Journal de bord Equipe 6

Le départ
Et dès le début on courre
Les choses se corsent
Les Buttes Chaumont... Un désert !
A pied, encore à pied
Et Dimanche

PETIT RETOUR SUR UN WEEK-END PARISIEN AUX COULEURS DE FRIENDS

Samedi 4 juillet, 7h15. Mon radio réveil stoppe bruyamment un merveilleux rêve dans lequel j’inscrivais un superbe Touchdown après avoir parcouru plus de 40 yards avec Monica sur mes épaules. Le volume élevé de la musique marque la fin d’une nuit réparatrice après un long voyage depuis Toulouse et une après midi de shopping dans la capitale. Je n’ai certes pas l’habitude de me lever aussi tôt un samedi matin (plutôt l’heure de me coucher !) mais la journée promet d’être exceptionnelle. En effet, c’est la première journée du week-end Friends tant attendu.

Le départ

Impatience et excitation ne cessent de grandir. Pour une fois, pas de problème pour sortir du lit et, 25 minutes plus tard, je suis déjà en route pour l’Arc de Triomphe du Carrousel. Le rendez-vous est fixé à 9h00 et je tiens à être ponctuel. Je ne sais pas précisément comment la journée va s’organiser mais je suis au moins persuadé de rencontrer des gens sympathiques et, par la même occasion, d’augmenter ma culture Friends.

Dès mon arrivée, je ressens une ambiance particulière. Tout le monde semble se connaître et je ne tarde pas à engager la conversation. L’esprit Friends est presque palpable. Une fois inscrit, on me présente à mes équipiers avec qui je ne vais finalement passer que quelques minutes. Le temps de faire connaissance... et on me transfert, le nombre de personnes par équipe étant fixé à 5. Mais cela ne risquait pas de me contrarier et mes nouveaux partenaires s’avèrent tout aussi sympathiques. Quelques minutes plus tard, notre équipe, fière de son numéro 6 (chiffre magique, n’est ce pas ?), se dirige vers notre maître de jeu qui nous pose les 3 premières questions :

- Combien de pas y a-t-il entre le Central Perk et l’appartement de Joey et Chandler ?
- Combien y a-t-il de couleurs dans la chambre de Phoebe ?
- Quel est le nom du chat de Paolo ?... Oh, my God !!!

La surprise passée et la concentration retrouvée, chaque membre participe à la réflexion. Le chat de Paolo nous coûte quelques minutes mais après avoir énuméré tous les noms de deux syllabes ressemblant à un nom de canari célèbre, Tuti est lancé au hasard... OUF !!! Top Départ ! La première énigme nous est posée.

Et dès le début on courre

L’équipe se met immédiatement à courir en direction de la comédie française où Joey aurait aimé travailler s’il avait été français. La seconde énigme nous y attendait : "Le sien pue. Le nôtre pêche"... Quelle surprise de trouver dans notre plan de Paris une rue du Chat-qui-Pêche !!! Cette énigme résolue nous donne des ailes et c’est en courant et en chantant Smelly Cat que nous nous rendons de l’autre coté de l’île de la cité, dans le 5ème arrondissement. Dans une ruelle minuscule, on trouve la troisième énigme. Elle est relativement facile : Rachel et Monica se sont disputé ses faveurs... Van Damme ! Pour la seconde fois, je m’exclame "Je veux bien être pendu s’il existe une rue Van Damme dans Paris !"... La rue Vandamme se trouve dans le 14ème arrondissement... Généreux, mes équipiers oublient ma phrase et laisse mon cou tranquille.

Les choses se corsent

Terriblement motivés, nous pensons déjà à nos chances de finir dans le trio de tête mais nous allions vite redescendre sur terre. Une équipe est déjà présente rue Vandamme. Elle semble sécher devant l’énigme "Il est en fait Elles. Il fait peur à Dustin Hoffman"... La solution nous paraît évidente. Les cris de joie retentissent, oubliant l’équipe à nos cotés qui cherche encore. Nous partons immédiatement. Nous piquons même un sprint de quelques mètres afin de semer d’éventuels poursuivants. A l’arrivée, j’arbore un grand sourire lorsque j’aperçois 3 membres d’une autre équipe. Nous ne sommes pas les premiers mais nous sommes venus à pied. Leur présence confirme notre déduction.

Je change littéralement de tête lorsque j’entends "Regardez ! Eux aussi ils ont commis la même erreur que nous !"... QUOI !!! COMMENT  !!! AHAAAAAAAA !!! Nous sommes devant le numéro 3 du Boulevard des Capucines et les gens que mes équipiers interrogent ne comprennent pas quelle est cette énigme que nous attendons d’eux !

