Scripts saison 7 V.F. |
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Script Saison 7 Episode 2 |
Générique |
Titre US : The One With Rachel's Book
Titre FR : Celui qui réglait le mariage
Écrit par Andrew Reich et Ted Cohen
Réalisé par Michael Lembeck
Transcrit par Eric Aasen
Traduit par Pascal Virmoux
Fiche détaillée et photos - Titres Saison 7 - Résumé de l'épisode - Script en anglais
Script V.F. |
Joey : Salut !
Ross : Salut !
Joey : Qui est-ce qui veut du pain perdu ?
Ross : Oh, moi j’en veux bien !
Joey : Super, moi aussi. (elle lui lance le pain.) Y’a des œufs et du lait dans le frigo. Merci.
Monica : (qui sort de sa chambre) Aïe !
Chandler : Qu’est-ce qui se passe, ma puce ?
Monica : Je sais pas, j’ai une drôle de sensation dans les mains, ça doit être parce que je suis fiancée ! (elle montre fièrement sa bague). Il faut combien de temps, tu crois, avant qu’on commence à s’ennuyer ?
Phoebe : Tu crois que ça arrive ?
Rachel : J’pense, ouais. Bon, allez, on va commencer à penser mariage !
Monica : OK ! (elle part en courant)
Chandler : (incrédule) Déjà ?!
Rachel : Ben ouais, on a plein de trucs à faire ! Y faut penser aux fleurs, aux traiteurs, à la stéréo ...
Chandler : Oh, j’ai déjà mon idée là-dessus.
Rachel : Attends voir, Chandler, quand on est trop ...
Ross : Crois-moi, le rôle du marié se borne à se pointer et à essayer de pas se gourer de prénom.
Monica : (qui revient) Bon ! (elle pose un gros classeur sur la table)
Chandler : Hé, mais c’est quoi ça ?!
Ross : Non ? Dis-moi pas que c’est le livre de mariage ?! J’en ai pas vu depuis le CM2 !
Monica : Y’a tout ce que tu veux, là-dedans. Tiens, par exemple, prends les salles. (elle ouvre le classeur au chapitre « Salles ».) D’abord, c’est par ordre alphabétique, après c’est par zone géographique, puis par surface.
Phoebe : C’est pas mal, ce truc ! (à Chandler, en catimini) Bousille-moi c’machin, bousille-moi ça maintenant !
Ross : ... et donc, c’est ce qui prouve sans aucune équivoque que c’est moi qui ai eu l’idée de Jurassic Park en premier ! Bon, tournons-nous maintenant vers ... (Phoebe fait son entrée à toute vitesse.)
Phoebe : Bonjour, Ross!
Ross : Phoebe, c’est toi ! Mais qu-qu’est-ce que tu fabriques ici ?
Phoebe : Faut je te parle, c’est urgent. C’est au sujet de Monica et de Chandler.
Ross : Non, qu’est-ce qu’il y a encore ! Bon, d’accord, d’accord. (il s’adresse à la classe.) Euh, je vous prie de bien vouloir m’excuser quelques instants ? Bon, euh, vous connaissez le lieu de naissance de chacun d’entre vous ? Je vous suggère de ... (il exprime par gestes que chacun devrait s’interroger.) (à Phoebe) Bon alors, qu’est ce qui se passe ?
Phoebe : Beeenn, rien de grave. Seulement je me disais que... comme ils viennent de se fiancer tous les deux, peut-être que ce serait bien de leur laisser un peu d’intimité, non ? Alors, je me demandais si je ne pouvais pas emménager chez toi pendant deux-trois jours ?
Ross : Euuuhh, bon d’accord, ouais. Mais, y se passe quelque chose entre Monica et Chandler?
Phoebe : Non, rien, pourquoi ?!
Ross : Phoebe, tu disais qu’il y avait urgence !
Phoebe : Ah oui, c’est vrai ! Je vais au cinéma et la séance commence dans 5 minutes.
Ross : Attends, tu te rends compte que j’ai une classe pleine d’élèves, là ?
Phoebe : (elle s’adresse aux élèves) Désolée d’avoir interrompu votre cours. Y a quelqu’un qui veut venir au ciné ?
Monica : Bon, j’ai pas encore discuté du budget avec mes parents, mais dis-moi ce que tu penses sur ce que j’ai prévu pour la musique.
Rachel : D’accord.
