie du canon) "Raccroche ce téléphone !". Une prise !
Joey : Wouah !
Lennart : Bon, on répète ?
Joey : Oh, ouais, bien sûr.
Lennart : Début de l’acte 2. C’est mon entrée. Vous y êtes ?
(Joey acquiesce pendant que Lennart joue son entrée dans la pièce)
Lennart : "Qu’est-ce que tu fous encore ici ?"
(Joey le regarde, fasciné par sa performance)
Joey : Euh, "Je crois que tu le sais".
Lennart : "Bâtard"!
Joey : "Je suis comme tu m’as fait. Tu sais quoi ? Je pourrais partir sur-le-champ."
Lennart : "Pars, pars !"
Joey : "Je ne peux pas. Oh, je le veux, longue pause, mais je ne peux pas."
Lennart : Je suis désolé, désolé. Vous n’êtes pas censé dire « longue pause ».
Joey : (comprenant) Oh, oh, je pensais que c’était le nom de votre personnage, vous savez, je pensais que vous étiez un Indien ou un truc de ce genre vous savez avec... (Il mime le port d’une plume sur sa tête)
Lennart : Non. Merci beaucoup d’être venu. Nous avons apprécié, merci.
Joey : Ah, v-v-vous êtes sûr que vous ne voulez pas que je la refasse encore une fois ? Je peux le faire avec un accent, vous savez, du Sud (Il parle avec ce qu’il croit être un accent du Sud) "Je peux partir sur-le-champ, peuchère !"
Lennart : (stupéfait, marmonnant) Dieu du ciel.
(Les producteurs se lèvent)
Producteur #1 : Joey, attendez une seconde. Lennart, on peut vous parlez un moment ?
( Ils se mettent à l’écart, parlant)
Lennart : Vous, vous devez plaisanter. Voyez-vous, i-il, il ne sait pas jouer. (Joey entend ça et sa déception se voit sur son visage).
(Producteur #1 murmure quelque chose)
Lennart : Hey ! Je-je-je m’en fous s’il est sexy, vous savez. Si vous voulez coucher avec lui, faîtes-le sur votre temps personnel. (Joey fait un petit sourire en entendant ça) C’est une pièce. Non, écoutez : si vous insistez sur ce point, j’appellerai mon agent tellement vite sur ce mobile qui a une connexion si nette qu’il pensera que je suis dans la pièce d’à côté.
(Joey s’approche d’eux)
Joey : (interrompant leur conversation) Ah, hi, ah. Merci beaucoup d’avoir plaider en ma faveur, mais, ah, écoutez, si vous me disiez juste ce que j’ai fait de mal, j’aimerais travailler dessus et revenir et réessayer devant vous. Et, et aussi : (au Producteur #1) ’Comment allez-vous ?’ (A Lennart) Vous devriez juste, s’il vous plait, me laisser une autre chance. Je veux vraiment devenir meilleur, s’il vous plait.
Lennart : Et bien, si vous voulez revenir ce soir, voila mes notes. Prêt ?
Joey : Oui.
Lennart : Hum, vous êtes dans vos pensées. Vous pensez vraiment trop.
Joey : J’ai vraiment des doutes là-dessus.
Lennart : (expliquant à Joey, qui acquiesce avec ferveur) Non, non, non. C’est que vous n’êtes pas connecté avec votre corps. Il n’y a pas d’urgence . La scène est une lutte, hum, c’est une course. De plus, ce que vous avez fait était horizontal. N’ayez pas peur d’explorer le vertical. Et n’apprenez pas les mots, laissez les mots vous apprendre.
(Joey réfléchit à ça pendant un instant)
Joey : (suggérant) Je ne pourrais pas juste coucher avec le producteur.
Phoebe : Hey, veux-tu aller dîner ce soir ?
Ross : Oh, je ne peux pas. J’ai un rencard avec cette serveuse, Katy, ouais, je sais qu’on est sorti ensemble que deux fois mais j’ai un bon pressentiment.
