Scripts saison 1 V.F. |
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Script Saison 1 Episode 1 |
Générique |
Titre US : The One Where Monica Gets A New Roommate
Titre FR : Celui qui déménage
Écrit par David Crane et Marta Kauffman
Réalisé par James Burrows
Transcrit par Eric Aasen
Fiche détaillée et photos - Titres Saison 1 - Résumé de l'épisode - Script en anglais
Script V.F. |
Monica : Il n’y a rien à dire ! C’est juste un type avec qui je travaille !
Joey : Allez, tu sors avec ce type ! Il doit bien y avoir quelque chose qui joue pas avec lui !
Chandler : Alors, est-ce qu’il est bossu ? Est-ce qu’il a une bosse et une postiche ?
Phoebe : Attend, est-ce qu’il mange de la craie ? [les autres la dévisagent] C’est juste parce que je ne veux pas qu’elle passe par où je suis passée avec Carl- oh !
Monica : Ok, tout le monde se calme. C’est même pas un rendez-vous. C’est juste deux personnes qui sortent pour dîner, et pas pour le sexe.
Chandler : Pour moi, on dirait un rendez-vous.
Chandler : D’accord, alors je suis de nouveau à l’école, je me tiens au milieu de la cafétéria, et je me rend compte que je suis totalement nu.
Tous : Ah oui, tu as refait ce rêve.
Chandler : Ensuite je baisse les yeux, et je réalise qu’il y a un téléphone... là.
Joey : Au lieu de...?
Chandler : Exact.
Joey : J’ai jamais fait ce rêve.
Phoebe : Non.
Chandler : Tout à coup, le téléphone sonne. Et ma mère est au bout du fil, ce qui est fou parce que... elle ne m’appelle jamais ! [Ross entre]
Ross : [mortifié] Salut.
Joey : Quand il dit salut, j’ai envie de me suicider.
Monica : Tu vas bien, mon vieux ?
Ross : Je me sens comme si quelqu’un avait plongé sa main dans ma gorge, y avait saisi mes intestins, les avait ressortis par la bouche et m’en avait fait un nud autour du cou.
Chandler : Un biscuit ?
Monica : [qui explique aux autres] Carol a déménagé ses affaires aujourd’hui. [à Ross] Laisse-moi te chercher un café.
Phoebe : Ooh ! oh ! [elle brasse l’air devant la tête de Ross]
Ross : Non, ne le fais pas. Arrête de nettoyer mon aura ! Non, laisse mon aura tranquille, ok ? Je vais me sentir mieux, d’accord ? Vraiment, tout le monde. J’espère qu’elle sera très heureuse.
Monica : Non, tu ne l’espères pas.
Ross : Non, c’est vrai, qu’elle aille se faire voir, elle m’a quitté !
Joey : Et tu n’as jamais su qu’elle était lesbienne.
Ross : Non !! Ok ? Pourquoi est-ce que tout le monde fait une fixation là-dessus ? Elle ne le savait pas, comment j’aurais pu ?
Chandler : Quelquefois, j’aimerais être une lesbienne... [les autres le dévisagent] J’ai dit ça à voix haute ?
Joey : D’accord Ross, écoute. Tout ça te fait très mal maintenant. Tu es en colère. Tu es blessé. Je peux te donner la réponse à ça ? [Ross lève les épaules] Prends du bon temps ! Allez, tu es célibataire, fais bouger tes hormones.
Ross : Je ne veux pas être célibataire, ok ? Je veux, je veux... je veux être remarié ! [Rachel entre avec sa robe de mariée mouillée. Elle cherche quelqu’un dans le café]
Chandler : Et tout ce que je veux, c’est un million de dollars. [il tend les mains en espérant]
Monica : Rachel ?
Rachel : Oh mon Dieu, Monica, salut. Je suis venue dans ton immeuble et tu n’étais pas là et ce type avec un gros marteau m’a dit que tu étais peut-être ici et tu es ici, tu es là !
La serveuse : Je peux vous servir un café ?