Monica : Bon, alors, euh, un quatuor d’instruments à cordes pour le cortège.
Rachel : Mmh.
Monica : Un trio de jazz pour l’apéritif. Pour danser, les Bay City Rollers. Attends, non, ça c’était pour mon « mariage » au CM2.
Chandler : De toutes façons, tu pourrais plus les faire venir. Ian il assure plus trop et Derrick... (pendant que Rachel et Monica ne regardent pas)... et Derrick c’est un prénom que je n’aime pas.
Joey : (il se relève du canapé) Dis-moi, Monica, t’aurais pas un autre oreiller ? (il en montre un.) Tu sais, un truc un peu plus douillet ?
Chandler : Mais pourquoi est-ce que tu fais ta sieste ici et pas chez toi ?
Joey : Ben, le canard...
Rachel : Quoi, le canard ?! Qu’est-ce qu’il a encore fait, celui-là ?!
Joey : Euh, disons qu’il a pas vomi quelque part dans l’appart’, mais j’ai tout de suite repéré où et nettoyé comme il faut !
Chandler : Bon, je peux jeter un coup d’œil à ce livre, ou c’est réservé à ceux qui ont une part active dans le mariage ?
Monica : Mais bien sûr, que tu peux y jeter un coup d’œil ! Oui, je voudrais avoir ton opinion !
Chandler : OK.
Monica : Alors, voilà ! Qu’est-ce que tu as comme idée pour les milieux de table ?
Chandler : Les milieux de table ?
Monica : Oui ! Des roses ou des lis ? (elle présente une photo de chaque.)
Chandler : Des roses, sans hésiter. (Monica et Rachel se regardent.) Moi, j’pense que ça fait plus mariage. (Monica approche la photo de lis vers le visage de Chandler.) Mais bon, les lis, ça s’impose !
Monica : C’est incroyable, on pense vraiment pareil !
Chandler : Ouaaiiis !
Joey : (il se relève) Bon, écoutez, vous tous !! Laissez-moi faire ma sieste ! Hmm, sinon, j’vais devenir désagréable !
Rachel : Joey, y’a un canapé super confortable de l’autre côté du couloir !
Joey : Oui, c’est vrai, en plus, le canard a même pas vomi dessus !
Rachel : Quoi ?!
Joey : Bon, ben, j’vais y aller ! (il se lève et se dirige vers la porte.)
Rachel : Dis voir, Joey, qu’est-ce qu’il a fait, le canard ?!
Joey : Mais j’sais pas ! En tous cas, il a pas bouffé ta crème de jour !
[plan sur Joey et Rachel, Joey entre et se dirige vers sa chambre. Il pousse la porte et trouve le canard.]
Joey : Alors, mon p’tit pote, comment ça va ? (Le canard ne vomit pas et Joey, horrifié, recule vers le canapé.) Mais qu’est-ce qu’y mettent comme produits dans la crème de jour ? (Il s’apprête à s’asseoir sur le canapé, mais il aperçoit le lit dans la chambre de Rachel. Il entre dans la chambre et passe sa main sur le lit.) C’est tout doux. (Il replie le dessus de lit.) Des taies d’oreiller ! (Il monte dans le lit et pousse un soupir satisfait. Tout à coup, il sent quelque chose sous lui et sort un livre de poche tout corné. Il l’ouvre et commence à lire.) (Mentalement.) Les yeux de Zelda se posèrent sur le ramoneur. Son père, le vicaire ...(il s’arrête de lire et réfléchit.) Le vicaire ? (il reprend sa lecture) ...ne rentrerait pas avant plusieurs heures. Elle sentit le désir brûlant monter dans ses entrailles. Elle décida de franchir le pas et s ‘empara de son ...(à haute voix.) Ho là ! (il lit en silence.) Hoooo là là là là ! C’est un livre porno ! (il continue à lire.)
Ross : Euh, Phoebe...
Phoebe : Oh, salut Ross.
Ross : Phoebe, je peux savoir ce que tu fais ?
Phoebe : Désolée, j’ai un client, là.
Ross : Phoebe !
Phoebe : OK, viens, sortons de la pièce pour parler.
(ils vont dans le couloir.)
Ross : Phoebe, tu ne peux pas faire des massages à des gens dans mon appart’ !
Phoebe : Pourquoi, qu’est-ce que ça fait ? Je l’ai déjà fait chez Monica et Chandler !