Phoebe : Oh, j’entends les cloches du divorce.
(Un agresseur, son visage cache par une casquette, s’approche d’eux par derrière)
Agresseur : Ok. Donnez-moi juste votre portefeuille et il n’y aura aucun problème.
Ross : (pris par surprise) Quoi ?
Agresseur : J’ai un flingue (Il semble qu’il ait un pistolet sous son manteau)
Ross : O-ok. Reste calme, Phoebe, reste calme. (Il cherche dans son manteau et panique). Oh mon Dieu, je ne trouve pas mon portefeuille.
(Finalement, il trouve son portefeuille et le tend à l’agresseur)
Agresseur : Ok, madame, maintenant donnez-moi votre sac !
Phoebe : Non.
Ross : (toujours dans une voix haut-perchée) Qu’est-ce que tu veux entends par "non" ? Je savais que tu serais la cause de ma mort, Phoebe Buffay.
( Un signe de reconnaissance parcourt le visage de Phoebe)
Phoebe : Lowell, c’est toi ?
Lowell : Phoebe ? (Il relève sa casquette) Oh mon Dieu !
Phoebe : (simultanément) Oh mon Dieu !
(Ils se prennent dans les bras et hurlent)
Phoebe : (excitée) Je suis désolée, Ross, c’est mon vieil ami Lowell qui vient de la rue. Lowell, Ross.
Lowell : Ross, enchanté de te rencontrer. (Il tend sa main vers lui)
Ross : Ouais, un vrai plaisir.
Phoebe : Ah, ça fait si longtemps, si longtemps. (Ils se reprennent dans les bras) Je n’arrive pas à croire que tu fais encore ça !
Lowell : Ouh, je sais, mais j’ai arrêté de fumer !
Phoebe : Bravo !
Lowell : Alors, tu sembles aller très bien ! Je suppose que ta période d’agression est derrière toi ?
Phoebe : Ouh... (elle acquiesce)
Ross : (choqué) Oh mon Dieu. Phoebe, tu agressais les gens ?
Phoebe : Excuses-moi, Ross, de vieux amis qui se retrouvent...
Monica : Hey, comment ça c’est passé ton audition ?
Joey : Et bien, ils veulent me revoir cet après-midi, mais, euh, Lennart Haze ne m’aime pas. (Il s’assoit)
Monica : Qu’est-ce qui c’est passé ?
Joey : Et bien, il a dit que je n’étais pas assez urgent, tu sais, et que tout ce que je faisais était horizontal et que je devrais être plus vertical. Oh, et il a dit que je devrais moins penser.
Monica : Jusque là tout va bien ! (Joey acquiesce)
Chandler : (entrant, portant une grande boîte) Chérie, je suis vieux !
Monica : (se levant, marchant vers lui) Qu’est-ce qui ne va pas ?
Chandler : Je suis tellement plus vieux que tous les autres stagiaires. Je ne peux pas rivaliser avec eux.
Monica : Bon, tu es un peu plus vieux. Essaie de voir le côté positif : tu as toute cette expérience sur la vie.
Chandler : Oui, mais je ne pense pas que mon expérience va m’aider avec ça. (Il ouvre la boîte et sort une paire de chaussure de sports pour skaters branchée)
Joey : Wooooooooow (Il prend les chaussures) C’est comme si elles
étaient en feu !
Monica : C’est quoi ? (Ils s’assoient de nouveau)
Chandler : Ce sont des baskets prototypes et revenir avec des idées sur
comment les vendre m’est impossible car aucun adulte qui se respecte ne les
portera jamais.
Joey : (déterminé) Je te donne 500$ pour les avoir !
Chandler : Qu’est-ce que je suis censé faire avec ça ?
Monica : Ah, allez, les baskets c’est facile. Tu portes des baskets tout le temps.