Monica : Décaféiné. Ok tout le monde, voici Rachel, une autre survivante de l’école Lincoln High. Rachel, voici tout le monde, il y a Chandler, Phoebe, Joey, et - tu te souviens de mon frère Ross ?
Rachel : Salut, bien sûr.
Ross : Salut. [ils se lèvent pour l’embrasser mais le parapluie de Ross s’ouvre. Il se rassied, dépité. Rachel s’assied dans un silence. Les autres attendent une explication]
Monica : Alors, tu vas nous le dire maintenant, ou on attend les quatre demoiselles d’honneur détrempées ?
Rachel : Oh mon Dieu. Hé bien, tout a commencé une demi-heure avant le mariage. J’étais dans la pièce où on garde les cadeaux, et je regardais ce bateau en pâté de viande. Un majestueux bateau en pâté de viande. Quand tout à coup - [à la serveuse avec le café] il est sucré ? - je me suis rendue compte que j’étais plus émue par ce bateau en pâté de viande que par Barry ! Et j’ai eu vraiment peur, et c’est là que ça m’a frappée : ce que Barry ressemblait à M. Pomme de Terre ! Enfin vous voyez, il avait toujours eu un air familier, mais... Quoi qu’il en soit, j’ai dû sortir de là, et j’ai commencé à me demander « Pourquoi est-ce que je fais ça, et pour qui je le fais ? » Je ne savais pas où aller, et je sais que toi et moi on était devenus des étrangers, mais tu es la seule personne que je connaisse habitant cette ville.
Monica : Qui n’était pas invitée au mariage !
Rachel : Ooh, j’espérais presque que ce ne serait pas la solution.
Monica : [regarde la TV] Je suis sûr qu’il lui a acheté un grand orgue, et qu’elle n’en est vraiment pas contente.
Rachel : [téléphone] Papa, c’est juste que... je ne peux pas l’épouser ! Je suis désolée. Je ne l’aime pas. Hé bien pour moi, ça compte !
Chandler : [regarde la TV] Ooh, elle ne devrait pas porter ces pantalons.
Joey : Moi je dis : pousse-la dans l’escalier.
Phoebe, Ross, Chandler et Joey : Pousse-la dans l’escalier ! Pousse-la dans l’escalier ! Pousse-la dans l’escalier ! [elle est poussée dans l’escalier. Ils sourient]
Rachel : Allez Papa, écoute-moi. Toute ma vie, on m’a dit « Tu es une chaussure ! Tu es une chaussure, tu es une chaussure, tu es une chaussure ! ». Et si je ne voulais pas être une chaussure ? Et si je voulais être un... un sac à main ? Ou un... un chapeau ! Non, je ne dis pas que je veux que tu me paies un chapeau, je veux dire que je suis un cha- C’est une métaphore, Papa !
Ross : On peut voir qu’il va avoir des problèmes.
Rachel : Ecoute, Papa, c’est ma vie. Peut-être que je vais rester ici chez Monica.
Monica : Alors je suppose qu’on a établi qui reste ici avec Monica.
Rachel : Hé bien peut-être que c’est ma décision. Hé bien peut-être que je n’ai pas besoin de ton argent. Attends !! Attends, j’ai dit peut-être !!
[plus tard, même endroit. Rachel respire dans un sac en papier]
Monica : Respire, vas-y, respire... voilà. Essaie de penser à de belles choses tranquilles.
Phoebe : [chante] Des gouttes de pluie sur des roses et des lapins et des chatons... des jacinthes et des cloches et quelque chose avec des moufles... la la la la
Rachel : Je me sens beaucoup mieux.
Phoebe : Je l’ai aidée !
Monica : Ok, écoute, c’est sûrement mieux comme ça, tu sais ? L’indépendance. Prendre le contrôle de sa vie.
Joey : [assis à côté d’elle] Et si tu as besoin de n’importe quoi, viens voir Joey. Moi et Chandler on vit de l’autre côté du couloir. Et Chandler n’est jamais là.
Monica : Joey, arrête de l’embêter. C’est le jour de son mariage.