Ross : Et ils étaient au courant ?
Phoebe : (elle marque une pause pour réfléchir) Bon, Ross, dis-moi ce qui te chiffonne vraiment.
Ross : Ecoute, c’est chez moi ici, et je veux être libre d’aller et venir comme je l’entends !
Phoebe : Très bien, dans ce cas je trouverais un autre endroit pour mes autres rendez-vous. Mais je ne comprends toujours pas ce qu’il y a !
Ross : C’qu’y a c’est que je ne veux pas voir de gens à poil et plein d’huile dans mon appartement au moment où j’ai envie de me détendre, faire un puzzle et boire une bière, une bonne bière fraîche.
Rachel : Salut Joey, qu’est-ce que tu fais ?
Joey : J’balaie. Pourquoi, ça te donne des idées ?
Rachel : Non.
Joey : Bon. Et si j’étais ramoneur ?
Rachel : Joey, c’est toi qu’a bouffé ma crème de jour ?
(elle va dans sa chambre.)
Joey : Où tu vas ? Le vicaire ne sera pas là avant plusieurs heures !
(Elle revient.)
Rachel : Joey, (nerveuse) où est-ce que tu as vu ce mot-à ?
Joey : J’sais pas... qu’est-ce t’en penses, (il fait une pause) Zelda?
Rachel : (estomaquée) T’as trouvé mon livre ?!
Joey : On peut dire ça, ouais !
Rachel : Joey, que... qu’est-ce que tu faisais dans ma chambre ?!
Joey : Bon, écoute, je suis désolé, je voulais faire une sieste et je sais que j’aurais pas dû, mais Rachel, t’as un livre porno !
Rachel : Attends, ‘tends, tu sais quoi ? Je m’en fiche ! J’ai pas honte d’avoir ce livre. Qu’une femme soit à la recherche d’un peu... d’érotisme, y’a rien de mal à ça. C’est une manière saine d’exprimer sa sexualité féminine, et d’ailleurs, ça, tu n’y comprendras jamais rien. (Elle retourne dans sa chambre.)
Joey : Mais t’as des trucs porno !
Ross : Bonjour.
La femme : Bonjour, euh, Phoebe est-elle là ?
Ross : Euh non, non, elle... elle est sortie pour la soirée.
La femme : Oh non !
Ross : Je peux... je peux peut-être vous être utile ?
La femme : Eh bien, peut-être bien. Vous êtes masseur ?
Ross : (impassible) Oui-oui.
La femme : Super ! (elle appelle quelqu’un dans le couloir) Papa ! (Un vieil homme entre.) Vraiment, merci. Je repasse le prendre dans une heure. (Elle part.)
(Ross fait un peu la gueule et referme la porte lentement.)
Mme Geller : Alors, Chandler, vos parents ont dû être très heureux de vous savoir fiancé ?
Chandler : C’est sûr.... d’ailleurs faudrait peut-être que je pense à leur annoncer la nouvelle.
M. Geller : Je me souviens quand nous nous sommes fiancés.
Chandler : Oh, je ne pense pas que vous m’en ayez déjà parlé.
Monica : Oh, papa, tu sais, c’est pas la peine, là ...
M. Geller : (il fait comme si il n’avait pas entendu Monica) En fait, j’avais mis Judy enceinte. Je ne sais toujours pas comment cela a pu se passer.
Mme Geller : (incrédule) Tu ne sais pas ?! Ton chien avait pris mon diaphragme pour un os en caoutchouc !
Chandler : Comme c’est touchant.
Monica : En tous cas, toi au moins tu n’auras pas entendu cette histoire pour la première fois à la fête d’Halloween de CM2.
M. Geller : Comment ça ?! Tout le monde voulait une histoire qui faisait peur !
Monica : Bref, nous sommes très heureux pour notre mariage et tout ce qui tourne autour, et je crois bien que dans pas trop longtemps on va faire une sacrée ponction dans la dot de Monica. (Chandler et Monica se mettent à rire, mais pas les parents.) M. Geller : Qu’est-ce que tu veux dire ?
Mme Geller : Dis-lui, Jack, moi je ne peux pas.
Monica : Qu’est-ce qui s’est passé ? Vous l’avez toujours, l’argent pour mon mariage, non ?
M. Geller : Oui, sauf que maintenant on l’appelle bungalow au bord de mer.
Monica : J’arrive pas à croire que t’as dépensé l’argent de mon mariage pour te payer un bungalow au bord de la mer !
