Gagnant : Equipe 1 |
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Journal de bord Equipe 3 |
La rue la plus étroite de Paris
Doré n’est pas Lilas
Retour à Richard Lenoir
Arrivés derniers, repartis premiers
La droite est à gauche ou à droite ?
De nouveau ensemble
Arrivée sur la Seine
3ème mi-temps au Bar des Carmes
Samedi 4 Juillet, 9 heures du matin. Après un court trajet en métro (ce ne sera pas le dernier de la journée!), un peu anxieux, mais presque réveillé, je me présente à la pyramide du Louvre. Je reconnais quelques têtes parmi les habitués du dimanche soir au Bar des Carmes. Les équipes se forment petit à petit. On se retrouve à six, avec Bertrand et Elisabeth, parisiens, Daphné et Laétitia, qui ont pris la voiture très tôt ce matin pour venir du Nord de la France, et Stéphane le toulousain.
Première décision des organisateurs : les équipes ne compteront que cinq participants chacune. Stéphane étant le dernier désigné, c’est lui qui devra nous quitter. On serait bien restés à six, nous. Bonne chance dans ta nouvelle équipe, Stéphane.
Nous serons l’équipe 3. On attend notre tour, et trois questions portant sur des détails plutôt pointus de notre feuilleton préféré. J’écoute les questions, complètement incrédule. Le nombre de pas entre l’appart et le Central Perk ; le nombre de couleurs dans la chambre de Phoebe... On est vraiment censés savoir ces choses-là ? Apparemment, oui, car les autres savent répondre, presque sans hésitations. Fred, qui nous pose les questions, se fout gentiment de moi... Ca commence bien !
La vaillante équipe 3
La rue la plus étroite de Paris |
Première énigme : après les premières questions, je m’attendais à quelques choses de plus difficile. On fait les quelques pas qui nous séparent de la Comédie Française. Tiens, je suis passé devant des centaines de fois sans savoir que c’était là, c’est pourtant plus intéressant que les immondes colonnes zébrées qui nous narguent à proximité. Après un tour du bâtiment (dans le mauvais sens, pour s’entraîner à marcher !), on trouve l’énigme, déjà lue par d’autres équipes. "Le sien pue, le nôtre pêche"... A la première lecture, ça ne veut rien dire. A la deuxième, tout est évident : la rue du Chat qui pêche, ma mère m’en parlait quand j’étais enfant; la rue la plus étroite de Paris, ça ne s’oublie pas. On se dépêche vers le métro.
Doré n’est pas Lilas |
Rue du Chat qui pêche, rue Vandamme, Boulevard St Marcel, la Salpetrière, tout s’enchaîne si bien, on ne voit même plus les autres équipes. Seul Franck est là, et nous filme avec son camescope. On réfléchit à propos de la couleur autour du 19 et du 20, et dorée qui est une mauvaise idée. On réfléchit longuement. Et là, tout bascule. On suggère la Porte des Lilas. Et justement, sur le plan, elle se trouve à la limite exacte entre le 19è et le 20è arrondissement. On reprend le métro dans l’euphorie. On ne voit toujours pas les autres équipes. Notre métro s’arrête à la station Richard Lenoir; on ne réagit pas.
On a fait le tour du quartier de la Porte des Lilas, à la recherche
de l’allée suggérée par l’indice, et rien. Le chiffre 3
étant indiqué, on a même tenté les couloirs (ou allées...)
du métro menant à la ligne 3b, et rien. Vous avez dit tiré
par les cheveux ? C’est grand, la Porte des Lilas, quand on ne sait pas ce qu’on
cherche. L’enthousiasme est retombé. On aurait bien voulu croiser d’autres
équipes (cette fois!), mais non. Tant pis, on sort le portable, et on
appelle la hot line. Allé Verte, métro Richard Lenoir.
censuré!!!
Retour à Richard Lenoir |
On retrouve le métro Richard Lenoir, une heure et demi après notre premier passage. On trouve l’indice en quelques minutes, et on se remet en route vers les Buttes Chaumont.
C’est beau, mais ça monte, les Buttes Chaumont. On escalade une butte qui paraît bien haute, et qui avec un peu de chance sera LA plus haute. On retrouve une autre équipé qui pique-nique. Ils nous expliquent qu’ils n’ont vu personne, et que c’est bien la butte la plus haute. On boit un coup, on repart quand même, et on trouve une butte encore plus haute, qui sera sans aucun doute la plus haute. Au sommet, il n’y a personne, cette fois. On ne comprend plus, on redescend, on refait un tour du parc, plus découragés que jamais, et on tombe sur Clément, qui nous explique où se trouve la butte la plus haute, la vraie. Car, on ne l’oubliera jamais, les Buttes Chaumont sont au nombre de trois. Presque tout le monde est déjà arrivé. L’ambiance est sympa. L’endroit est vraiment beau. On est crevés, et on a faim. D’ailleurs, il semble que l’on soit les seuls à ne pas avoir mangé.
Arrivés derniers, repartis premiers |
On est repartis les premiers. On trouve facilement l’énigme. On est plus prudents maintenant, plus question de traverser Paris inutilement! Et on fait une pause, autorisée par l’organisation, au McDo des Pyrennées. En passant, une bonne nouvelle, on trouve de nouveau les Deluxe Potatoes. Ca rattrape divinement bien les souffrances de la matinée !