Joey : Quoi, il y a des règles ou quelque chose comme ça ? [l’intercom sonne. Chandler répond]
Chandler : S’il te plaît, arrête ça, ça fait un son horrible.
Paul : [à l’interphone] C’est euh, c’est Paul.
Monica : Ouvre, laisse-le entrer !
Joey : Qui est Paul ?
Ross : Paul l’nologue, Paul ?
Monica : Peut-être.
Joey : Attends. Ton « pas un rendez-vous » de ce soir, c’est avec Paul l’nologue ?
Ross : Il t’a finalement demandé ?
Monica : Oui !
Chandler : Ooh, c’est un instant de Journal Intime.
Monica : Rachel, attends, je peux annuler.
Rachel : Je t’en prie, non, vas-y, ça va aller.
Monica : [à Ross] Et toi, ça va ? Je veux dire, tu veux que je reste ?
Ross : [voix étranglée] Ça va aller.
Monica : [horrifiée] Vraiment ?
Ross : [voix normale] Non, vas-y ! C’est Paul l’nologue. [on frappe à la porte. Monica ouvre]
Monica : Salut, entre. Paul, voici... [ils sont alignés devant la porte] ...tout le monde, tout le monde, voici Paul.
Tous : Salut ! Paul ! Salut ! L’nologue ! Salut !
Chandler : Pardon, je n’ai pas compris ton nom. Paul, c’est ça ?
Monica : Deux secondes.
Phoebe : Ooh, je viens de m’enlever quatre cils. C’est pas bon.
Ross : Alors Rachel, qu’est-ce que... qu’est-ce que tu fais, ce soir ?
Rachel : Hé bien, j’étais censé être en train de me diriger vers Aruba pour ma lune de miel, sinon rien.
Ross : Bon sang, tu n’as même pas ta lune de miel. Non, mais tu sais, Aruba, à cette époque de l’année. Pense aux... gros lézards ? Bref, si tu ne veux pas rester seule ce soir, Joey et Chandler vont venir m’aider à assembler mes nouvelles affaires.
Chandler : [abattu] Oui, et nous sommes très excités à cette idée.
Rachel : En fait, merci, mais je crois que je ne vais pas bouger, ce soir.
Ross : Oui, bien sûr.
Joey : Hé Phoebe, tu veux nous aider ?
Phoebe : Oh, j’aimerais bien, mais je ne veux pas.
Ross : [qui lit les instructions] Je suis censé attacher un crochet machin au côté truc, en utilisant une série de ces petites choses. Je n’ai pas de crochet machin, je ne vois aucune petite chose ou quoi que ce soit qui y ressemble et je ne sens plus mes jambes.
Joey : [Joey et Chandler ont fini une petite bibliothèque, mais il leur reste des pièces] Qu’est-ce que c’est ?
Chandler : J’en ai aucune idée.
Joey : [il vérifie que Ross ne regarde pas et les cache dans un pot de fleurs] On a fini la bibliothèque !
Chandler : Complètement fini.
Ross : [il s’ouvre une bière] C’était la bière favorite de Carol. Elle la buvait toujours à la canette, j’aurais dû le savoir.
Joey : Ross, laisse-moi te poser une question. Elle a gardé les meubles, la stéréo, la super TV... qu’est-ce que tu as pris ?
Ross : Vous, les gars.
Chandler : Oh mon vieux.
Joey : Tu t’es fait avoir.
[Monica et Paul mangent dans un restaurant]
Monica : Oh mon Dieu !
Paul : Je sais, je sais, je suis un imbécile. Je suppose que j’aurais dû deviner quand elle allait chez le dentiste quatre ou cinq fois par semaine. Je veux dire, jusqu’à quand peut-on dire que des dents sont blanches ?
Monica : Mon frère est en train de passer par là, lui aussi, il est totalement désorienté. Comment l’as-tu surmonté ?
Paul : Hé bien, il devrait essayer de casser accidentellement quelque chose que son ex tient à cur, disons ses...
Monica : Jambes ?
