Fan Club Français de Friends
La page Facebook du Fan Club Français de Friends

Fan Club Friends TV
10 ans de Friends, l'encyclopédie exhaustive de la série culte. 466 pages.
   
 
Les dossiers

C'est quoi, Friends ?
Le palmares
Photos dédicacées
Les Fanfics
VO / VF, la polémique
Les rires du public
Où à New York
Plus que des amis ?
Friends et la France
Les Fans et leurs séries
Friends, une secte ?
L'homosexualité
Friends et Happy Days
Une vie après Friends ?
La saison 25 de Friends
Mini dossiers
F2: Revue de Presse

 
 
    fanfr.com > dossiers

    Mini dossiers

Cette page regroupe une série de mini-dossiers écrits tout le long de la vie du Fan Club :

  • Psy
  • L’age des héros fait la différence
  • Tabous ou pas ?
  • Les noirs
  • Noir c’est noir, il y a plein d’espoir
  • Miaou !

    Psy

    Les Friends, ce sont des enfants catapultés trop vite dans le monde des adultes. Le problème, c’est l’adolescence dont ils n’arrivent pas à se délivrer, quoi qu’ils fassent. Évidemment, plus ça dure longtemps, plus c’est un passage difficile.

    Ils ne veulent pas être adultes eux-mêmes, car les exemples qu’ils en ont reçus de leurs aînés sont trop mauvais. Alors, ils tentent de contrebalancer leur peine avec de l’humour perpétuel (Chandler). Ou ils ont voulu passer la frontière trop vite et ont déjà une morale de petits vieux. Ils le savent et regrettent le temps ou ils s’éclataient, alors ils tentent de rattraper le temps perdu, ce qui donne un patchwork mental (Ross).

    Ce peut être aussi l’enfant sans expérience qui a toujours eu du tout cuit et qui découvre très tard ce qu’on apprend normalement très jeune (Rachel).
    Ou celui qui ne faisait absolument rien à l’école, le cancre professionnel qui est cependant capable d’apprendre un texte par cœur sans pour autant comprendre ce que cela veut dire (Joey).

    Celle qui, ayant cru manquer d’amour parental, s’est réfugiée dans la névrose obsessionnelle pour que tout soit toujours parfait, et qu’on lui fasse enfin des compliments (Monica)

    Ou celle qui, ignorée, bluffée et ayant vécu trop de choses complexes en bas âge, les a expliquées avec une candeur et une ignorance enfantine (Phoebe).

    On trouve donc là des personnages aux expériences les plus contraires possibles et imaginables : Phoebe avec tout, Rachel avec rien en fait d’expériences enfantines ; Ross avec tout, Joey avec rien en culture générale ; Chandler dans le rire, et Monica dans la névrose. Et comme ils sont tous ensemble, là, un équilibre semble se rétablir. Ils se trouvent chacun plus atteints les uns que les autres et se comprennent pourtant bien. Ensemble, ils ont presque l’air normal par rapport aux autres ! Et c’est ce qu’ils recherchent. Alors, ils s’aiment tous et ils adorent être ensemble ! C’est ça, le secret !

    Aurore Piquera

    L’age des héros fait la différence

    À mon avis, Friends a un truc en plus, c’est l’âge des héros. Jusqu’à présent, il y avait deux possibilités dans une série.

    Première possibilité, les héros sont plutôt mûrs. Du genre famille ! Je pense au Cosby Show, à Madame est (encore) servie (pour parler des plus anciennes séries), à Une nounou d’enfer et 2, 3, 4, 7, 12, 25 à la maison.

    Deuxième possibilité, évidemment, les lycéens... quand ils ne sont pas collégiens ! Bien sûr, on pense à cette chère Hélène (soit dit en passant, est-ce que quelqu’un a jamais cru que les acteurs avaient l’âge d’être en terminale ? Ou alors, ils ont redoublé quinze fois !). Mais, il n’y a pas qu’elle, il y a Beverley Hills, Le miel et son bourdon, et Dawson (ça c’est récent !).