On est peut-être loin derrière les premières équipes, mais on retrouve la pêche. Au métro Lamarck Caulaincourt, on accélère le rythme. Laetitia et moi nous mettons même à courir. On note rapidement la nouvelle énigme, on court de nouveau vers la station. On retrouve les autres. "On reprend le métro!". On croise de nouveau les autres équipes. C’est bien de ne plus se sentir seuls !
La droite est à gauche ou à droite ? |
Après la rue Blanche, en route vers la rue de Rome. Comme indiqué, on reste bien à droite, mais difficile de rester sur le côté droit, car il n’y a rien. Puis on se sépare pour "gagner du temps". Les filles continuent vers la droite, Bertrand et moi tentons la gauche, à tout hasard. On finit, après un peu de marche, par trouver l’énigme, sur la vitrine d’un magasin. Il n’y a plus qu’à retrouver les filles... Mais on ne les retrouve pas.
Je refais toute la rue de Rome, et c’est long. Je commence à avoir chaud. On attend un certain temps au point de rendez-vous. Pour gagner du temps, je vais chercher l’indice suivant, rue de Londres. D’autres équipes passent par là. Mais on ne veut pas partir tout de suite. On appelle la hot line pour voir si les filles ont essayé d’appeler. Non, elles n’ont pas essayé. Alors on se met en route pour le Parc Monceau et la rue Rembrandt, où une bonne surprise nous attend.
Les filles sont là. Enfin, Daphné et Laetitia. Elisabeth, épuisée, a abandonné. On ne sait pas trop pourquoi on s’est perdus. Enfin, puisqu’on s’est retrouvés...
De nouveau ensemble |
Dans la voiture du métro qui nous emmène vers Balard, une autre équipe. On se parle un peu, on compare nos impressions. Sur le quai de Balard, on regarde un plan des sorties. Je pense que l’on va un peu arrêter la compète et chercher ensemble. Mais je me trompe. Les autres accélèrent brusquement vers la sortie la plus proche de la rue Leblanc. Nous, on prend l’escalator, parce qu’on fatigue un peu. Puis on accélère un peu, beaucoup, et on tente la rue Leblanc à gauche, car les bâtiments ont l’air plus haut (on se raccroche à tout dans ces moments!). Personne derrière nous, mais on croise une autre équipe, qui nous montre le bout de la rue en nous disant "C’est loin!" avec un sourire. On continue, confiants. On ne savait pas qu’ils n’avaient pas trouvé, et qu’ils nous envoyaient perdre du temps. Mais on ne leur en veut pas, car grâce à eux, on a continué, et on a trouvé l’énigme, devant Canal. Nos adversaires du métro nous rattrapant, on accélère encore, vers le bout de la rue Leblanc. On va vite, car ils ne doivent pas comprendre qu’on tente le RER, pour gagner du temps par rapport aux deux changements de métros qui nous séparent du Pont de l’Alma. Et bien sûr, on arrive à la gare au moment alors qu’un train vient de partir...
Arrivée sur la Seine |
Sur la passerelle qui surplombe la Seine, on aperçoit des silhouettes, mais on ne semble pas être les derniers, c’est déjà ça ! On annonce notre numéro à Franck, puis on fait comme tout le monde et on s’assoit sur les planches du pont, en attendant les suivants, et en profitant d’une très belle fin de journée.
ON EST TROISIEME!!! Bon, pas de quoi pavoiser, mais après l’épopée de la Porte des Lilas, maintenant aussi célèbre que celle du Boulevard des Capucines, on espérait surtout ne pas être derniers. A propos, on n’a rien compris au système de grilles de numéros. Tout au long de la journée, on a consciencieusement noté la même case de chaque grille, au lieu de faire la série d’additions, de soustractions et de valeurs absolues. On avait lu le papier en diagonale au moment du départ, on a décidé de l’étudier plus tard, mais on s’est alors aperçus qu’on s’était déjà plantés. Enfin, on peut quand même prouver qu’on a fait tout le parcours.
3ème mi-temps au Bar des Carmes |
La 3ème mi-temps au Bar des Carmes
On est une quinzaine à reprendre le RER, mais sans stress cette fois, pour boire un coup au Bar des Carmes. Tout le monde suit tout le monde sans réfléchir, et on s’aperçoit au bout de dix minutes qu’on est sur le mauvais quai...
Au Bar des Carmes, on débrife. Tout le monde est épuisé et ravi. On est encore six à aller au McDo du Boulevard St Germain, avant de se séparer vers minuit. Encore un métro, le vingtième de la journée à peu près, et je me retrouve chez moi.
Quand on se retrouve au même endroit le lendemain soir pour regarder Friends, l’ambiance est différente des autres dimanches. Les gens arrivent beaucoup plus tôt que d’habitude, et dans la salle du bas, tout le monde se dit bonsoir en arrivant. Vraiment sympa. Les rescapés de la veille reforment plus ou moins leurs équipes, et échangent des anecdotes. On a vraiment passé une bonne journée.
Merci les organisateurs! Bises à mes équipières (allez, à Bertrand aussi !). Et amitiés à tous les autres participants de cette folle journée et aux habitués du Dimanche Soir. A l’année prochaine !
Par Denis Ambrois
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