Paul : [rit] C’est une solution ! Moi, j’ai... j’ai opté pour la montre.
Monica : Tu as cassé sa montre ?
Rachel : Barry, je suis désolée... je m’excuse... Je sais que tu vas penser que c’est tout ce que je t’ai dit l’autre jour quand tu as voulu me faire l’amour avec tes chaussettes, mais c’est pas... mais c’est pas pour ça, c’est pour moi, et je n’ai que- [elle recompose le numéro] Salut, le répondeur m’a de nouveau coupée... bref...
Ross : Vous savez ce qui est le plus effrayant ? Et s’il n’existait qu’une seule femme pour chaque personne, vous voyez ? Et si on ne se trouvait qu’une femme et c’est tout ? Malheureusement dans mon cas, il n’y avait qu’une femme... pour elle.
Joey : Qu’est-ce que tu racontes ? « Une seule femme » ? C’est comme de dire qu’il n’y a qu’un seul parfum de glace pour toi. Laisse-moi te dire une chose, Ross. Il y a beaucoup de parfum là-dehors. Il y a Route Rocailleuse, et Bourré de Fric, et Bing ! Vanille Cerise. Tu peux les prendre avec des amandes, ou des noisettes, ou de la crème fouettée ! C’est la meilleure chose qui te soit jamais arrivée ! Tu as été marié, tu l’étais pendant, quoi, huit ans ? Re-bienvenue dans le monde ! Attrape une cuillère !
Ross : Je ne sais franchement pas si je suis affamé ou excité.
Chandler : Ne touche pas à mon congélateur !
Paul : Depuis qu’elle m’a marché dessus, je, euh...
Monica : Quoi ? Quoi, tu vas l’épeler avec des pâtes ?
Paul : Non, c’est, c’est plutôt une révélation de cinquième rendez-vous.
Monica : Oh, alors il y aura un cinquième rendez-vous ?
Paul : Il y en aura un ?
Monica : Oui, oui, je crois. Qu’est-ce que tu allais dire ?
Paul : euh... de- depuis qu’elle m’a laissé tomber, je n’ai plus été capable de, euh, pratiquer... [Monica boit une gorgée] ...sexuellement.
Monica : [elle crache sa boisson] Oh mon Dieu, oh mon Dieu, je suis désolée.... Je suis si désolée...
Paul : Pas de problème.
Monica : Te faire cracher dessus, c’est peut-être pas ce dont tu as besoin. Euh... combien de temps ?
Paul : Deux ans.
Monica : Woah ! Je suis content que tu aies écrasé sa montre.
Paul : Alors tu crois toujours que, euh... il y en aura un cinquième rendez-vous ?
Monica : [pause] Oui. Oui, je le crois.
[Télévision : "Moi, Joanie, te prend, Charles, pour légitime époux." "Vous, prenez-vous..."]
Rachel : Oh... tu vois ça... mais Joanie aimait Chachi ! C’est ça la différence.
Ross : [méprisant] Attrape une cuillère. Tu sais combien de temps il m’a fallu pour attraper une cuillère ? Est-ce que les mots « Billy, ne sois pas un héros » signifient quelque chose pour toi ? Ecoute, voilà le problème. Même si je trouvais le courage de demander de... de sortir à une femme... à qui est-ce que je le demanderais ? [il regarde par la fenêtre]
Rachel : C’est pas fou, ça ? Je n’avais jamais fait de café de toute ma vie.
Chandler : C’est fou.
Joey : Félicitations. Et pendant que tu y es, si tu te sens d’humeur à faire une omelette à la Cow-boy, ou quelque chose comme ça... [Chandler et Joey goûtent le café, grimacent, et crachent dans un pot de fleur] En fait, j’ai pas si faim que ça. [Monica sort de sa chambre]
Tous : Salut. Bonjour. [Paul sort de la chambre de Monica]
Paul : Bonjour.
Joey : Bonjour, Paul.
Rachel : Salut, Paul.
Chandler : Salut... Paul, c’est ça ?