    Or, dans le cas de Friends, nous avons une série montrant des personnages d’une trentaine d’années, et qui s’adresse aux téléspectateurs de cet âge, même si elle a ensuite séduit d’autres tranches d’âge. Et c’est un âge bien particulier, savez-vous  ? L’âge où l’on commence à prendre des responsabilités, un boulot, où l’on a envie de fonder une famille ou d’avoir une relation plus stable ; mais où l’on a perdu, depuis longtemps, les illusions de l’amour juvénile. L’âge où l’on veut être vraiment indépendant, surtout de ses parents (et là, je suis sûre que même les plus jeunes comprennent  !).
    Mais, en même temps, on a envie de vivre encore un peu l’insouciance de l’adolescence, on espère que nos parents nous dépanneront encore en cas de besoin, on ne veut pas laisser les copains derrière nous, et le plaisir des fêtes et des nuits passées à refaire le monde, etc.

    Friends, c’est exactement ça : des gens sur le fil du rasoir, qui hésitent entre la prolongation de l’insouciance (faut arrêter de déconner, on n’a plus l’âge !) et la chute irrémédiable dans l’ère adulte (merde alors ! On est trop jeunes ! La preuve, on regarde encore des sitcoms à la télé), et qui, bien sûr, se « prennent la tête » pour tout expliquer, alors qu’ils n’y comprennent rien. Dans la vie, c’est pareil  !

    Ajoutez à ça une bonne dose d’humour, si possible un peu cynique, un parler assez franc et réaliste plutôt qu’une mauvaise imitation du langage de banlieue, et un idéal d’amitié, secouez, et voilà ! Vous avez une série parfaite !

    Lili

    Tabous ou pas ?

    « Friends est LA série qui n’a pas de tabous », c’est « la série du sexe dans tous ses états », « On y parle de tout », etc. Lequel d’entre vous n’a pas entendu ou même prononcé l’une de ces phrases ? Et ça n’est pas faux... du moins pas entièrement. La série parle de sexe avec humour, c’est vrai ! Mais de tout ? J’en doute.

    Alors, Friends : série tolérante et sans tabous ? Ou exemple type de la moralité bien camouflée ? J’ai quelques arguments, et avant de juger, lisez donc ! Après... vous pourrez me fustiger par courrier interposé (ça va, je ne risque pas les pierres et autres objets contondants).

    Donc, Friends est supposée parler de tout ! Et en effet, voyez le premier épisode et pilote de la série : il y est question de l’homosexualité de l’ex-femme de Ross, on y entend aussi Chandler raconter son rêve plutôt érotique, Rachel y apparaît en fiancée indigne qui vient de se sauver avant l’autel, etc. Là, on ne peut pas dire que les scénaristes y sont allés de main-morte. Plus tard, au cours des saisons, on rencontre encore d’autres exemples : dans le , Monica et Rachel détaillent les zones érogènes pour Chandler. Dans le , on apprend le mariage de Phoebe avec un patineur homosexuel. Et dans le , Monica, sans le savoir, dépucèle un collégien. Ce ne sont que quelques exemples, il y en a d’autres. Et c’est sûrement l’une des raisons pour lesquelles on adore !

    Seulement voilà, en reprenant les mêmes exemples, on s’aperçoit que tout ça est très « politiquement correct ». Ainsi, quand Monica et Rachel détaillent les zones érogènes, pourquoi n’avons-nous à aucun moment, ne serait-ce qu’un bref aperçu du dessin ou à défaut, quelques noms précis ? Les scénaristes ont-ils eu peur de s’être trompés sur leur localisation ? Pour ce qui concerne le mari patineur de Phoebe, j’étais très contente qu’on nous montre enfin un exemple d’homosexualité masculine. Parce que, il faut bien l’avouer, l’homosexualité chez les femmes, ça fait fantasmer les hommes (ils feraient mieux de repenser à l’expérience de Ross dans l’épisode et d’y réfléchir à deux fois !), et ça n’agresse pas les femmes dans leurs « intégrité féminine ». Mais deux hommes, c’est autre chose ! Seulement, voilà... Non seulement, à aucun moment on ne voit de couple homosexuel, mais de plus, voilà l’homo qui se découvre hétéro ! C’est vrai que le retournement de situation est drôle, mais un peu facile... Passons à Monica et son étudiant. Là, pratiquement, rien à dire, hormis le fait que c’est le seul exemple de relation un peu hors norme.