Mme Geller : Nous sommes désolés, ma chérie, mais on s’était dit que si tu te mariais après l’âge de 30 ans, tu te serais auto-financée.
Monica : Mais le bungalow tu l’as acheté quand j’avais 23 ans !
M. Geller : Ce qui veut dire que pendant sept ans tu as bien profité de la plage et ça, ça n’a pas de prix, ma grande.
Mme Geller : Toujours est-il que nous nous sentons coupables.
M. Geller : On avait recommencé à mettre de l’argent de côté quand tu sortait avec Richard, puis quand vous vous êtes séparés, on a refait la cuisine.
Monica : Et quand j’ai commencé à fréquenter Chandler ?
Mme Geller : Mais c’était Chandler ! Jamais on aurait pensé qu’il te demanderait en mariage !
Chandler : Bon, j’crois qu’j’aurai dû me pinter un peu au début du repas. (Du coup, il rattrape le temps perdu en avalant d’un trait son verre.)
Monica : Je n’y crois pas ! Y’a plus d’argent pour mon mariage ?!
Mme Geller : On pourrait avoir encore de l’argent, si ton père n’avait pas eu l’idée saugrenue de vendre de la glace sur Internet.
M. Geller : Mais ça avait l’air d’être une idée simple.
Mme Geller : Débile, Jack, une idée débile.
M. Geller : Bon, ça va maintenant ! Je ne veux plus entendre parler de ça ! (à mi-voix) Bonne chance, Chandler. (Chandler s’en envoie un autre.)
Ross : Bon, ben, je vais vous toucher, là. (il le fait, du bout des doigts.) Ohh, c’est tout doux. (Il commence à le masser ; il voit les cuillères pour tourner la salade et il commence à le masser avec.)
Monica : J’arrive pas à y croire. Tu penses que tes parents pourraient participer ?
Chandler : Je sais pas, ma mère a dépensé presque tout son argent pour son quatrième mariage. Elle économise ce qui reste pour son divorce. Et tout l’argent que mon père peut récolter, il le garde pour ses voyages annuels à Hollywood, histoire d’essayer de se trouver une petite pépée.
Rachel : Alors, qu’est-ce qui s’est passé au dîner ?
Monica : Mes parents ont dépensé l’argent de notre mariage !
Phoebe : (surprise) Noon ?! Vous avez mangé quoi ?!
Rachel : Alors y’a plus d’argent ? Mais c’est terrible ! Vous allez devoir vous marier dans un... centre aéré !
Chandler : Ça va aller, ma chérie.
Monica : Non et non ! Ça ne va pas aller ! C’est nul ! Pas d’orchestre ! Pas de fleurs !
Rachel : Non, tu sais quoi ? Ça va aller. Je veux dire, c’est pas obligatoire de faire ce genre de fête rustique à l’européenne. Et... et t’as pas vraiment besoin d’avoir cette robe sur mesures en satin, serrée à la taille, qui fait Sissi Impératrice ; tu peux mettre une robe prête à porter. (Elle commence à pleurer et Monica aussi.)
Chandler : Ecoute, je t’assure que ça va aller. L’important c’est qu’on s’aime et que nous allons nous marier.
Rachel : Tu sais ce que ça veut dire, prêt-à-porter ?!
Phoebe : Ben, pourquoi est-ce que tu te la paies pas toi-même, ta robe ?
Monica : Comment ? Je n’ai pas d’argent.
Chandler : Moi j’en ai.
Monica : Combien ?
Chandler : Ben, pas loin de ... (Il remarque Rachel qui s’approche pour tendre l’oreille et il décide alors d’écrire la somme sur un morceau de papier et de le donner à Monica, Phoebe évite son regard.)
Monica : Tout ça !!! Tu plaisantes ?!
Rachel : Quoi-quoi ?! Y’a–y’a combien ?!
Monica : Y’a assez pour se marier plusieurs fois !
Rachel : Ohh ! (elle chuchote.) C’est vrai ?!
Monica : (à Chandler) Tu sais que t’es super, toi, notre petit Saint-Bernard ?! En fait, ça représente exactement le budget que je m’étais fixé pour le mariage de mes rêves !
Rachel : (elle commence à pleurer) Ohh, vous êtes vraiment faits l’un pour l’autre.