Monica : [elle et Paul vont vers la porte et parlent à voix basse. Les autres approchent la table vers la porte pour entendre] J’ai passé une excellente nuit.
Paul : Merci. Merci beaucoup.
Monica : On parlera plus tard.
Paul : Oui. [ils s’embrassent] Merci. [Paul sort]
Joey : C’était pas un vrai rendez-vous ? Mais qu’est-ce que tu fais à un vrai rendez-vous ?
Monica : La ferme, et ramenez la table.
Tous : D’accord ! [ils déplacent la table]
Chandler : Bon, les enfants, je dois aller travailler. Si je n’introduis pas ces nombres... ça ne fera pas une grande différence.
Rachel : Parce que vous avez tous un boulot ?
Monica : Oui, on a tous un boulot. Tu sais, c’est comme ça qu’on peut se payer des trucs.
Joey : Moi, je suis acteur.
Rachel : Woah ! Est-ce que je t’aurais déjà vu quelque part ?
Joey : Je crois pas. C’est du travail régional.
Monica : Oh, attends, attends, à moins que tu n’obtiennes le rôle du remake de Pinocchio.
Chandler : « Regarde, Gepetto, je suis un vrai garçon vivant. »
Joey : Je ne me laisserai pas faire. [il ouvre la porte]
Chandler : Tu as raison, je m’excuse. [il se met à chanter et danser en sortant par la porte] « Un jour j’étais un bonhomme de bois, un petit bonhomme de bois... »
[Joey et Chandler sortent]
Monica : Alors, comment ça va aujourd’hui ? Tu as bien dormi ? Tu as parlé à Barry ? Je n’arrive pas à m’arrêter de sourire.
Rachel : Je vois ça. On dirait que tu as dormi avec un cintre dans la bouche.
Monica : Je sais, il est tellement, si... Tu te rappelles, toi et Tony DeMarco ?
Rachel : Ah oui.
Monica : C’était comme ça. Avec des sentiments.
Rachel : Oh, woah. Ça va aller ?
Monica : Oui, oui. Je vais juste me lever, aller au travail et ne pas penser à lui de la journée. Ou plutôt je vais me contenter de me lever et d’aller travailler.
Rachel : Hé, souhaite-moi bonne chance !
Monica : Pour quoi ?
Rachel : Je vais essayer de trouver un de ces boulots. [Monica sort]
Frannie : [elle entre] Salut, Monica !
Monica : Salut, bienvenue ! Comment était la Floride ?
Frannie : Tu as fait l’amour, pas vrai ?
Monica : Comment tu as fait ?
Frannie : Alors ? Qui ?
Monica : Tu connais Paul ?
Frannie : Paul l’nologue ? Oh oui, je connais Paul.
Monica : Tu veux dire que tu connais Paul comme je connais Paul ?
Frannie : Tu rigoles ? Je lui ai fait crédit. Tu sais, avant moi, il n’avait plus soulagé Popaul depuis deux ans.
Joey : Bien sûr que c’était un bobard !
Monica : Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi, pourquoi est-ce que quelqu’un ferait une chose pareille ?
Ross : Je t’assure qu’on cherche une réponse plus sophistiquée que « t’amener au lit ».
Monica : C’est moi ? Est-ce que je porte une sorte de jambon que seuls les chiens et les hommes avec de sérieux troubles émotionnels peuvent sentir ?
Phoebe : D’accord, viens ici, donne-moi tes pieds. [elle les masse]
Monica : J’ai seulement pensé qu’il était gentil.
Joey : [éclate de rire] Je n’arrive pas à croire que tu n’aies pas pensé que c’était un bobard !
Rachel : [qui entre avec un sourire] Devinez quoi ?
Ross : T’as eu un boulot ?
Rachel : Tu rigoles ? Je me suis fatiguée pour rien. On m’a rit au nez aux douze entrevues d’aujourd’hui.
Chandler : Et à présent tu as l’air étonnamment de bonne humeur.
Rachel : Tu le serais aussi si tu avais trouvé des bottes John & David en solde, à 50 % !