Nous décidons alors d’utiliser notre premier Joker qui marquera le début de notre chute dans les abîmes du classement (Je hais le Boulevard Saint-Marcel !). De plus, la quasi-totalité de l’équipe déclare ne pas vouloir utiliser le métro ! Autant dire que nous avons peu de chance de recoller au peloton. Mais la majorité l’emporte et, dès lors, nos pieds sont voués à une longue et pénible traversée du désert. Nous l’ignorons encore mais le Boulevard des Capucines allait être le dernier endroit où nous verrions d’autres participants... jusqu’à la fin près de la Tour Eiffel.

Les Buttes Chaumont... Un désert !

Arrivés aux Buttes-Chaumont, une surprise nous attend (je ne suis pas sûr que le verbe attendre convient dans ce cas !). Après avoir cherché le fameux point culminant du parc, lieu du rendez-vous, c’est avec émotion que nous y parvenons, trouvant ainsi... un endroit désert, sans rien ni personne, pas même une feuille nous indiquant où nous rendre... La bonne humeur demeure intacte malgré la répétition de nos déconvenues !

15h15: Contraints et forcés, nous téléphonons donc pour connaître la suite. Attendant le nom d’un lieu, quelle surprise d’entendre ma correspondante (*) me dire "Ils tournent dessus..." AHAAAAA !!! UNE ENIGME  !!! Nous reprenons alors notre chasse, définitivement convaincus (en un seul mot, s’il vous plaît !) que plus rien ne peut nous permettre de rejoindre qui que ce soit.

A pied, encore à pied

Rue du Plateau, Rue Darwin, Rue Rachel, Rue de Rome (Mais où est la pizzeria ?!)... Nos pieds sont soumis à rude épreuve. Je leur adresse une petite pensée car ils ont su me rester fidèles jusqu’au bout, ayant même la délicatesse de ne pas me faire souffrir une fois la journée terminée.

Nous finissons par rejoindre les autres sur la passerelle Debilly. L’accueil y est chaleureux, d’autant que nos tribulations pédestres sont déjà partiellement connues. J’apprends que nous ne sommes pas les derniers (Enfin pas tout à fait!) et que ceux qui avaient faillis être mes équipiers ont obtenu une honorable troisième place (Félicitations et merci de m’avoir invité sur votre photo d’équipe en tant que membre d’honneur !). Journée fatiguante mais géniale ! Nous l’avons même prolongé aux Carmes ce qui m’a donné l’occasion de mieux connaître certains candidats et organisateurs que nous avions hélas peu vus jusqu’à présent.

Et Dimanche...

Dimanche. J’avoue que le courage me manque pour la visite de Paris. Le réveil débranché, je m’accorde une longue nuit (un tour de cadran) afin de récupérer et être en pleine forme pour le soir.

21h00: tout le monde (Du moins les irréductibles !) est réuni dans le deuxième sous-sol de l’accueillant Bar des Carmes. L’ambiance est encore au rendez-vous. Nous pouvons juger des talents d’animateur/chanteur de Franck, féliciter à nouveau l’équipe gagnante (Jolie prestation Karaoke !), rencontrer de nouvelles personnes, chanter, discuter, découvrir la cassette des meilleurs moments de la veille (Dédicace spéciale au monteur insomniaque !) et visionner l’épisode inédit avec Red-Ross et le grand retour de Janice (Good trip, Chandler !) ainsi qu’une interview exclusive de Jennifer Aniston par Alain Carrazé (Merci beaucoup pour ce cadeau !).

Cette soirée très réussie clôt un excellent week-end auquel je suis ravi d’avoir participer. J’attends la seconde édition pour pouvoir améliorer mon classement (je pense que ce sera facile !)

Un grand bravo pour tous les participants dont la sportivité et la bonne humeur ont fait de ces deux journées une indéniable réussite.

Pour finir, toutes mes félicitations à tous les organisateurs et notamment :
· Franck: Pas d’inquiétude, je ne t’en veux pas de m’avoir chambré pour avoir tout fait à pied.
· Fred: Sympa d’avoir pu discuter avec toi et ne perds pas mon numéro de portable.
· Seb: Bravo pour le Bac ! Appelle-moi si tu veux Babylon 5.
· The one (*) qui m’a répondu au téléphone depuis le parc des Buttes Chaumont : Elle se souviendra peut-être des rires communicatifs de l’équipe n°6.

Par Stéphane Courtaudon
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