Chandler : Euh, attends, t’es pas entrain de dire qu’on va dépenser tout cet argent pour le mariage ?
Rachel et Monica : Ben si !
Chandler : Attends un peu, ça fait six ans que j’économise et j’avais prévu d’en réserver pour l’avenir, pas seulement pour une fête.
Phoebe : (elle lit le morceau de papier) Wow ! (d’une voix provocante) Bonjour, M. Chandler !
Monica : Il s’agit du jour qui n’arrivera qu’une fois dans notre vie.
Chandler : Je comprends bien, ma chérie, mais il est hors de question que je dépense tout cet argent pour une fête.
Monica : Mon chéri, euh, je.. je t’aime, (elle rit) mais euh... si tu emploies encore une fois le mot fête pour parler de notre mariage, il se pourrait que tu ne sois pas invité, d’accord ? (elle rit) Ecoute, on peut toujours gagner de l’argent après, non ? Mais, bon, on va se marier qu’une seule fois.
Chandler : Bon, écoute, je comprends ce que tu veux dire, mais là, il faut que je prenne une décision ferme, d’accord ? La réponse est non.
Monica : C’est une décision ferme et définitive ?
Chandler : Ferme et définitive !
Phoebe : Wow, un mec qu’a du fric et d’la poigne !... Voilà enfin le Chandler qui me fait frissonner !
Joey : Salut Rachel.
Rachel : (calmement) Joey.
Joey : Hé Rachel, tu sens pas comme de la fumée, là ?
Rachel : Ouais, c’est ça, je te vois venir : de la fumée, une cheminée, un ramoneur, c’est à s’tordre de rire, ha-ha.
Joey : Non-non-non, j’suis sérieux, là. Tu sens pas ? Y’a quelque chose qui brûle.
Rachel : Non, je ne sens rien.
Joey : Oh, tu sais quoi ? Ça doit être le désir brûlant qui monte dans tes entrailles...
Ross : (il s’assied) Hé, vous... vous parlez de quoi, là ?
Rachel : Rien !
Ross : (il prend une gorgée) Aaah, ce café est froid ! Hé, Rachel, ça t’ferait rien si je le faisais réchauffer sur tes entrailles brûlantes ? (Joey et Ross rient.)
Rachel : J’arrive pas à croire que tu lui a raconté, Joey !
Ross : Alors euh... je suppose que tu as acheté ce livre après notre rupture, c’est ça ?
Rachel : Ouais, c’est ça, parce que t’avais usé les pages du premier exemplaire quand j’étais avec toi. (elle sort.)
Ross : (il lui court après) Ah ouais, vraiment ? Eh ben, quand on sortait ensemble, j’ai lu plein de magazines porno ! (il se rend compte qu’à la table d’à côté il n’y a que des femmes qui l’ont entendu dire ça.) (il s’adresse à elles.) Ça gaze ?
Phoebe : (elle entre) Ross ! Comment t’as pu faire ça à ce pauvre vieux ?!
Ross : (il s’adresse aux mêmes femmes) Veuillez m’excuser, mesdames. (à Phoebe) Pardon ?
Phoebe : Mon client pour le massage, Arthur ? Y’a sa fille qu’a appelé et elle a dit qu’un mec qui travaillait pour moi lui avait fait un massage super bizarre cette après-midi.
Ross : (incrédule) Je lui ai fait un massage hyper professionnel !
Phoebe : Il a dit que tu lui avais enfoncé des cuillères en bois dans les côtes.
Ross : Ouais, bon, euh, c’était pas un massage traditionnel. Par contre, je lui ai fait une p’tite séance de shiatsu avec deux baguettes chinoises. Après, je lui ai fait un nettoyage de peau avec une serpillière.
Phoebe : Super ! Je l’ai perdu comme client maintenant ! Tu comprends ? Tu me fais perdre un client à huit dollars par semaine !
Ross : Hé, tu sais quoi ? C’est de ta faute ! C’est toi qui as oublié de changer son rendez-vous.
Phoebe : Oh, c’est de ma faute ?! T’avais pas besoin d’y faire un massage ! T’aurais pu lui dire de revenir une autre fois ! T’étais pas obligé de faire rouler des gros camions-poubelle Majorette sur le dos !
Ross : Mais il disait qu’il aimait bien !! Oh, t’as raison, t’as raison, je suis désolé.
Joey : Hé Ross, pourquoi t’as été faire un massage à un vieux ?