Chandler : Oh, ce que tu me connais bien.
Rachel : Ce sont mes nouvelles bottes « Je n’ai pas besoin de boulot, je n’ai pas besoin de mes parents, j’ai des super-bottes » !
Monica : Comment tu vas les payer ?
Rachel : Euh... carte de crédit.
Monica : Et qui t’approvisionne ?
Rachel : Euh... mon... père.
Monica : Vas-y, tu ne peux pas dépendre de tes parents toute ta vie.
Rachel : Je le sais. C’est pour ça que je me suis mariée.
Phoebe : Donne lui du temps, c’est difficile de devenir indépendante, la première fois.
Rachel : Merci.
Phoebe : Pas de quoi. Je me souviens la première fois que je suis venue dans cette ville. J’avais 14 ans. Ma mère venait de se suicider et mon beau-père était de nouveau en prison, et j’étais là, et je ne connaissais personne. Et je me suis retrouvée avec ce daltonien qui lavait des vitres sans autorisation, et il s’est suicidé, et j’ai découvert la thérapie par les arômes. Alors crois-moi, je sais exactement ce que tu ressens.
Ross : [après une pause] Le mot que tu recherches est « bref ».
Monica : Tu es prête ?
Rachel : Je ne crois pas.
Ross : Allez, coupe. Coupe, coupe, coupe...
Tous : Coupe, coupe, coupe, coupe, coupe... [elle coupe. Ils sourient]
Monica : Voilà, c’est tout.
Rachel : [à Ross] Tu vas t’affaler sur le sofa ?
Ross : Non. Non, je dois rentrer chez moi, parfois.
Monica : Ça va aller ?
Ross : Ouais.
Rachel : Hé Monica, regarde ce que je viens de trouver par terre. [Monica sourit] Quoi ?
Monica : C’est la montre de Paul. Remet là où elle était. Oh bon sang. Ok. Bonne nuit, vous deux. [elle piétine la montre et va dans sa chambre]
Ross : Mmmh. [ils veulent tous les deux prendre le dernier biscuit] Oh non...
Rachel : Pardon...
Ross : Non, non, non, vas-y...
Rachel : Non, prends-le, vraiment, je ne le veux pas...
Ross : On partage ?
Rachel : Ok.
Ross : Ok. [il le partage] Tu sais, tu ne le savais probablement pas, mais à l’école, je euh, j’avais le béguin pour toi.
Rachel : Je le savais.
Ross : Ah oui ! Oh... j’ai toujours cru que tu pensais que j’étais juste le grand frère dadais de Monica.
Rachel : C’est vrai.
Ross : Oh. Ecoute, tu crois que - et ne laisse pas mon intense vulnérabilité du moment prendre une quelconque part à ça - mais tu crois que tu serais d’accord si je te demandais de sortir ? Une fois ? Peut-être ?
Rachel : Oui, peut-être...
Ross : Ok, ok, peut-être que je vais le faire...
Rachel : Bonne nuit.
Ross : Bonne nuit. [Rachel va dans sa chambre. Monica entre en pyjama alors que Ross s’en va]
Monica : A plus... Attends, attends, qu’est-ce qui t’arrive ?
Ross : J’ai attrapé une cuillère. [Ross s’en va]
Joey : Je n’arrive pas à croire ce que je viens d’entendre.
Phoebe : [chante] Je n’arrive pas à croire ce que je viens d’entendre...
Monica : Quoi ? J’ai dit que... que tu avais...
Phoebe : [chante] Ce que j’ai dit...
Monica : [à Phoebe] Tu peux arrêter ?
Phoebe : Oh, j’ai recommencé ?
Rachel : [arrive avec du café] Quelqu’un veut encore du café ?
Chandler : C’est toi qui l’as fait, ou tu ne fais que le servir ?
Rachel : Je ne fais que le service.
Tous : Oui. Oui, j’aimerais bien une tasse.
Chandler : Les enfants, un nouveau rêve... Je suis à Las Vegas. Je suis Liza Minelli...