Chandler : Et bien, premièrement, on ne les appelle plus "baskets". Apparemment, ils les appellent "éruption" ou "dérapages" et je crois avoir entendu quelqu’un dire “slorps". (Il prend une basket) Et ici, regarde : elles ont ces roues qui sortent du dessous pour pouvoir rouler partout, car , apparemment, marcher c’est trop d’exercice. Gamins, gamins, roulez votre chemin vers l’obésité infantile ! (A Monica) Voudrais-tu m’aider à les vendre ?
Monica : Ok, as-tu pensé à utiliser une fille avec des seins énormes ?
Chandler : Non, je ne pense pas que c’est le genre de choses qu’ils cherchent.
Joey : Hey, ça a marché avec moi ! Pourquoi j’ai acheté Miss mottes de beurre ?
Tous : Salut, salut !
Ross : Hey, tu ne devineras jamais ce qu’il s’est passé... Phoebe et moi on s’est fait agresser !
Monica : Ca va ?!
Ross : (s’asseyant) Ouais, parce que Phoebe connaissais l’agresseur !
Monica : (stupéfaite) Comment tu connais un agresseur ?
Phoebe : Je suis désolée, j’ai d’autres amis que vous.
Ross : Tu veux savoir comment elle le connaît ?(Il montre Phoebe) Parce que Phoebe agressait les gens.
Monica : (choquée) Sérieusement ?
Phoebe : Et bien, je ne suis pas fière de moi, mais tu sais... quelquefois quand je vivais dans la rue et que j’avais besoin d’argent pour manger ou pour d’autres trucs je...
Monica : (désapprobatrice) Phoebe, c’est affreux !
Phoebe : Et bien, ok, je n’étais pas riche comme vous, ok, je ne mangeais pas de l’or ni n’avais un poney volant... J’ai eu une vie dure, ma mère a été tuée par un dealer de drogues...
Monica : Ta mère s’est suicidée !
Phoebe : Elle dealait de la drogue !
Ross : Et bien, bref, c’était une bonne chose que Phoebe le connaissais, parce que (menaçant) J’étais sur le point de causer des dégâts !
Phoebe : (riant) Ok...
Monica : Et bien, ça a dû te rappeler de mauvais souvenirs, Ross.
Phoebe : Pourquoi ?
Monica : Et bien, Ross a été agressé quand il était enfant.
Phoebe : (inquiète) C’est vrai ?
Ross : Oui, c’était assez traumatisant. J’étais dehors devant le magasin de comics St. Marc... tu sais, je-je-j’étais juste là pour m’occuper de mes propres affaires, tu sais, regarder dans quel genre de pétrin spider man s’était fourré cette semaine-
Monica : (toussant) Wonder woman !
Ross : Bref, je me dirigeais vers une boulangerie, tu sais, pour acheter quelques douzaines de «Torts Linzer » pour quelqu’un... (Il regarde Monica) ... quand, sortie de nulle part, cette brute avec un tuyau a bondi et m’a dit : "Donne-moi ton fric, tocard !"
Phoebe : (choquée) Oh mon Dieu...
Ross : Je sais ! Et-et le pire c’est qu’il a pris mon sac à dos avec tous mes essais originaux de ma propre BD : "Science Boy"
Monica : Oh ouais ! Quel était son super pouvoir déjà ?
Ross : Un surhumain assoiffé de connaissances.
Monica : C’est ça.
Ross : Bon, je ferais mieux de retourner à mes cours (il se lève) Y a-t-il d’autres amis que je dois éviter sur mon chemin, Phoebe?
Phoebe : Non... en fait, tu devrais rester éloigner de Jane street... c’est là que travaille Joe le couteau.
(Ross quitte le Central Perk)
Phoebe : Ok, je pense qu’on a un problème là.
Monica : Quoi ?
Phoebe : Et bien , euh, du temps de mes agressions, tu sais, je , euh, je travaillais devant le St. Marc’s Comics.
Monica : Ouais ?
Phoebe : Et bien, le tuyau était mon arme privilégiée et, euh, les stupides BD pré-ados étaient mes proies.
Monica : Alors ?