    Sur les six personnages, aucun n’a (ou n’a eu) lui-même de relation homosexuelle, aucun n’a de relation avec des gens de couleur (vous n’allez pas me dire que ça ne se trouve pas à New York ! Et d’ailleurs, vous en avez vu, ne serait ce que dans la figuration ?), aucun n’a de tendance maso ou sado. Bref, ils sont tous bien « propres » et bien dans les « normes ».

    Mais je sais déjà ce que vous allez me répondre : la série n’est pas un reportage sur toutes les tendances sexuelles ; cette prudence vise à ce que le plus grand nombre puisse s’identifier ; ou encore, il y a des choses avec lesquelles on ne rit pas. Je vous accorde bien volontiers les deux premières, mais il ne faut plus dire que c’est LA série de la tolérance et qui parle de tout. Que notre cher Ross ait eu une ex-femme homosexuelle ne suffit pas. La troisième proposition est irrecevable : on peut rire de tout si on ne se moque pas de tout ! Et surtout pas du téléspectateur, minoritaire ou non !

    Lili

    Les noirs

    Dans son article sur les tabous, Lili fait très justement remarquer que les Noirs sont rares dans Friends, voire absents. Un fan nommé Matthieu a tout de même relevé quelques exceptions. Il nous rappelle quelques seuls Noirs présents dans la série, avec un petit rôle ou au moins une réplique (il y en a d’autres) :
    - un des élèves du cours de théâtre de Joey. Celui-ci lui avait demandé de jouer un personnage « super-gay ».
    - dans la saison 6, TOW with Unagi, c’est le professseur de self-défense à qui Ross propose d’attaquer Rachel et Phoebe.
    - enfin, l’avocat de Ross est noir.

    Jean-Pierre Marquet

    Noir c’est noir, il y a plein d’espoir

    Un fan affirmait, lors du marathon Friends en décembre 1999, qu’il ne voyait pas la couleur de peau, mais l’amitié avant tout, le reste importe peu. Or les personnages « de couleur » n’ont pour la plupart que des rôles de figuration dans la série, tel ce Porto-ricain dans le rôle d’un poète macho faisant craquer Monica, et ce ne sont que de petits rôles sans grande importance. Lors de la fête pour Howard, on aperçoit ainsi des voisins de Ross noirs. De même, au restaurant avec Monica, Chandler n’arrive pas à soudoyer le maître d’hôtel noir, et se passe après un autre couple.

    Cependant, à l’occasion, les producteurs donnent à des acteurs noirs des rôles un peu plus importants, comme celui du voisin de Joey qui chante tous les matins et agace Rachel (Morning’s here, the morning’s here, sunshine is here...). Également, un petit rôle quand Phoebe essaie en vain de montrer à des clientes du Central Perk que Ross, malgré ses trois divorces, est quelqu’un de bien.

    Dans des rôles un peu plus important encore, on peut noter l’élève de Joey qui lui pique un rôle auquel Joey tenait tant, ou le responsable de la bibliothèque de l’université de New York qui détient un livre écrit par Ross et dont il est très fier, ainsi que le « taxeur » de bonbons de Monica, ou encore le loueur de costumes chez qui Ross se déguise en Holliday Armadillo pour expliquer à Ben l’histoire de Hanoukka. On va continuer à voir de plus en plus de personnages d’origine africaine dans la série, notamment une charmante demoiselle qui va être l’objet de convoitise entre Ross et Joey.
    Tout cela pour montrer que Friends n’est pas une série raciste, contrairement à certaines rumeurs qui auraient pu circuler à ce sujet.

    David Murat

    Miaou !

    Quelqu’un a-t-il remarqué la présence récurrente d’un chat dans chacune des saisons de Friends ? Ainsi :
    - Ross se fait attaquer par un chat lorsqu’il tente de déclarer sa flamme à Rachel
    - Ross et Julie manifestent l’intention de s’acheter un chat
    - La mère de Phoebe se réincarne en chat
    - Rachel adopte un affreux chat sans poils
    - Et bien sûr, il y a la fameuse chanson Smelly Cat et son clip
    Coïncidence ?

    Norah

    Extrait de « Celui qui attendait la lettre - 13, 14, 15, 17 et 18 », Éditions du Fan Club

    Par Aurore Piquera , Jean-Pierre M. , Nicolas Gambier , Norah , Lili
    lire sans les icônes
    Fan Club Français de Friends  www.fanfr.com