Ross : Sa fille était super bien roulée.
Joey : Aahh, d’accord.
Monica : Salut.
Chandler : Salut.
Monica : Ecoute, uhm, j’ai réfléchi, c’est pas juste que je te demande de dépenser tout ton argent pour le mariage, parce que... tu travailles vraiment dur pour le gagner.
Chandler : Ehh.
Monica : Eh, tu travailles pour ça.
Chandler : Ecoute, moi aussi j’ai réfléchi, et je voudrais m’excuser. Je pense qu’on devrait tout dépenser pour le mariage.
Monica : C’est vrai ?!
Chandler : Oui, et ma décision est ferme et définitive. Tu sais, quand je t’ai demandée en mariage, je t’ai dit que je ferais n’importe quoi pour te rendre heureuse, et si le fait de préparer un mariage parfait, ça te rend heureuse, alors on va le faire.
Monica : Oh, tu es tellement gentil. (Ils s’embrassent, l’un dans les bras de l’autre.) Oh, attends voir, et... et notre avenir, là, tu sais ? Comment on va faire ?
Chandler : Eh, oublie tout ça, d’accord ? On fera que deux enfants, on choisira celui qu’on préfère, et y’a que celui-là qui fera des études supérieures.
Monica : Tu as pensé à ça ?
Chandler : Oui.
Monica : On va en faire combien, des enfants ?
Chandler : Euh, quatre : un garçon, des jumelles et un autre garçon.
Monica : Et tu as pensé à quoi d’autre ?
Chandler : Ben, à d’autres trucs, comme... où on habitera. Une petite maison en dehors de la ville où nos enfants pourront apprendre à faire du vélo et ainsi de suite. On pourrait avoir un chat avec un grelot autour du cou, comme ça on pourrait l’entendre entrer par la petite trappe dans la porte. Et évidemment, on aurait une garçonnière au-dessus du garage pour que Joey puisse vieillir tranquille.
Monica : (elle rit) Tu sais quoi ? Finalement, j’ai pas envie de faire un mariage à tout casser.
Chandler : Mais si.
Monica : Non, je veux tout ce dont tu viens de parler. Je veux un mariage normal.
Chandler : Tu en es sûre ?
Monica : Oui.
Chandler : Je t’aime tellement.
Monica : Je t’aime. (ils s’embrassent.) Euh, au fait, quand tu parlais de l’avenir, là, uhm, quand tu parlais d’un chat, tu voulais dire un chien, non ?
Chandler : C’est l’évidence même !
Monica : Ah, tant mieux.
Joey : Bonjour, Zelda.
Rachel : Tu t’es déguisé en quoi, là ?
Joey : En vicaire !
Rachel : Tu sais ce que c’est, un vicaire ?
Joey : C’est comme un gardien de but, non ?
Rachel : (sarcastique) Ouais, c’est ça. Ecoute, Joey, ça suffit, d’accord ?! T’arrêtes pas de faire des blagues idiotes et des allusions en-dessous de la ceinture et je... c’est vraiment plus drôle du tout !
Joey : D’accord, je suis désolé. Rachel, j’suis... je suis désolé, OK ? Désolé! Peut-être que je pourrais me racheter en... te prenant comme un sauvage dans la grange. (il rigole.)
Rachel : D’accord ! Tu sais quoi ? C’est ce que tu veux faire ?! Alors, viens, on y va !
Joey : Hein ?
Rachel : (elle commence à s’approcher de lui) Oui, j’en ai envie avec toi ! J’ai essayé de ne pas céder à la tentation, mais tu utilises les mots magiques...
Joey : (il recule, nerveux) V-v-v-vraiment ? (Il met un tabouret devant Rachel.)
Rachel : (elle enlève le tabouret) Oui ! Ohh, j’attends depuis tellement longtemps d’enfourcher ce corps !
Joey : Ce corps ? (il recule dans la cuisine.)
Rachel : Ouiiiii ! Viens, Joey, excite-moi !
Joey : Hé, attends, tu commences à parler comme la femme du boucher au chapitre sept.
Rachel : Allez, allez, ne me fais pas attendre. Enlève tes habits ! Par contre, garde le casque, parce que je peux te dire que tu vas remuer ! (Il recule dans la porte.)
Joey : J’veux pas ! Tu m’fous les j’tons !!!
(Rachel s ‘en va, contente de son coup.)