Phoebe : Et bien, il y avait ce gamin qui avait une vignette sur son sac à dos qui disait-
Phoebe et Monica : "Vive la géologie !"
Monica : Oh mon Dieu !
Phoebe : Je sais... j’ai agressé Ross !
Réceptionniste : Vous êtes en retard !
Joey : (entrant) Je sais, je suis désolé, mais est-ce que je peux aller faire un tour vite fait aux toilettes ?
Réceptionniste : Non, Lennart n’attend pas !
Joey : Mais j’ai envie d’aller... au petit coin!
Lennart : (apercevant Joey) Joey ! Vous voilà. Allez, faisons vite !
Joey : En fait, j’ai vraiment besoin...
Lennart : (l’interrompant) On doit y aller maintenant, vite, s’il vous plait.
Joey : Oui... ahahaaa (Il a l’air de souffrir)
Lennart : Prêt ? "Qu’est-ce que tu fous encore ici ?"
Joey : (marchant sur la scène) "Je crois que tu le sais".
Lennart : "Oh, tu es un taré de bâtard !"
Joey : "Je suis comme tu m’as fait ! Tu sais quoi ?"
Lennart : "Quoi ?"
Joey : "Je pourrais partir sur-le-champ."
Lennart : "Alors, pars, pars !"
Joey : (pressé) "Je, oh, je ne peux pas. Je le veux, mais je ne peux pas !"
Lennart : Coupez ! Certain bon. (Il se tourne vers les producteurs) C’était très bon. Vous avez fait tout ce que j’avais demandé.
Joey : (incrédule) J’ai fait ça ?
Lennart : Oui. En plus... ce que vous avez donné... Je ne sais pas ce que vous avez donné... cette façon de se tortiller que vous avez apporté au personnage, ça je ne l’aurais jamais imaginé. Wouah, hé, voilà ce qu’on va faire : revenez demain pour l’audition finale avec les***, faîtes tout ce que vous venez de faire, mais – vous savez quoi ? – faîtes en plus, plus. Pouvez-vous faire ça ?
Joey : Bien sûr, ouais. Je n’ai pas le temps de vous remercier parce que je dois vraiment y aller. (Il attrape sa veste et sort précipitamment de la salle)
Lennart : ( regardant Joey partir) Regardez-moi ça : toujours dans le personage, j’aime ça... Je plante des graines et je ne peux l’expliquer.
Monica : Salut !
Chandler : Salut !
Monica : Qu’est-ce que tu fais ?
Chandler : Je mets les baskets... j’ai pensé que si je me mettais dans un esprit jeune, tu sais, il y aurait peut être quelque chose qui ressortirait...
Rachel : Oh, quelque chose en ressort ?
Chandler : Oui, ça donne ça : « elles sont si inconfortables que c’est comme si mes pieds recevaient un coup dans les parties ! »
(A ce moment, Joey ouvre la porte)
Joey : (entrant) Salut !
Tous : Salut !
(Joey se dirige tout droit vers le frigo, prend toutes les canettes de boisson et est sur le point de quitter l’appartement)
Joey : Vous voulez probablement savoir ce que je fais ?
Monica : Non, ça semble normal.
Joey : Hier, à mon audition, j’avais vraiment envie de pisser, et apparemment, avoir envie de pisser fait de moi un très bon acteur. Ils m’ont rappelé, alors je bois tout. Oh, en fait, ce lait de poule que t’as laissé dans notre frigo c’était extra !
Rachel : Joey, c’était du lait pour le bébé.
Joey : Il faut en acheter plus. (Il quitte l’appartement)
Chandler : (s’asseyant sur le canapé) Vous savez quoi... elles ne sont qu’à moitié mauvaises ! (à Rachel) Tu devrais suggérer quelque chose comme ça à Ralph Lauren.
Rachel : Ok, premièrement, c’est stupide et deuxièmement, je ne suis pas autorisée à parler à Ralph.
Chandler : D’accord (Il se lève avec les baskets aux pieds) Je me sens déjà plus jeune !
(Il trébuche et tombe très mal sur le dos)
Chandler : (sur le sol) Ouaip, je me suis cassé la hanche.
Phoebe : (remarquant Ross) Salut, toi !
Ross : Salut !
Phoebe : Alors, comment ça a été ton cours ?
Ross : Personne ne m’a jamais demandé ça, qu’est-ce qui ne va pas ?
Phoebe : Rien, je veux vraiment savoir.
Ross : Oh... (Il semble agréablement surpris) Et bien, euh, en fait il y a une très vive discussion à propos du Pléistocène...
Phoebe : (l’interrompant) Bien, rien ne mérite ça. Euh, j’ai une confession à te faire... Euh, ok, tu sais, cette fille qui t’as agressé quand tu étais gamin...
Ross : (incrédule) Qu- De quoi est-ce que tu parles ? Ce n’était pas une fille. C’était un mec énorme.
Phoebe : Tu n’as plus à mentir, Ross, je sais que c’était une fille de quatorze ans.
Ross : Non, pas du tout.
Phoebe : Si.
Ross : Non. Tu ne penses pas que je me serais défendu contre une fille de quatorze ans...
Phoebe : (l’interrompant, tirant son oreille) "Donne-moi ton fric, tocard !"
Ross : (choqué) Oh mon Dieu, c’était toi ! Je ne peux pas y croire, tu... tu m’as agressé ?
Phoebe : (s’excusant) Oui, et je suis vraiment, vraiment désolée, Ross, je suis désolée, mais, tu sais, si tu y réfléchis, ça tombe bien. (Elle lui sourit, mais il ne comprend pas) Je veux dire, et bien, je me suis toujours sentie exclue, tu sais, le reste de la bande a des histoires en commun qui remontent à loin, et, tu sais, maintenant, toi et moi en avons... en avons une super !
Ross : Ce n’est pas la meilleure !
Phoebe : Je sais, je suis désolée, s’il te plait pardonne-moi. Je ne sais pas quoi dire...
Ross : (indigné) Il n’y a rien que tu puisse dire. C’est la chose la plus humiliante qu’il m’est jamais arrivée.
Phoebe : Vraiment ? Bien plus humiliant que...
Ross: (l’interrompant) Hey, ne joue pas à ça !
(Il ramasse sa mallette et se dirige vers la sortie en laissant Phoebe derrière lui)
Stagiaire : ... et là, à la fin de la pub, les filles sortent du bain fumant et commencent à s’embrasser !
Le patron : (ironique) C’est intéressant ! Juste une chose : tu n’as pas mentionné les chaussures. A qui le tour ? (Chandler lève la main) Chandler...
Chandler : Ok... (Il se lève) Vous commencez par l’image d’un type qui met ses chaussures. Il a environ le même âge que moi...
Stagiaire : (grognant) Votre âge ?
Chandler : Hmm-hmm. Donc, il descend la rue en roulant et il commence à perdre le contrôle, vous savez... peut être qu’il va tomber... et qu’il va se faire mal. A ce moment, un gamin arrive en l’air avec les chaussures. Il saute par-dessus le plus vieux et rigole, et on peut lire la phrase : « Pas fait pour les adultes ! »
Le patron : Chandler, c’est génial !
Chandler : Oh, merci, monsieur... ou celui-qui-a-2-ans-de-moins-que-moi (Il s’assoit)
Le patron : Vous voyez ? Voilà un argument de vente clair. Cela fait appel à notre point clé démographique, c’est.... (Enthousiaste) Comment avez-vous trouvé ça ?
Chandler : (super-enthousiaste) Je ne sais pas, je ne sais vraiment pas ! J’essayais juste de penser comme un jeune, vous savez, et c’est arrivé d’un coup.
Le patron : C’est super ! Bon travail !
Chandler : Merci.
Le patron : On se voit tous demain. (Il s’en va)
(Chandler se lève et sort de la pièce à l’aide d’une canne)
Chandler : Le mauvais temps me fait mal à la hanche !
Phoebe : Salut, Ross ! (Il baisse son journal et se renfrogne en la voyant) Je sais, que tu m’en veux encore, mais est-ce que je peux te parler une minute ?
Ross : Bien sûr, vas-y. Oups, désolé, bien sûr, vas-y. (Il lève sa main comme si quelqu’un l’agressait)
Phoebe : Je voulais juste m’excuser encore une fois et... et aussi te montrer quelque chose que tu vas trouver très excitante, à mon avis.
(Elle met une boîte sur ses genoux qui porte une étiquette “Merdes provenant de la rue")
Ross : (feignant l’ enthousiasme) Oh mon Dieu, merdes de la rue ? (Elle sourit, excitée, mais Ross retourne à son journal)
Phoebe : Ecoute, Ross, dans cette boîte il y a toutes les choses que j’ai obtenues en agressant les gens et que j’ai trouvé trop spéciales pour vendre... ou fumer (Ross la regarde avec étonnement) Bref, je regardais ce qu’il y avait dedans et j’ai trouvé "Science Boy" (Elle prend quelques feuilles de papier et les tend à Ross)
Ross : Oh mon Dieu. (Il soupire) Je pensais ne jamais les revoir. (Il feuillette les pages) Tout est là. Pourquoi est-ce que tu les as gardées pendant toutes ces années ?
Phoebe : Je ne sais pas, j’ai juste trouvé que c’était vraiment bon...et...que peut-être elles auraient de la valeur un jour.
Ross : Tu pensais vraiment que "Science Boy" valait la peine d’être gardé !
Phoebe : Oui... mais tu dois savoir que j’avais aussi une bouteille de Vaseline et un crâne de chat dans cette boîte.
Ross : Quand même... c’est incroyable... Oh mon Dieu, merci, Phoebe.
Phoebe : De rien. Et merci pour "Science Boy". Il m’a appris beaucoup de choses.
Ross : De rien.
Joey : (sautant frénétiquement sur la scène, criant) "J’ai besoin d’une réponse !"
Lennart : "Je-je-je ne peux pas te dire quelque chose que j’ignore."
Joey : "Tu sais !"
Lennart : "Je ne sais pas !"
Joey : "J’ai besoin d’une réponse maintenant !"
Lennart : "Bien, tu veux une réponse... la réponse... est..."
(Il fait une pause pendant que Joey lutte pour ne pas mouiller son pantalon)
Joey : (criant) Oh !
Lennart : "Elle ne m’a jamais aimé, elle n’aime que toi."
Joey : "Tu le savais depuis le début et tu ne me l’as jamais dit ? Tu ne me l’as jamais dit ? Je ne peux pas te pardonner, je ne pourrais jamais me pardonner, ma vie ne tient plus à rien– Bang – Fin de la scène !"
Lennart : Absolument incroyable ! (Les producteurs applaudissent Joey) Le rôle est à vous.
Joey : (souffrant) Oh merci, merci ! Maintenant, je dois vraiment aller...
Lennart : At-at-at-attendez ! Félicitations ! Vous l’avez fait ! Vous l’avez fait ! (Il prend Joey dans ses bras) Vous pouvez vous relaxer maintenant. Ouais.
(Joey se relaxe et mouille son pantalon pendant qu’il est dans les bras de Lennart)
Monica : Wouah, c’est la grande facture pour le câble ! Hum, tu n’as pas de travail mais tu commande du porno sans problème... un samedi après-midi ?! (Choquée) J’étais à la maison !
Ross : (entrant) Salut, hum, est-ce que par chance Phoebe ne t’as pas mentionnée...
Monica : ... le fait qu’elle était le mec énorme qui t’avait agressé ? Si.
Ross : Je vois. Et tu ne l’as pas dit...
Monica : ... à toutes les personnes que l’on connaît ? Si.
Ross : Super. Merci ! (Il s’en va)